Le discours d’un roi

« Le discours d’un roi », un film de Tom Hooper , avec Colin Firth, Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter (et Dumbledore aussi). SOrtie le 2 février 2011.

Je vais te passer les détails de mon invitation à une avant-première. J’ai très très envie de crâner, mais ça va t’embêter…
Sâche seulement que l’ouvreur a dit « Ha, c’est vous…? Heu, La Mite Orange? », et que je me maudis d’avoir choisi un pseudo totalement insortable.
Et qu’avec La Bande à Jules, on a été très désapointées devant l’absence de Champagne et de petits fours…

Maintenant que j’ai bien crâné sans en avoir l’air, je peux passer au speech du film (auquel j’ai été invitée en avant-première, au cas où t’aurais pas compris).

Le topo, donc:

En 1934, Albert ou Bertie pour les intimes (et le papa de l’actuelle Reine d’Angleterre) a un petit problème d’élocution.
Il est un peu bègue, et c’est pas terrible pour lire les discours de son papa (Geroges V, siouplé!) à la radiophonie.
Bertie a tout essayé pour guérir son mal, même s’étouffer avec des billes, mais rien n’y fait.

Sa femme, désespérée de voir son mari très malheureux et incapable d’aligner deux mots en public, va trouver un orthophoniste underground, avec lequel Bertie va accepter d’être traité.
Les méthodes de Lionel Logue son peu conventionnelles, sa façon de s’exprimer à un membre de la famille royale non plus, mais peu à peu, les deux hommes vont se lier d’amitié et Bertie va pouvoir devenir un Roi Georges VI qui s’exprime correctement.

 

Le film nous plonge au coeur d’une page de l’histoire que nous connaissons peu (enfin, je sais pas toi, mais moi, je ne connaissais pas), l’abdication du Roi Edouard VIII qui succède à Georges V mais qui n’est pas à la hauteur de ses fonctions monarchiques (et qui se tape une nana divorcée², américaine en plus!)
Le rôle de Georges VI dans la seconde guerre mondiale est peu abordé, mais il est bon de savoir que c’est lui qui a motivé le peuple anglais à la rébellion contre l’Allemagne de Hitler. Il était « La voix de la résistance ».
Un Roi qui ne paye pas de mine mais qui en impose tout en discrétion!

Le sujet principal est plutôt la relation qui se créé entre le futur monarque et son orthophoniste.
Les dialogues sont excellents, les accents savoureux (Anglais et Australien, le pied!), le jeu des acteurs est fin et précis. C’est un petit joyau à ce niveau là, très appréciable.
Helena Bonham Carter (qui est la femme de Tim Burton, tu t’en fiches mais j’aime bien étaler ma non-science) est très juste, tout en discrétion.

La musique est superbe (L’ouverture des Noces de Figaro, forcément! :-), et tient une place importante et délicate. Les mots qui ont du mal à sortir intensifiés par la musique, qui, elle, ne laisse aucune place à l’hésitation.

Le duo d’acteurs est beau. On rit, on est ému, on accompagne ces deux hommes, tous deux exceptionnels, l’un par son destin et sa pugnacité, l’autre par sa bonhommie et son enthousiasme débonnaire.

Et pour une fois, un film avec le mot « Roi » dans le titre qui ne se passe ni au Moyen-âge, ni au XVIII° siècle, ça change!

Je te mets la BA en VO, parce qu’en Français, c’est pas terrible si tu veux mon avis…

Un beau film, donc.
Instructif. Magnifique par les images et les décors. Les prises de vue donnent une belle intensité à l’ensemble.
Un chouette moment entre rire, sérieux et émotions.

Je mets la note de 7/10

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