Tribulations d’une étudiante peu ordinaire

Oui, être étudiant à 28 ans, ça court pas les rues. Et être étudiant ET maman, encore moins.

Il y a neuf ans, j’apprenais que j’étais enceinte, je n’avais ni le bac ni aucune autre forme de diplôme. Ha, si! Le brevet des collèges, qui, comme chacun sait, ouvre de multiples portes dans le monde du travail.

Un an après, Mouflette naissait, avec tout le bonheur et les nuits blanches que cela suppose.

Et quelques mois plus tard, j’ai eu le choix, seule avec ma Mouflette, entre, devenir caissière chez Casino (commerce de proximité, c’est plus classe) et reprendre mes études où je les avais laissées.

Évidement, j’ai choisi la deuxième solution, parce que j’ai un sens de la contradiction aigü, et j’ai voulu embêter les gens qui me disaient « holala, mais tu es une grosse irresponsable, reprendre des études avec un gamin, va travailler plutôt, en plus, tu crois quoi, que tu vas l’avoir, à ton âge, le bac? »

J’ai eu le bac. Et toc!!
Je ne sais pas bien comment, mais je l’ai eu.
Je ne sais pas comment, parce qu’en Maman toute neuve et en jeune flemmasse, je passais plus de temps à pouponner qu’à aller en cours.
Ceci étant, le peu de présence en cours a été très payant, car j’ai pu me taper le prof de philo, et les cours particuliers gratos qui vont avec.
Du coup, j’ai eu une méga bonne note dans cette matière (Coef 7 en littéraire, ça aide), ce qui m’a permis d’avoir une mention au bac. Et re-toc!!

Ensuite, s’est ouvert à moi le monde des études supérieures, un univers magique que j’ai traversé en passant par tous les états de l’étudiant lambda, les beuveries en moins (encore que).

C’est à dire que, en arrivant en Deug, j’étais un peu le style Hermione Granger, mais en pire… Je ne vivais que pour être major de ma promo, les chargés de TD feignaient d’ignorer mon bras levé, et parfois même, la chute de ma chaise pour pouvoir exprimer mon opinion.

Avant les examens, je saoulais tout le monde avec des « holala, je connais pas mon cours, c’est ho-ri-bleuu, l’arrêt Machin, je connais plus sa date ». Ce qui agaçait considérablement mes camarades qui n’avait même pas connaissance du dit arrêt.
Cela dit, la justice leur était rendue, car autant, dans toutes les matières juridiques, économiques et sociologiques, je faisais ma maline.
C’était vachement moins le cas en Maths (oui, les Maths en AES méritent une majuscule) et en compta analytique, par exemple. Où j’essayais plutôt de me faire toute petite…
Cela dit, j’avais une calculatrice tellement pourrie (j’ai pas voulu acheter la programmable), que j’étais obligée d’apprendre toutes les formules par coeur, et je frimais quand même, parce que même comme ça, je me tapais souvent une bonne note (en première année, après, c’est devenu trop compliqué, malgré les efforts de Mister Mii).

Après un examen, je faisais ma malheureuse à coup de « ohlala, j’ai tout raté, je vais avoir zéro, c’est ho-ri-bleu », et j’avais toujours au minimum 15 (Sauf en Maths), et je faisais l’étonnée (cela dit, je l’étais toujours pour de vrai) devant mon auditoire blasé.

Ca, c’était pour le Deug, que j’ai eu avec mention aussi (enfin, selon les critères d’une fac normale parce qu’à Angoulême, le monde magique, avec presque 13 de moyenne, t’avais pas de mention)
Bien sûr, avec cette personnalité de rayeuse de plancher, le revers de la médaille, c’est que j’aurais bien pu avoir les félicitations du jury, j’aurais forcément cru à une blague ou à une erreur, ou peu importe… Je n’ai jamais réussi à être contente d’un seul résultat, même les meilleurs…
Persuadée jusqu’à la dernière minute d’avoir tout raté, et me morfondant intérieurement d’un telle nullité. Une fois les résultats en poche, je ne jouissais que de 3 secondes top-chrono d’auto-satisfaction, avant de repasser à un discours auto-dépreciateur…
Ce qui est assez agaçant pour le péquin à côté qui a droit au rattrapage.

Ensuite, je suis arrivée à Toulouse. Ha, Toulouse, sa belle fac, ses briques roses, sa place Saint Pierre…
Et je suis passée de l’étudiante qui énerve, à l’étudiante j’men-foutiste.
Le péquin a eu sa vengeance.

Pour replacer le contexte, à Angoulême, on était 35 par promo, 36 parfois, quand un exilé de l’asile voisin se tapait l’incrust’ et offrait des fleurs au prof.
Autant dire qu’une absence était très remarquée, et le dit-prof ne manquait pas de la souligner…

A Toulouse, j’ai vécu mon arrivée comme une vraie libération. Ouhaaa, 230 par promo!!! Si je viens, on me remarque même pas!!
Et sécher un cours, ça fait quoi?

Je pense que j’ai atteint un tel niveau de stress pendant mon Deug, que Toulouse, ça a été le point de non-retour.

Après avoir manqué 65% des cours, j’ai quand même eu ma Licence, mais en deux ans, faut pas pousser non plus. Et sans mention. Même que j’ai été au rattrapage!
Ce qui m’a grandement désespéré, même si j’avais de bonnes grosses circonstances. (Le genre de circonstance que personne ne peut remettre en cause, sauf moi, je suis une salope avec moi-même)

Et je suis passée, du même coup, d’une étudiante à l’heure (c’est à dire qu’en Licence, pardon, L3, la moyenne d’âge, c’est 23/24 ans) à une étudiante très en retard.

Puis, j’ai été très malade et tout et tout… (Ce qui ne me semble toujours pas des circonstances satisfaisantes)

Et aujourd’hui, je ne suis plus Hermione, mais je ne suis plus je-m’en-fous non plus.
Non, avoir mon Master est vraiment hyper important pour moi. Et je ne suis plus blasée comme je l’étais en licence (« ouais, de toute façon, quelque soit le résultat, je suis jamais contente, j’en ai marre! »), enfin, si, encore un peu, mais j’ai appris à relativiser.

Sauf que, j’ai dû perdre mes neurones en route.

Au Deug, il me suffisait de lire 3 fois un cours pour le connaître par coeur (« oui, mais t’allais en cours à cette époque, ça aide », me glisse à l’oreille Mister Mii)

Là, j’ai eu beau les lire 22 fois, ça rentrait, et puis ça ressortait aussi sec. Cool!!!
Si j’étais psy, je parlerais sans doute d’un blocage psychologique ou un autre truc.
Mais comme je le suis pas, je constate simplement le grillage intensif de neurones, et ça fait pas plaisir!!

Bref, tout ça pour dire que, cette année, j’ai tenté d’être sérieuse, j’ai assisté et travaillé à tous les TD. J’ai assisté à plus de 50% des cours (ce qui signe quand même une amélioration!).
Et je me suis plantée quand même.
Mais pas du style « je dis que j’ai râté, mais quand même, au fond de moi, je sais que j’ai cartonné ». Non, un « j’ai foiré, punaise, quelle grosse nulle, c’est possible d’être idiot à ce point??? ».
Non pas que j’étais spécialement intelligente avant, mais davantage que maintenant, c’est indéniable!
J’ai eu mon premier semestre (avec un 15 en DIP, notez la performance), je ne sais par quel miracle. Et je suis toujours aussi persuadée que mes bonnes notes sont un complot contre quelqu’un qui les méritait, et, comme j’ai de la chance, c’est à moi qu’on les a refilé.
Et j’ai du mal à accepter que c’est du délire. Non non, j’y crois vraiment. Moi, une bonne note?? Je crois pas que ce soit possible!!
Je vous jure, des fois, la mésestime de soi, c’est fatigant!
Cela dit, c’est drôle aussi parfois.

Voilà, je voulais que ce soit drôle. Mais je crois que c’est raté, j’ai le QI d’une palourde ET le sens de l’humour de Thierry Lhermitte (pour rester dans les fruits de mer).

Sur ce, je vais ruminer mon désespoir!!!
Et préparer mes révisions pour le rattrapage.
J’aurais les résultats d’ici un bon mois, et encore, s’il n’y a pas de rétention de note d’ici là (cela dit, on se plaint pas, on a pu passer les exams, nous!)

Et vous, les exams, ça se passait comment?

Sinon, rien à voir, mais, Mouflette me manque beaucoup, même si l’imaginer sur la plage avec un cerf-volant me rempli le coeur de joie.
Et puis elle rentre demain soir!

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20 Discussions on
“Tribulations d’une étudiante peu ordinaire”
  • C’est incroyable, j’ai trouvé quelqu’un qui a encore une plus mauvaise confiance en soi que moi… je ne pensais pas ça possible.
    Alors que te dire… pour ma part les exams c’était l’angoisse, le noeud au ventre, aux instestins, à tout ce que tu veux de ce genre, le bonheur… les nuits blanches, les angoisses, palpitations… you-pi ! Bref… j’ai eu mon bac avec mention à 17 ans… puis 1 an de fac glandouille puis mon BTS (avec 10,02 de moyenne… si c’est pas du repêchage de justesse ça !)
    J’étais bien sûr, sûre à chaque fois que je foirerais en beauté tout ça…

    Tu veux que je te dise ?? moi ça m’épate franchement ton parcours… pour avoir été étudiante, et maintenant maman tout en travaillant, je mesure le travail que demande chaque élément de nos vies…
    Alors je trouve ça vraiment formidable que tu arrives ainsi à concilier ta vie de maman, d’épouse, d’étudiante, et tout ça avec brio !
    Moi je dis : clapclapclap la mite !!

    Merci aussi de tes com’ (et oui, en plus tu as une vie d’internaute et de blogueuse !)
    Bisous, Karen

  • et bien dis donc, on peut dire que ça te prend vraiment la tête toutes ces histoires!!! mais quel stress!!!!
    J’espère que tu pourras enfin souffler après l’annonce de tes (bons) resultats car il faut vraiment que tu prennes confiance en toi et en tes capacités!

    Pour moi, j’ai eu beaucoup de chance: une année de fac en bio-physico-chimie à strasbourg: 40 dans la promo, et je vivait chez mes parents = pas un cours de loupé et une première année validée… donc malgré le stress pré-exam, j’etais assez sure de moi
    par contre, la fac c’était pô pour moi, j’ai integré un IUP de nutrition = controle continu, pas trop de stress!

    après bac +4, DESS de management des achats… et là, un stress MAXIMAL… t’imagines même pas (euh si, je crois que tu vois) je me retrouvais avec des gens d’ecole de commerce qui avaient toutes les bases en eco!!!
    Et resultat… modeste… MAJOR DE PROMO (ouais, je les ai tous niqués!!!)

    bises à toi, je suis certaine que ça marchera, et bisous à mouflette!!!

  • Ben dis donc… Qu’est ce que c’est que cette image de toi que tu as ?? Tu as 28 ans, une mouflette et tu es arrivée jusque là dans tes études, et tu te trouves pas intelligente ?? Je peux te dire que quand tu l’auras eu ce master (parce que oui, tu l’auras, faut pas me la faire à moi, le coup de « je révise, je retiens rien », etc., parce que quand je te vois parler avec enthousiasme de l’arrêt je-sais-pas-combien sur facebook, je me dis ah ouais quand même), faudra bien que tu finisses par admettre que tu es sacrément intelligente (eeeeh oui).
    Par contre, pour l’humour de Thierry Lhermitte, là, je peux rien dire, mouhahaha…
    Sinon, moi, disons que je te critique, mais je suis un peu comme toi, en fait « ah la laaa, je me suis trop plantééééée, sur ce coup », et je finis avec un 18 (???), bon le prof m’aime bien mais quand même…

  • Dis, on monte un club de l’auto-dérision pour les nulles?? Et de l’impression d’être une imposture en permanence alors que pas du tout ? Bravo en tout cas pour ton courage, se remettre en question à ce point, c’est une belle preuve de ténacité (et d’inconscience? au moins, ça paie!), non?? bizz

  • Boh non, Georges Sand aussi, elle a repris sa thèse sur le « tard »..
    Y’a pas de mal..
    Je vous admire.. Moi je n’aurais pas du tout le courage de me remettre aux études..

  • @Karen: Merci, c’est gentil! Si j’ai 10,02 là, je sauterais de joie (pendant 3 secondes!)

    @Lorele: Oui, je vois très bien pour le stress ;o)
    Et ouhaou!! Major en DESS, bravo!!
    Sinon, non, franchement, je me suis plantée en beauté là… Mais tant pis :o)

    @Plouf: Merci pour l’humour de Lhermitte, je note, et je retiens :op
    Sinon, c’est gentil, mais non, je suis pas top intello, et puis l’arrêt dont je parle, n’importe quel juriste en première année le connait (sisi!). Et puis on est un peu toutes pareilles. Sauf que moi je suis vrai-ment nulle!! :op

    @Lamouette: Bon, ça va dis, j’aime pas trop qu’on se moque hein!! Mais bon, je suis quand même ok pour écrire un « pour les nuls » version auto-dérision!
    Non, ça paie pas trop, mais tu as bien cerné ce sentiment d’imposture permanent :o)

    @Emanu: Geroges Sand (qui a le même prénom que moi, en passant), elle passe une thèse, elle… C’est quand même un poil plus prestige qu’un master, à 28 piges ;o)
    Et si ça peut te rassurer, j’ai plus trop le courage de continuer… Je voulais passer le concours d’entrée au CRFPA, ben, j’abandonne pour le moment, le stress finit par trop me tuer…

  • Tout pareil, j’ai toujours cru avoir tout raté et au final, tout réussi, les exams comme les entretiens d’embauches etc etc. Je peux faire partie du club ou c’est pas mixte ?

    Je suis sûr que tu auras d’excellents résultats (comme dab).
    L’oiseau

  • ah ben voilà… la fac de Toulouse m’a écoeurée des études… [et puis, j’ai choisi l’option boulot, je ne supportais plus de rester à la maison… plein de bonnes excuses, quoi…]

  • tu t’en sors très bien ! et avec ta mouflette en plus!! c’est marrant, j’ai fait aussi une licence aes 😉 sauf que moi je me suis bien plantée..

    bisous^^

  • *** Sors de sa caverne ***

    Bonjour, je m’appelle Gazelle, 26 ans bien entamés, Bac + 3, 3 ans de taff par la suite, et de nouveau étudiante depuis un an. (Tu le sais maintenant je crois :p)

    Et que ça me saouleee, entre le stage, les cours et le taff..

    J’ai calculé qu’il me reste un an là, puis après hop licence pro alternance, puis ensuite (beaucoup moins contraignant cela dit), DU nutrition. (Je veux me pendre en vrai).

    Je pense que je t’aurais rattrapé. BIEN même.

    Tiens moi aussi j’ai eu un 20 en physiologie récemment, j’ai cherché la caméra 😀

    Comme toi maintenant, je suis je m’en foutisme avec les partiels, mais dans ma chance je suis du genre à faire de la synthèse efficace en un coup d’œil et j’imprime une page en quelques minutes (quand j’ai envie).

    Bon là stage et taff la semaine qui arrive, et lundi dernière journée de partiels \o/

    ** Repars dans sa caverne de révisions**

    ** Et accessoirement au lit ***

    Un jour je gagnerai ma vie comme une grande \o/

    Bises 🙂

  • Quel parcours, c’est dur de reprendre des études, moi pareil sauf que en L3 la moyenne d’age n’est pas de 23 24 ans, j’en ai 25 je serai contente mais de 20 21 ans…du coup gros écarts, du coup je hais les cours la fac et tout le reste, je passe je sais pas comment en allant aux partiels en me disant la fac j’aime pas l’école cest pas pour moi faut que je bosse…
    mais je vais continuer en Master toujours dans cette ville que je hais !!

    Toulouse c’est chouette, c’est beau !
    Je sais pas si je fais le bon choix de continuer mais bon avec une licence, que faire ?

    JE vais suivre ton blog, que j’ai découvert par les liens de Manu…

    Bon courage bises !

  • Ben, moi, je suis le péquin. C’est moi qui rassure les autres (« mais non, tu bosses comme une malade, tu ne vas pas te planter ! ») et qui finis au rattrapage quand ils ont 16. Triste monde cruel.

  • ah ben je suis dans le même cas que toi, ce qui m’a poussé à arrêter ma licence 😉 et même là je dois reprendre les cours, j’me dis que j’en suis pas capable.. donc pour rep à ta question : je travaille chez quick en attendant de reprendre les cours.. et je dois faire un bp libraire en alternance..

    et ne t’inquiète pas pour ta fille, t’as encore du temps devant toi, même si je sais que ça passe vite.. et puis elle ne sera pas forcément comme moi à quitter le domicile familial à 18 ans..

  • @Bluebird: Mais si, vient, on veut même bien des pingouins!! (rapport à ton pseudo d’oiseau, loin de moi l’idée de t’insulter. Et puis, j’aime bien les pingouins! ;o))

    @Daydreamer: C’est clair, c’est la torture… Je me trouve pas mal d’excuses pour ne pas aller passer le concours CRFPA maintenant!

    @Marie-Laurence: T’as fait une licence AES où? C’est quand même bien difficile, cette filière, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire… E on est très peu reconnus, alors qu’on a du mérite, c’est hyper vaste et précis à la fois… Merci en tout cas :o)

    @Gazelle: Toi, c’est pa pareil, t’as travaillé entre temps… Et t’as été prise dans un truc hyper sélectif… Et pis, j’ai un esprit d’analyse, mais j’arrive plus à apprendre par coeur, ça me saoule trop. Et le droit, quoi qu’on en dise, c’est QUE du par coeur (et de la méthode, mais là, ça va, je me débrouille!)
    Enfin, tu déchires tout! :o)

    @Choupichat: Bienvenue!!! C’est quoi ta ville? Faut bouger! Vient à Tlse, des fois, même qu’il y a du soleil pendant plus de 5 minutes!!!

    @Camille G: J4ai peine à le croire… Et au pire, t’as que 22 ans, t’es hors concours pour être une brêle!! :op

    @Xelou: Ben, j’espère que Mouflette ne sera ni comme toi (partir à 18 piges, non mais quelle idée!!) ni comme moi (partir à 17 piges et avoir un gamin à 19, même si c’est le pur bonheur, j’aimerais qu’elle fasse sa vie avant)
    Sinon, bon courage pour ton parcours!
    Finalement, je suis trop wonderwoman de pas avoir abandonné en fait! ;o)

  • Ouais, j’ai quand même peur de me retrouver à la repêche, alors j’ai décidé de foutre un dernier coup de collier là 😀 (Toi t’es quand même en master 😀 et chapeau quoi, t’es parti presque de rien, j’admire!)

    Puis après on ira se saouler au vin pour fêter tout ça \o/

  • licence aes à bordeaux 4 ! heureusement que la suite n’existe plus en 3ème cycle parce que c’était pas fait pour moi… mais c’est clair que c’est difficile et injustement peu reconnu.
    bon courage pour la suite;)

    bises

  • C’est plutôt moi qui me sens nulle quand je lis ton parcours. J’ai beaucoup redoublé à la fac pour n’avoir qu’une licence (pas toujours de ma faute certes, dans ma fac, certains diplômes étaient donnés à la tête de l’étudiant) et après deux tentatives ratées au CAPES (j’avoue que les maths pures, c’est pas mon truc et j’ai pas bossé comme j’aurais du), j’ai décidé de commencer à bosser. Et maintenant que j’ai mes 3 ans d’expérience et pourrais passer le capes interne, j’apprends que le gouvernement va probablement exiger bac+5…

    Alors tu n’as vraiment pas à rougir. Crois-moi, beaucoup voudrait avoir réussi comme toi. Moi comprise.

  • Tiens, moi aussi j’étais du genre à dire que j’avais tout raté alors que j’avais toujours minimum 15 …

    Enfin moi, après mon DUT et après avoir fait un stage, je n’ai plus eu envie de retourner à l’école…

  • C’est vrai la confiance en soi, je ne suis pas une spécialiste, bien au contraire, mais je peux te dire qu’avec un tel parcours tu peux être fière de toi !

    Je te souhaite d’avoir réussi tes exams et vivement les résultats !

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