De la perfection imposée de la mère moderne

Oui j'adore Klimt, il résume tout!

(Cherche pas  le titre, j’aime bien quand c’est accrocheur et désuet…)

Depuis la naissance de MissCouette, j’ai le temps de lire pas mal de magazines, de blogs, de livres, concernant la maternité, le maternage, ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire du tout.

Et là j’arrive à saturation, en fait.

La femme est un loup pour la femme, punaise!! (Je ne sais pas être vulgaire, vois tu, mais sinon, j’aurais dit « put*** » et ça aurait été moche).

Etre mère (curieusement, le père, lui, on vient pas lui casser les roudougnettes!) aujourd’hui relève du sacerdoce.
La mère moderne doit, pour ne pas être classée dans les « mères indignes » rentrer dans tout plein de petites cases sous peine de se voir juger, critiquer, dénigrer et j’en passe.

Aujourd’hui, la bonne mère doit allaiter. Et pas qu’un peu! Elle doit allaiter plusieurs années pour gagner son insigne de bonne mère.
Elle doit aussi porter son bébé tout contre elle et y prendre plaisir.
Elle doit rester au foyer pendant plusieurs années aussi. D’une, pour pouvoir allaiter son bébé « à la demande ». De deux parce que la bonne mère ne supporte pas d’être séparée de son tout petit et elle vit pour lui. Elle doit le dire, son bébé, c’est sa vie, elle doit aussi dire à quel point c’est chiant, un gamin, pour bien exprimer le sacrifice qu’elle fait. Oui, c’est dur, ça relève de la torture parfois, mais je le fais parce que je suis une bonne mère et une bonne mère se doit de faire fi de ses ressentis au profit du bien-être de son enfant et de lui seul.

La bonne mère obligée de travailler doit se plaindre de cette situation et n’y trouver aucun bénéfice personnel. Travailler alors que bébé est à la crèche, voilà la souffrance de la femme moderne…

Je ne juge pas ces femmes, loin de là. Je suis, à bien des égards, dans la catégorie « mère parfaite ». Enfin, non, j’en suis sortie depuis que j’ai décidé de sevrer ma fille à 8 mois d’allaitement maternel. Là, je suis devenue une mère atroce qui file des biberons remplis de poison à son pauvre bébé. Le pire étant que je ne culpabilise pas. Oui, la mère parfaite doit culpabiliser pour tout, c’est sa règle d’or.
Je suis à la maison pour m’occuper de mon bébé, je la porte, mais pas que… Je suis heureuse de passer du temps avec elle, mais j’aime bien aussi la coller une journée chez sa mamie pour aller m’amuser à Paris.
Le tout sans culpabiliser (donc je suis une très mauvaise mère )

Bref, je pense à toutes ces femmes qui, obligées ou non de reprendre le travail, laissent leur enfant à la crèche et ne le vivent pas mal. Je pense à ces femmes qui pour x raisons et en premier lieu l’envie inexistante, n’ont pas allaité leur bébé. Je pense à celles qui refuse de « porter » leur bébé et préfère les balader en poussette. A celle qui vont au boulot le matin en souriant, parce qu’elles s’y épanouissent et n’ont pas envie de sacrifier leur évolution professionnelle au profit de leur « maternité ».

Ces femmes là, aujourd’hui, sont considérées comme des sous-mères. Des femmes qui ne sont pas vraiment des mères parce qu’elles ne trouvent pas leur épanouissement QUE dans la maternité.
Les jugements auxquels elles sont confrontés quotidiennement, les remarques acides, les regards déplacés…

Un combat est toujours mené au détriment d’un autre.
Il y a 30 ans, la femme menait une bataille justifié pour acquérir la liberté. Ce combat est passé par le biberon, la crèche, le travail, l’occupation de hauts postes à responsabilités…

Aujourd’hui, le combat est mené, à raison, pour que les mères qui aiment plus que tout passer du temps avec leur bébé puissent allaiter (des mois, des années) sans être jugées, qu’elles puissent passer du temps à la maison sans être critiquées, qu’elles puissent porter, cododoter et « materner » en paix..
Au détriment de celles qui font d’autres choix, et qui ne méritent pas moins le respect.

Il y a 6 mois, j’étais une « mère parfaite », ne voyant sa vie qu’à travers le prisme de la maternité. Aujourd’hui, mon bébé n’en est plus tout à fait un et mon regard a changé, mes envies aussi.
Chaque femme est un jour une mère « parfaite » puis le lendemain susceptible de devenir une « mauvaise » mère. Elle n’en est pas moins une mère, folle de ses enfants. Même si elle n’a pas envie de se sacrifier pour eux (soit dit en passant, je ne crois pas connaître un seul enfant qui remerciera sa mère d’avoir fait sa vie en fonction de lui…).

J’ai du mal à saisir cette dichotomie, les « maternantes » d’un côté, les « working mum » de l’autre… Comme si l’essentiel était là, comme si chacune détenait la vérité et devait l’imposer à l’autre… Comme si on ne pouvait pas être les deux…

Rendez-vous sur Hellocoton !

Vous aimerez aussi :

106 Discussions on
“De la perfection imposée de la mère moderne”
  • Je comprends très bien cette difficulté. La mère doit être parfaite. Ben non, elle est humaine. Quand je serai mère, j’aimerais être comme ma belle-soeur : elle allaite, prends un congé de six mois, reprend son travail avec plaisir, refait un bébé, allaite, arrête six mois et a hâte de reprendre son travail à la rentrée. Elle est femme et mère, se fiche de ce que l’on pense, vit sa vie et ses enfants sont très bien élevés, heureux et beaux (normal, ce sont mes neveux). Qu’on fiche la paix aux futures et jeunes mères, elles n’ont pas déjà assez de raisons d’être stressées?

  • Pour ma part je regarde autour de moi et je ne vois que des mères qui font ce qu’elles veulent de leur enfant. ^^ Tu devrais peut être moins te fier à ce que tu lis et aller à la rencontre des mamans réelle. Pas celles qui sont sur la toile. Ces mères là sont pas informées du tout de tous nos chischis et elles s’en passent très bien.

    • Oui tu as raison, je ne sors jamais et reste cloitrée chez moi devant mon PC…
      Je vois des « vraies mères » je regarde parfois des émissions à la TV (très rarement, ça me gonfle), je lis des magazines (de plus en plus rarement aussi), je discute avec les femmes enceintes ou les mamans qui m’entourent. Et c’est ce même constat amer partout. Quoi qu’on fasse, on est jugée, critiquée.

      Et crois moi, ayant eu un enfant à 19 ans, les jugements et les critiques, je les prenaient ne plein gueule. Faut arrêter de croire qu’on vit dans un monde rose bonbon!

  • Bah moi j’en ai marre que la catégorie des mères qui allaitent longuement, qui préfèrent être avec leur bébé qu’au travail, qui aiment porter leur bébé etc, soit la nouvelle cible à abattre.
    Sérieusement et si on arrêtait juste les billets qui montre d’un doigt accusateur les mères de telle ou telle catégorie ? Et si on arrêtait les catégories ?

    Rien contre toi hein, juste je sature un peu là.

    • Moi aussi mais bon, c’est une réalité.
      J’ai allaité ma fille 8 mois (donc c’est pas tout à fait un allaitement court) je la porte encore, je reste à la maison pour m’en occuper parce qu’aller au travail et me séparer d’elle m’est impensable. Pour ça que j’ai fait mon billet de cette façon. Je l’aurais fait dans l’autre sens, on m’aurait accusée de jugement et d’intolérance.
      Alors que ce n’est pas vraiment le message que je souhaite faire passer.
      Quoi que l’on fasse, on est jugée. On allaite 8 mois, d’un coté il y a celles qui te sorte que c’est malsain d’allaiter si longtemps. De l’autre celles qui te disent que 8 mois, c’est vraiment pas assez.

      Après, je reste persuadée que quand tu « donnes ton temps » à ton bébé, tu culpabilises beaucoup moins que quand tu choisis d’autres voix. Une mère qui allaite, qq soient les réflexions qu’elle se prend, elle s’en fiche parce qu’elle sait qu’elle donne le meilleur. Quand tu choisis le bib, tu sais que tu donnes qq chose de moins bon, et même si tes raisons sont les meilleures du monde, tu dois culpabiliser à la moindre réflexion… Je ne sais pas si je suis claire.

      Perso, je culpabilise de ne pas bosser dehors, de ne ramener que peu d’argent, de ne pas me sentir utile à la société. Faut dire que passé 6 mois, passer du temps avec son bébé c’est pas hyper bien vu. Mais je crois que je culpabiliserais mille fois plus de ne pas passer ce temps à m’occuper de mon enfant, de râter de bons moments. Pour Mouflette je l’ai vécu, les réflexions à la con « Mais au lieu d’étudier, tu t’occupes pas de ta fille? » et ça me ravageait, même si j’étais contente de mon choix et que ne pas voir ma fille plusieurs heures d’affilé n’était pas spécialement une déchirement. On vit plus mal ces réflexions là que les autres, je pense.

      • Bah écoute c’est peut-être moi qui suis pas réveillée mais j’avais pas du tout compris ton billet dans ce sens-là !
        Du coup j’ai mieux compris ce que tu essayes de dire.

        Ma réaction est due au fait qu’en ce moment tout le monde se montre du doigt, se tire dans les pattes, se justifie, se déculpabilise et essaye d’entrer ou de sortir d’une case et j’avoue ça me lasse un peu.

        • Tout pareil, j’avais pas compris tout de suite (faut pas m’en vouloir, je n’ai bu qu’1 café ce matin!).
          Pareil également pour le 2ème paragraphe, ça ne fait que peu de temps que je lis des blogs des mamans et autant j’apprécie qu’une blogueuse dit ce qu’elle pense sur SON blog (c’est encore la moindre des choses merde!), autant je reste souvent scotchée quand je vois tout le monde se montrer du doigt et se tirer dans les pattes dans les commentaires! Ca fait 8 ans que je suis maman et j’ai encore pas trouvé à quelle case je correspond d’ailleurs… 😉

  • J’ai eu cette discussion avec une amie il y a quelques jours et je suis entièrement d’accord avec toi. La mère parfaite c’est un prétexte pour te culpabiliser dès que tu ne fais pas comme les autres voudraient (d’ailleurs, qui sont ces « autres » ?). A partir du moment où la mère et le bébé sont épanouis, où est le problème ? Je me vois plutôt en future « working mum » ; je ne doute pas que poser mon bébé à la crèche me brisera le cœur mais c’est comme ça que je vois les choses. Après, chacun a sa vision de la maternité et, il y a autant de mères parfaites que de mamans tout court (bon, à part celles qui abandonnent, frappent ou négligent leurs enfants, bien sur !).
    Bravo pour cet article qui restera longtemps d’actualité je pense

  • Un tres bon billet. Perso je DOIS travailler mais c’est a contre coeur et c’est très dur. Mais je me dis que ma fille est bien gardé par sa mamie, qu’elle s’en occupe bien et ça m’aide beaucoup.
    J’ai le sentiment qu’on est jamais plainement satisfaite, les mamans qui sont à la maison depuis longtemps on des envies d’evasions, et celles qui travaillent on le sentiment de louper des instants précieux avec bébé…

  • Mère ou pas, je pense que le problème c’est la pression permanente exercée sur les femmes. Et je trouve que les premières à exercer cette pression ce sont les femmes entre elle.
    Du coup c’est difficile d’avoir des repères ou d’affirmer ses choix et envie quand entend en permanence comment on devrait être pour être quelqu’un de bien.
    Enfant on nous conditionne à être une petite fille parfaite, ado il faut qu’on soit aussi belle que les copines et aussi douée en classe, jeune adulte on doit réussir dans nos études et trouver un futur époux, une fois l’homme trouvé on doit faire un beau mariage et bien s’occuper de son mari, être mince, avoir une vie intime épanouie et en même temps on doit trouver un bon job dans lequel on doit s’épanouir et bien gagner sa vie… Etc… Je caricature mais c’est souvent ce que je vois.
    Une fois que l’on est mère on nous met la pression encore une fois pour être une « bonne mère ». C’est triste à dire mais j’ai l’impression que malheureusement c’est une étape dans la pression que subit une femme dans sa vie.

    Ps: pas facile d’ecrire tout ça avec mon téléphone j’espère que c’est lisible!

    • C’est très lisible.
      Je pense exactement comme toi.
      La pression. Avec en plus, dans la maternité, cette ambivalence très difficile à gérer. Qu’on retrouve dans d’autres domaines (le mariage, le choix de faire des enfants ou non, le choix du job) mais qui est exacerbé quand on a des enfants.

  • Quand à moi je vois aussi des mamans qui font des gosses pour les allocations, parceque c’est ce qu’on attend d’elles, mais qui sont loin de vouloir ce qu’il y a de mieux pour leur enfant. Ou alors qui n’ont entendu de tout les bons conseils que celui qui dit que les enfants sont épanouis quand la maman l’est aussi et que donc elle ne doit se priver de rien. Du coups elles trainent leurs gosses partout: faire du shopping toute la journée, en soirée enfumée etc… et qui leur aboit dessus quand le gosse fait mine de manifester son ennui.

    Quand à la mère parfaite qui doit arréter de travailler: tu peux garder ça pour les hautes sphères parceque moi d’ou je suis la mère parfaite a plutôt intérêt à reprendre le travail fissa, d’abord parceque les allocations et le salaire du mari ne sont pas suffisant pour vivre et ensuite c’est impératif si elle veut avoir l’espoir de garder son job ou une expérience professionnel pour ne pas rester sur la touche et donc ne pas pouvoir assurer un minimum les études de ses enfants.
    Après celles qui éventuellement arrêtent, ce sont celles qui gagnent si peu que de toute façon leur salaire ne suffira pas à couvrir les frais de garde des enfants et donc dans ce cas ce n’est pas l’intérêt de l’enfant qui prime, mais l’interêt économique.

    Bref ce mythe de la mère parfaite c’est un truc pour triturer les neuronnes de celles qui ont du temps pour ça ;-p

    • Je crois qu’on a toutes le temps pour se prendre la tête et culpabiliser. J’ai comme l’impression que c’est intrinsèque…

      Après on peut faire le choix de ne pas travailler même si économiquement on en pâtit un peu.
      J’ai entendu des centaines de réflexions quand j’ai repris mes études plutôt que de chercher un travail pour ma fille aînée. Comme quoi j’étais irresponsable, on m’a réellement traité de mère indigne, je ne l’ai pas inventé. C’est très difficile de continuer avec ce choix qu’on pense le bon alors que l’entourage (et je n’étais pas sur le web à cette époque, je parle du vrai entourage) pense que c’est égoïste et irresponsable.

      Et même si j’ai aussi trouvé des personnes pour m’encourager (les profs notamment, à qui je dois beaucoup), ce n’est pas facile d’avancer avec cette sensation d’être une mauvaise mère… Je porte cette croix, je ne suis pas certaine d’être la seule.
      Pour ma 2° fille, j’ai « fait tout comme il faut », mais je culpabilise encore. Et je ne pense pas être une âme isolée.

  • Je pense un peu comme la mère Cane et Maman sur terre. A part quelques querelles entre blogueuses je ne vois pas ces querelles et jugements dont tu parles dans ma vé de tous les jours…

    Et je sature tout pareil 🙂

    • Ben là en l’occurence mon billet ne part pas d’une « querelle entre blogueuse » (et j’ai envie de dire, à part une blogueuse, il n’y a pas vraiment de querelle avec les autres). Il part de discussions avec des copines à moi, mamans ou futures mamans et qui se voient juger et critiquer par leur famille (la critique vient souvent de là)

      Ensuite, comme je disais à Cleanette, des jugements, j’en ai connu et pas qu’un peu. Et on ne se privait pas pour m’en faire part directement.
      Des réflexions sur l’avortement que j’aurais dû effectuer, sur mon irresponsabilité, mon égoïsme, mon indignité. D’une, encore aujourd’hui, j’en souffre. Même si ma fille va parfaitement bien, j’évolue avec l’idée que je n’ai pas fais tout ce qu’il fallait pour elle. Et ne viens pas me dire que personne n’y peux rien si je culpabilise, la culpabilité, on me l’a ancré à force d’insultes et de réflexions.
      Pour ma seconde fille, de fait, je reçois bien moins de réflexions, sans doute parce que je rentre plus « dans les clous », mais il se passe rarement une semaine sans qu’on me demande quand est ce que je vais reprendre le boulot. Ou pourquoi je laisse ma fille manger à la cantine alors que je n’ai que ça à faire vu que je suis au foyer… L’ambivalence et la critique, et pas sur blogs.

      Et même, quand j’ai ouvert mon blog, j’ai eu l’impression d’une tolérance et d’un respect que je ne trouvais nulle part ailleurs.
      Sauf le sujet de l’allaitement qui me semble très polémique uniquement sur internet, tout le reste, ce n’est pas une vision de mon esprit!

      • Non sans doute, je trouve ça très dommage et j’ai du mal à comprendre les gens, j’ai la chance de ne subir presque aucune critique, pourtant j’allaite ENCORE et j’ai arrêté de travailler, y aurait matière à critiquer !

  • Il faut essayer de se protéger, de se mettre à l’abri de tout ça tout en continuant de s’informer sur les choix qu’on peut faire…
    Moi, je suis devenue assez hermétique à toutes les critiques, je vois bien que mon bébé est heureux (il rigole tout le temps !) et c’est tout ce qui compte !
    (je n’ai pas allaité, je ne le porte pas en écharpe DANS ma maison, je n’ai pas fait de cododo, j’aime ma liberté, et je ne crois pas être une mauvaise mère pour autant :D)

    • C’est parfois difficile de se mettre à l’abri des critiques. J’avais aussi fait ce choix pour ma fille, ne plus écouter les critiques et avancer. Et c’est ce que j’ai fait. Mais ça blesse quand même.
      Pour la 2°, je me croyais blindée, mais en fin de compte une critique ça fait toujours mal… 😉

      et non bien entendu, tu n’es pas une mauvaise mère!
      J’ai écris un autre billet là dessus, mais il était trop larmoyant pour que je le publie. J4aurais peut être du m’abstenir de publier celui là aussi… :p

  • Parce que mère ou pas, les femmes, plus que les hommes je pense, on besoin de clan, d’ appartenance, de conflit. J’ ai toujours travaillé qu’ avec des femmes et il y a toujours eu des groupes, des disputes, des critiques. Ca commence des le lycée avec celles qui sont en vue et les autres, Ca continue au taf avec les grades, les salaires. Même sur le blog il y a des groupes, des gens qui se tirent dans les pattes ( n ‘est ce pas ;- ), on n’ est jamais tranquille nulle part. Et alors quand on est mère c’est le pompon. La jalousie, le jugement, les etiquettes et si on jetait tout ça aux orties.

    Si j ‘ étais un mec, j’ aurai déjà pété des gueules c’est moi qui te le dir

  • Je ne savais que tu avais été mère à 19 ans. Je n’ai découvert l’univers des blog qu’il y a très peu de temps. Justement. On peu être femme et mère et épouse et tout ce que l’on veut être dans la vie. Il suffit de le vouloir très fort et d’y croire. Oui il faut croire en soit dans tout ce que l’on fait. Après tout le monde subit des critiques mais on doit savoir faire la part des choses. Savoir entendre et comprendre finalement ce que l’autre a voulu dire. Faire le tri et ne garder que ce qu’il y a de bon pour nous. Le reste c’est comme pour tout. On oublie^^.
    Pour ma part. Les mamans que je côtoie ne lisent pas de magazines enfants, ne tiennent pas de blog ne parlent pas très bien français. Elles ont toutes plus de 5 enfants et s’en occupent comme elles peuvent. Elles sont aimantes et je pense que cela résume le rôle de tout parent. Aimer son enfant.

    • Aimer son enfant et faire au mieux de ce que l’on peut. (Nan parce que t’as des femmes qui aiment leur enfants et qui les maltraitent tout de même…)

      Pour les critiques, je ne crois pas avoir fait preuve d’interprétation. Quand une femme se permet de te dire « Mais si vous travailliez au lieu de faire mumuse (mes études étaient un grand amusement) vous vous en sortiriez mieux! » je crois que le message est extrêmement clair.

      Je pense que les jugements font mal quand on ne les pense pas totalement injustifié. Quand on m’a dit (un million de fois) que j’aurais dû avorter, jamais je n’ai remis en cause mon choix. Mais quand on m’a dit que c’était égoïste de reprendre mes études, j’ai douté. J’ai continué mais je savais qu’il y avait une part de vrai…

      • « faire mumuse » comme si les études c’était « rien ». Reprendre ses études alors qu’on est une jeune mère c’est tout sauf faire mumuse. C’est au contraire vouloir s’améliorer soi même pour son bien et le bien futur de son enfant. Je me pose moi même cette question pour la rentrée prochaine. J’aimerai bien refaire un Master. Why not.
        Tu aurais peut être du mieux analyser cette (c****) …hem femme. Elle considère que les études c’est faire mumuse? Soit c’est une frustrée du cul…elle n’a pas fait ce quelle voulait de sa vie et te reproche de faire ce choix qu’elle n’a pu faire. Soit elle ignore la difficulté que c’est de concilier étude et maternité.
        Tu mets le doigts sur une réalité qui ne doit pas être résumée à la maternité. Seule la vérité fait souffrir. Quand quelqu’un te pique la ou tu doute de toi et bien cela te touche c’est normal. Mais c’est à toi de te blinder.

  • J’ai 27 ans et je n’ai pas d’enfants parce que 1) je fais passer mon boulot avant 2) on est bien à 2 3) on n’en a pas spécialement envie. Et là, t’as les mères parfaites qui me regardent soit comme une folle / extraterrestre (parce que je passe à côté de quelque chose de merveilleux, tu te rends compte!!!!!) soit comme une sous-femme parce que selon elles, c’est notre taf de faire des gosses…
    Il ne faut pas culpabiliser, et surtout, ne pas oublier qu’être mère ne signifie pas la mort de la FEMME!

  • Je pense que part ce billet tu mets en avant ce que ressente beaucoup de maman… moi aussi je veux être une mère au top pour mes enfants mais aussi m’éclater dans la vie !

  • perso je pense qu’on est une bonne/mauvaise mère qu’aux yeux des autres. Mais voirs avec les yeux des autres ne nous feras jamais avancer, seul nous savons se qui convient à notre famille, se qui nous convient en tant que mère.

    perso je pense être une bonne maman pas parfaite car comme j’ai du deja te le dire je prend du temps pour moi et c’est du temps que je ne consacre pas à mes amours. Mais ils sont heureux d’être aussi sans moi defois et c’est pour mieu se retrouver ^^

    donc oui j’ai alletée mon fils et je m’en fou si les autres mamans ne souhaitent pas le faire se sont leurs choix, leurs mentales, leurs vies.

    Non ils n’ont pas été porter en écharpe et alors? ils ont eu des couches lavables ET jetable ^^

    oui ils ont eu du bio leurs premieres années, des chanceux ? surement mais je ne jetterais jamais la pierre à une famille qui n’aura pas fait les mêmes choix que moi, qui sont anti couche lavable car on est pas des moutons et on est tous différents.

  • Je trouve que tu forces un peu le trait. C’est peut-être volontaire, ce côté caricatural, pour exprimer ce que tu ressens.
    Moi je ne me retrouve dans aucune des deux catégories. Je porte toujours mon fils de bientôt 20 mois, je l’allaite toujours également, nous signons, etc……on peut me qualifier de « maternante » (ce qui est un terme faux, car le papa est tout aussi maternant que moi!)
    Je travaillais jusqu’à il y a 3 mois, mais je me suis fait virer (parce que j’avais eu un bébé!!). Eh oui, ça me pesait de passer 12h00 par jour loin de mon petit qui avait 3 mois quand j’ai repris. C’est vrai, pendant ma pause déjeuner, je pouvais poser mes fesses sur un tabouret sans être dérangée toutes les 2 minutes, contrairement à ce qui se passait à la maison. Mais ce petit plaisir ne compensait pas la déchirure que je ressentais loin de mon bébé. Je pense que pour ressentir cette souffrance, il n’est pas besoin d’allaiter longuement ou de porter son enfant.
    Depuis 3 mois, je suis à la maison. Je rattrape le temps perdu avec mon fils, je suis heureuse, mais, malgré l’étiquette « maternante » j’avoue que j’aimerais reprendre vite une activité, avec un emploi du temps suffisamment souple pour profiter de mon fils. Je sais que j’ai BESOIN d’exister en dehors de mon rôle de maman « maternante ». Et je sais aussi que je ne suis pas seule dans ce cas, je connais plein de maman ayant les mêmes pratiques que moi qui ont besoin d’avoir une activité extérieure…..
    Je ne crois pas que tout le monde soit « fait » pour l’allaitement long, le portage, etc….. est-ce que pour autant cela fait de ces personnes de mauvais parents? Ce n’est pas mon avis!
    Après, il est vrai que quoiqu’on fasse, on est jugé. Mais ça, c’est le cas pour tous les domaines de l’existence, et pas seulement pour l' »art d’être parents ». Il faut faire avec, et être convaincu de sa façon d’élever son enfant.

    • Le « forçage du trait » était volontaire oui. Je ne fustige personne, quand on me connait ou qu’on lit un peu mon blog on sait que je suis qq’un de très respectueux. Enfin j’espère que ça se ressent.
      Je ne veux montrer personne du doigt, seulement cette « ambiance » ou « idée » je ne sais comment dire, qu’il y a des cases et qu’on ne peut pas piocher partout.

      La femme, la mère est plurielle. Les magazines, les émissions, les discours (et même les miens parfois) nous amènent à nous « catégoriser » et c’est nul.
      Un peu comme dans les féminins où on doit répondre à des tests et que les « choix » ne nous correspondent absolument pas. C’est très réducteur!

  • Moi je crois que le problème réside pas seulement dans le fait d’être mère… mais seulement d’être femme. Moi j’ai, jusqu’à présent, fait le choix de ne pas devenir épouse, mère … ai préférée me consacrer à ma carrière professionnelle et ai pour cela fait de grands choix, comme celui de quitter un de mes exs à quelques semaines des fillançailles officielles !

  • De mon côté, j’ai eu une mère « parfaite ». Qui a tellement mal vécu le fait de me laisser à une nounou à 6 mois (oui parce qu’elle avait accumulé ses congés depuis longtemps pour rester avec moi le plus longtemps possible) qu’à mes 3 ans, elle a arrêté de travailler pour s’occuper de moi. Puis n’a jamais plus eu de vie sociale. Elle n’a vécu qu’à travers moi, voulait que je reste à ses côtés plutôt que de sortir parce qu’elle avait tant sacrifié pour moi (enfin elle ne l’a jamais dit explicitement mais je l’ai suffisamment ressenti)…

    Et bien moi, en bonne fille indigne (bien que j’adore ma mère évidemment), je tiens à dire que non seulement je n’ai rien demandé mais en plus ça a été un véritable poids. Ne pas pouvoir être libre, avoir cette image de la mère sacrifiée, avoir dû me sacrifier à mon tour pour ne pas culpabiliser d’être une mauvaise fille, je ne trouve pas ça sain du tout. Je n’arrive pas à me convaincre d’avoir un enfant à mon tour parce que je ne veux pas reproduire ce schéma mais en même temps, si je ne le fais pas, j’aurai l’impression d’être une « moins bonne » mère et je vais culpabiliser à mort.

    Bref, désolée de raconter ma vie ici mais je voulais juste dire que ces femmes ne font plaisir qu’à elles-mêmes en se sacrifiant de cette manière. Et que l’enfant le vivra plus comme un poids que comme un bienfait s’il le ressent (sans compter le côté : « j’ai gâché la vie de ma mère »). La vraie bonne mère, c’est celle qui est heureuse et épanouie et de par ce côté, rend heureux ses enfants.

    • On peut aussi faire des choix sans avoir l’impression de se sacrifier.
      Je suis à la maison (pour l’instant) mais je n’ai pas l’impression d’un sacrifice, c’est juste un choix! 😉
      Enfin tu résumes tout avec ta dernière phras
      e

  • Mais tu traines avec qui pour être confronté à ce genre de gens?
    Je suis peut être dans un univers protégé, dans mon taf international mais c’est vrai que quand je bossais encore dans un milieu français je m’en prenais plein la gueule. Mais plein la gueule dans l’autre sens par contre :s

    Je comprends ce que tu écris et j’adhère tout à fait. Par contre je trouve que tu n’as décrit que la moitié du sujet. Je trouve qu’il y a tout autant de pression dans l’autre sens, imposé par les « mères indignes » que je déteste tout aussi profondément. Celles qui hurlent que l’allaitement est anti-féministe, que le portage c’est pour les africaines etc etc… Elles foutent tout autant de pression et arborent fièrement le label de mère indigne.

    Chacune des mères rentre dans les deux moules. Les mères parfaites sont soutenues par les média et les mères indignes par toutes les mères qui se révoltent en allant se cacher derrière l’autre extrémité et on les trouves sur la blogosphère féminine. Elles m’irritent d’autant plus qu’elles font tout ce qu’elles peuvent pour ne pas être catégorisées sous le label de la perfection mais qu’elle font exactement la même erreur en foutant la pression sur des nanas qui ont rien demandés.
    La mère parfaite n’existe que dans les magazines de toute façon, une telle mère est dangeureuse.

    L’un comme l’autre sont dangeureuse. Mais je suis d’accord avec une chose: les hommes, on leur fout la paix et ça, c’est du grand port nawak.

  • un beau billet ( comme souvent). a la naissance du Moustique je m’en suis pris pas mal dans la gueule : critiques et faux-conseils en tout genre !!^^
    j’ai allaité alors que personne autour de moi ne le faisait, je n’avais meme jamais vu une femme allaiter. j’ai toujours agit en suivant mon instinct. j’ai lu, échangé avec d’autres mamans, mais j’ai toujours voulu garder « le contrôle », et en fair qu’à me tête c’est mon plus beau credo !!
    alors chez nous c’est allaitement parce que j’adore ça, c’est pratique et câlin. cododo parceque j’adore avoir mes bébés contre moi et pour allaiter la nuit ya rien de mieux, ptits pots maison parceque j’aime cuisiner et c’est parfait pour perdre du poids après la periode « potatoes » … couches lavables pour les economies et parceque je trouve ça trop joli !!^^
    bref, j’aime pas les cases de « maman-nature », « bonne-mère », « mauvaise-mère » … être doi-même c’est l’essentiel.

    merci pour tes articles. biz

  • je crois pas en la mère parfaite. En son image oui, en sa réalité non. Y a des tas de mamans qui biberonnent, reprennent le taf au bout de trois mois et qui méritent plus cette appellation que celles qui ne vivent que pour bébé.

    Pour ma part, je me connaît, j’aimerai mes enfants, mais je ferais en fonction de mon quotidien, envies et de moi tout court. L’essentiel est de vivre sa maternité comme on l’entend, en ce sentant bien dans sa peau. Et c »est là que le bébé est le plus heureux.

  • Je pense surtout que les femmes ne s’épanouissant QUE dans la maternité le font parce qu’elles n’ont que ça dans leur vie. Pas d’intérêts, pas de passions, pas de plaisirs en dehors du maternage. Et quand on sait comment les enfants sont ingrats… (attention je ne dénigre pas les mamans au foyer, mais on peut l’être en ayant d’autres activités que de regarder avec amour le petit dernier baver sur la table du salon)

    • Euh t’y vas fort! :-p
      On peut s’épanouir totalement dans la maternité ET dans d’autres choses.
      Enfin je ne connais personne qui ne s’épanouit que dans la maternité, mais comme mon quotidien c’est beaucoup de soins à mon bébé, j’ai envie de dire que ça va, je suis assez épanouie! 😉

  • Joli billet (que j’ai lu via le billet de Baby Pop que tu as commenté et qui est tout aussi joli 😉 ). Mais comme d’autres plus haut, je me demande qui sont ces gens que vous côtoyez (pas TOI, mais TOUTES ces mères qui s’en prennent plein la figure avec cette manie de la « mère parfaite vs mère indigne »!!). J’ai été mère assez jeune également et 7 ans plus tard j’ai eu le 2ème qui a bientôt 10 mois. Que j’aie allaité ou non, travaillé ou non, porté ou non, peu importe, ce n’est pas l’important ici, tout ce que j’aimerais dire que d’une manière générale personne ne m’a jamais fait culpabiliser et je n’ai jamais eu à supporter des critiques ou des remarques désobligeantes. J’ai par contre souvent l’impression que les gens (dans la vraie vie donc) respectent mes choix et ne jugent pas, du moins ne me font aucune morale. Peut-être parce que pleinement assumé de ma part, je ne sais pas? J’ai très souvent l’impression de vivre au pays des bisounours quand je lis tout ce que les autres mères endurent avec leur entourage/proches/famille/médecin/collègues. Je vis en Suisse, est-ce vraiment si différent que les mentalités françaises? (et encore, je ne sais pas si tous ces témoignages sont issus de mamans françaises, j’en sais rien!).
    Par contre, qu’on me comprenne bien, loin de moi l’envie de dire que vous racontez n’importe quoi hein, pas du tout, je vous crois sur parole et j’imagine tout à fait comment ça doit être difficile à vivre quand nos choix sont sans arrêt remis en question ou quand il faut toujours se justifier…! C’est juste pour dire qu’il reste encore dans cette société des personnes qui fichent une paix royale aux mamans et qui ne remettent pas systématiquement en cause leurs choix, ce qui est plutôt bon signe non? 😉 Et je précise que je ne vis pas dans une bulle où je ne cotoie que des personnes qui font comme moi… au contraire car je vois une grande diversité dans la façon de faire de mes copines maman par exemple et personne ne se pose plus de questions que ça, tout le monde fait à sa propre sauce sans subir une quelconque pression…. oui ça ressemble vraiment au pays de bisounours je vous l’accord! 😉
    Voilà, c’était juste un message un peu plus optimiste pour équilibrer les choses mais bon courage aux mamans qui subissent tout genre de pressions!

      • 😉 C’est vrai qu’en lisant les divers témoignages sur les différents blogs, je réalise que j’ai une chance incroyable car on me/nous fout une paix royale!!
        J’ai des amies qui allaitent, d’autres qui donnent le biberon, certaines au foyer, d’autres qui travaillent, certaines qui portent, d’autres pas, et sans dire que tout est rose et merveilleux non plus, je sais qu’elles ne subissent pas le quart de cette pression/culpabilité que je peux lire ici (et ailleurs sur la « blogospère 😉 ). Et j’avais déjà cette même impression 8 ans en arrière quand je trainais sur euh…. auféminin.com (oui je sais mais j’étais jeune) ;))
        D’ailleurs les débats étaient déjà EXACTEMENT les mêmes… ça n’a pas changé d’1 téton, euh d’un poil! 😉

  • Je crois que cette façon de montrer du doigt quelque chose pour faire l’éloge du contraire, existe depuis longtemps, et dans de nombreux domaines !!

    C’est très palpable en ce qui concerne la maternité, mais ça l’est aussi sur d’autres plans.

    Par exemple, en ce moment, alors qu’il y a peu, on faisait le culte de la minceur, on est en plein dans une phase : »bouuuuh, c’est pas bien d’être mince, il faut être ronde et s’assumer ! ». Mais du coup, les filles minces sont montrées du doigt et cataloguées « anorexiques » !
    Comme si toutes les minces choisissaient d’être mince (perso, c’est ma morphologie, je n’y peux rien).

    Et c’est pareil pour plein de choses ! Les valeurs morales changent souvent, dans la société moderne, ça va beaucoup plus vite qu’avant, ce qui vaut ces revirements de jugements, je crois.

    Alors il y a un moment où il faut faire ce dont on a envie, en essayant de ne pas trop prêter attention au regard des autres, parce que je suis persuadée que quoi qu’on fasse, y aura toujours quelqu’un pour voir ça d’un mauvais oeil.

    • C’est pas faux pour le poids…
      Cela dit, je persiste à penser que c’est plus facile de se prendre dans la tronche qu’on est rien qu’une mince plutôt que de s’entendre dire qu’on est rien qu’une grosse…

      Moi je suis grosse, j’en souffre et je me prends parfois des réflexions. Rarement, souvent que chez le médecin en fait! Mais jamais me viendrait à l’idée de critiquer les minces, sachant que c’est ce que j’aspire à être! 😉

      Mais clairement, y’en a dans tous les domaines…

  • Fanny jte kiffes, parce que toi tu adores passer du temps à regarder MON petit dernier à baver hein 🙂 🙂

    je pense que le problème se situe au niveau de l’information, effectivement. Et pas que pour la bonne manière d’être une maman j’ai envie de dire, c’est pour tout.

    exemple 1 : il y a 30 ans, on diait aux parents de faire gaffe aux chats qui adoraient venir se coucher dans les berceaux des bébés et les étouffer. AUjourd’hui, les méchants sont les chiens. L’info traitée n’est pas la même, mais la peur qui en découle ne fait que se déporter.

    Exemple 2 : on nous dit mangez bio. OK. Sauf que les produits bios ne viennent souvent pas de France et que le bio espagnol par exemple n’est pas le même bio qu’en france.

    APrès mai 68 et toussa, on a dit aux femmes : « allaiter c’est surfait et pour les mémés, venez, on a des biberons, c’est trop cool ». / arrêtez de porter vos bébés, ils prennent des habitudes / laissez les pleurer, ça leur fait les poumons. Et on ne disait QUE ça

    Aujourd’hui on nous dit, et là qu’on ne vienne pas me dire qu’il y a une seule maman en france qui l’ignore, « le lait maternel est le meilleur pour le bébé »./ la poussette-le porte bébé est très mauvaise pour votre enfant, l’écharpe, y’a que ça de vrai / il faut que votre enfant vous sente proche de lui tout le temps, et le porter le rassure. Et encore une fois on ne dit QUE ça.

    à chaque fois, un seul son de cloche, comme si le reste était le mal absolu. LE genre de truc qui envoie ton enfant à l’hosto, sous perf, et avec un pédopsy en plus à la clé, pour voir s’il n’est pas devenu sociopathe. Et ce dans toutes les situations que j’ai pu décrire, et dans toutes les périodes. Et tu retrouves ça dans la vie (entre ta mere qui te dit de as porter de pas allaiter et ta copine qui te dit que le biberon donne des coliques, et que franchement t’abuses, tu pourrais le porter un peu, et prendre des cours avec l’écharpe que tu ne sais pas mettre)

    Dernièrement j’ai rencontré une future maman. SOn premier enfant allait naître. Ce qui m’a attristée c’était son plein d’affirmations : « allaitement exlusif », « couches lavables », « écharpe sinon rien »…. Dans l’absolu, je ne suis aps contre et j’ai meme pratiqué les 3, c’est pas le soucis. Mais tu ne sais aps de quoi ton lendemain sera fait. Et particulièrement concernant l’allaitement, je ne sais que trop bien ce qu’il se passe quand tu es pleine d’affirmations, et que ça ne marche pas…. J’en ai fait un post partum. Je ne lui ai rien dit, répondu à ses questions, c’est tout, en lui précisant que l’allaitement orgasmique de notre copine commune (aucun soucis, meme pas une petite crevasse) n’est pas le lot de toutes. LE tout dans la bonne jumeur, sans cris ni rien, parce qu’en fin de compte ce qu’il se passera chez elle ne me regarde pas.

    IDem pour les bons conseils de ma voisine qui a un enfant. Et qui vient me donner des conseils sur la manière de faire avec les miens (en gros : tu devrais leur faire faire une sieste en plus, tu ne devrais pas te laisser faire là »), elle est allée jusqu’à hausser le ton avec ma grande une fois, elle.Chez moi. Je lui ai dit clairemement que ce qui se passait chez moi ne la regardait aucunement, on eleve nos gamins différemment (et effectivement ses méthodes ne sont aps du tout les miennes, la gamine à 17h encore en pyj et qui vient pied nus chez moi, c’est pas mon truc), et que jamais je ne me serai permis de lui dire quelque chose sur sa manière de faire à elle. Depuis elle se fait petite à la maison, à sa place d’invitée donc, et c’est tout.

    Depuis peu je considère chacun de ces billets, chacun de ces magazines qui traitent la même info au fil des mois, chacune de ces émissions qui nous rabachent des conseils (toujours lesmemes) pour que l’allaitement se passe meiux, chaque préparation à l’accouchement qui nous font une séance sur l’allaitement et aucune sur le biberon (pourtant y’a matière, ne serait ce que pour ne pas dire / se laisser dire que son enfant est/va être obèse à 3 mois parce qu’il prend du 210 et pas du 180) comme des intrusions dans ma vie privée, dans la manière dont je veux être maman, u’elle viennent de personnes dans la « vraie vie » ou de choses que je vois en ligne.

    Et du coup je zappe. Regarder par exemple « les maternelles » est devenu un supplice. Je n’achète plus aucun magazine de manière irréfléchie (je veux dire qu’il m’arrive d’en acheter quand un sujet m’intéresse)(ou quand je suis ddedans mdr). Parce que j’en suis arrivé à un point où lire un billet de blog « mon bébé est arrivé, il est là, je le regarde dormir en écoutant les bruits des oiseaux » m’insupporte…

    overdose de maternité…. on nous en vend de toutes parts….

    (ahem…. c’est long hein…)

    • (voir ma réponse plus haut pour comprendre 😉 )
      Je copie cette phrase : « Aujourd’hui on nous dit, et là qu’on ne vienne pas me dire qu’il y a une seule maman en france qui l’ignore, « le lait maternel est le meilleur pour le bébé »./ la poussette-le porte bébé est très mauvaise pour votre enfant, l’écharpe, y’a que ça de vrai / il faut que votre enfant vous sente proche de lui tout le temps, et le porter le rassure. Et encore une fois on ne dit QUE ça. »

      Effectivement alors, c’est peut-être en France le « problème » car non chez moi je n’entends pas QUE ça…!! On l’entend par ci par là mais pas de façon « on martèle le message pour bien que ça rentre et que celles qui ne font pas comme ça se sentent des mauvaises mères! »
      Mais effectivement, dans bien des domaines, il n’y a qu’un seul son de cloche et le reste devient subitement le mal absolu, et d’ailleurs j’ai toujours beaucoup de peine avec le soit tout noir soit tout blanc…

      Mais sinon tout à fait d’accord avec toi, on ne sait pas de quoi le lendemain sera fait et il ne faudrait pas partir avec des idées toutes faites et pleines d’affirmations…

      Oui overdose de maternité je crois que c’est le mot! (et pourtant on va encore sur des blogs de maman ;)) ) Et pareil, les maternelles c’est souvent un supplice…erf…

  • Merci!
    L’un ou l’autre, ou un peu des deux, ce n’est jamais assez bien!
    Je me balade entre les deux, je fais ce que je peux, et puis c’est tout.
    Je ne suis pas parfaite, mon fils non plus.
    J’essaye de faire « au mieux » pour nous deux, et d’être une mère qui Me ressemble, et qui ressemble à mon fils.

    Et on est toutes raides dingues de nos gamins, je vois pas pourquoi on se prend la tête

  • Je ne suis pas (encore) maman. Mais, je suis intimement persuadée d’une chose : la mère parfaite n’existe pas. Tout simplement parce qu’on ne sait pas encore tout, pour commencer.

    Mais, surtout, je pense que les enfants n’attendent pas de leur parent d’être parfaits. Ce serait ennuyant, non ? Tant qu’il y a de l’amour et du respect mutuel, tant qu’il y a du bonheur à être ensemble, c’est le principal.

    Biberon ou lait en boîte ? Qu’importe ! Un enfant sera sans doute plus heureux avec un biberon donné avec amour qu’avec un sein donné de mauvaise grâce !

    En réalité, je pense que, dans la limite du respect de chacun, il n’y a aucun mauvais choix ! A chacun de faire avec les données qu’on a.

    Cela ne m’empêche pas d’avoir déjà plein de principes pour mon futur enfant. Mais en étant pleinement conscience que ce sont MES choix et que RIEN ne me prouve que j’ai « raison » ou « tort », si ce n’est mon instinct qui me pousse dans certaines directions.

    Quoi qu’il en soit, je trouve vraiment dommage que tu aies eu à subir des critiques voire des insultes de la part de gens de ton entourage. Mais, tu sais, c’est tellement plus f

  • Je suis plutôt d’accord avec certains commentaires : autour de moi, les mamans se posent moins de question, ou plutôt s’en posent mais d’autres. C’est vrai qu’il y a un certain nombre de diktats que l’on retrouve un peu partout (blogs, presse, TV…), mais je pense qu’on peut aussi s’en passer. Il me semble que chacune devrait faire comme elle le sent même si ce n’est pas toujours facile de laisser l’opinion des autres de côté. Je n’ai pas allaité par choix (en toute connaissance de cause), je n’ai pas pratiqué le maternage, j’ai re-travaillé quand mon fils avait 3 mois, mais là ce n’était pas un choix, c’était une obligation. Je serais bien restée trois mois de plus avec lui mais ce n’était financièrement pas possible. Je me suis bien pris quelques réflexions sur l’histoire de l’allaitement, notamment dans ma famille, mais j’avais également des soutiens et surtout, c’était mon choix et je l’ai assumé sans culpabiliser. Je crois que c’est la clé de tout : assumer ses choix et laisser à chacun son libre-arbitre.

  • faudrait pas perdre de vue qu’avant d etre des mères (parfaite ou pas ou moyenne bref des mères qui font comme elles peuvent) on « était des femmes, des nanas alors si on pouvait jsute vivre et arreter de tout centré autour des gosses!
    pour ma part j’ai autant d amis qui ont du reprendre le boulot tot ou qui ont fait le choix de reprendre le boulot que de nanas qui se sont arreter pour leur gamins par choix ou non donc j’ai du mal à faire une vraie comparaison
    ce que je constate par contre c’est à quel point concilier une vie de femme, qui bosse à des passions, un homme et une vie de maman qui arrive à passer du temps avec ses enfants tout simplement de plus en plus difficle…comme si c’etait tout l’un ou l’autre

  • Si je ne t’avais jamais lu, je dirais « pffff encore un billet de la guèguère mere maternante vs « mauvaise mère » », ras le pompon ! Mais je sais que tu en as méchamment bavé à la naissance de Mouflette, et ce billet résonne autrement.
    On n’a pas toute le même « blindage », certaines ne feront pas attention à une remarque, d’autres prendront la même phrase pour une critique blessante. Certaines sont sûres d’elles et de leurs choix, d’autres sont plus dans le doute. On n’a pas toute la même histoire et la maternité accentue les questionnements et parfois ces remises en question sont particulièrement douloureuses.
    Toutes ces injonctions « faites ceci, surtout pas cela » minent, blessent. Et c’est trop bête !! C’est quoi cette volonté de se créer de nouveaux carcans ?
    Tes filles sont heureuses, épanouies, intelligentes, rigolotes et en plus belles à croquer, c’est l’essentiel, non ? Et c’est grâce à toi !

  • Bon ça va je ne suis pas totalement une mauvaise mère.
    Je n’ai pas allaiter, et je n’allaiterai pas BB #2. Bouuuuuuuuuuh
    MAIS, MAIS, j’ai repris le travail à contre-coeur après Titie.
    Je me suis faite virer de mon nouveau boulot car je partais soit-disant trop tôt pour m’occuper de ma fille que j’aime tant. Et quand je suis loin d’elle, ma vie est bien triste et terne…
    Donc je pense être un bon compromis.
    Pour BB 2 pas d’allaitement. Pas de retour en entreprise. Je monte ma boite. Et avec de la chance, crèche en Janvier 🙂
    La mère moderne, c’est MOI !
    LoooooooooooL

  • je n’ai rien à dire… mais qu’on vienne m’em… un jour et ça va barder 😉

    je suis heureuse, mes enfants aussi, et j’assume mes choix. Tout ce qui se passe autour ne m’efleure absolument pas l’esprit… moi aussi j’en ai ras le bol de ce débat, et je suis tout à fait d’ac avec ta dernière phrase…

  • Il y a des vérités dans ton billet, mais pas que. Ca dépend des milieux, de l’entourage. Ton paragraphe qui commence par « la bonne mère », je ne m’y reconnais pas du tout, ni aucune des femmes autour de moi qui ont eu des enfants (7 cette année). Je peux te dire qu’avec mon écharpe ou mon mei taï, mes couches lavables etc, je passe pour la reine des originales dans mon entourage, limite bobo mais qu’est-ce qu’un bobo, c’est un autre débat 😉 )
    Pour l’allaitement c’est pareil, ce n’est pas du tout dans les moeurs loin de là, et si à 8 mois j’allaite toujours, je peux te dire qu’on me regardera de travers. Idem pour le boulot, je cherche des solutions pour avoir du temps pour la petite et pour le grand qui passe au collège… donc je veux pas bosser, c’est la traduction qu’on me donne.

    Enfin mon comm est décousu, mais je suis sure que tu comprends 😉

    • Comme me la dit Moog’, je n’ai traité qu’une partie du sujet… My bad.
      L’inverse est aussi très vrai. Ce que je voulais dire c’est que les femmes devraient se serrer les coudes plutôt que de tenter de rentrer dans des cases.
      La femme est plurielle, la mère aussi. Il y a autant de façon d’être mère qu’il y a de femme, qu’on nous lâche un peu la grappe avec les « idéaux » quelqu’ils soient!

      Je te souhaite d’allaiter encore à 8 mois si tel est ton choix. Si j’avais pu, si ma fille n’avait pas décider de me mordre quand je filais le sein (le bib allait plus vite, pas bête), j’allaiterais encore.
      Sauf que j’ai la chance d’avoir une famille compréhensive et encourageante. Quand j’ai arrêté d’allaiter ma mère m’a dit « Ha bon, déjà? » Alors qu’elle ne m’a pas allaité…

      Le milieu joue c’est clair, j’en sais qq chose…

  • Bonjour!
    Je viens de découvrir ton blog grâce au commentaire que tu as mis chez Babypop.
    Juste pour te dire que ton article est très vrai.
    Aucune maman n’est parfaite, et aucune ne fait mal les choses, à partir du moment où elle aime son / ses enfant(s).
    Il est vrai qu’être Maman, c’est le métier le plus difficile du monde.
    J’ai repris mon boulot à 39h par semaine dès la fin de mon congé maternité (ma fille étant née 1 mois à l’avance, j’ai eu la « chance » de profiter d’elle plus longtemps), et j’ai continué à l’allaiter.
    Durant toute ma grossesse, j’en ai entendu des vertes et des pas mûres sur l’allaitement, le lait en poudre, le cododo, la reprise du travail, le tire-lait… bref j’étais complètement paumée!
    Ma mère m’a mis la pression pour allaiter, si bien que vers 7 mois de grossesse, je l’ai envoyée se faire voir avec ses conseils qui devenaient plus des obligations que des conseils d’ailleurs.

    Résultat, j’ai fait comme j’en avais envie, et j’ai été très bien suivie et conseillée par ma sage-femme ; j’ai allaitée ma fille 13 mois dont 7 mois exclusivement.
    J’ai porté ma fille en écharpe et je la porte toujours en manduca (elle a 18 mois).

    Ma fille a dormi dans notre chambre jusqu’à ses 5 mois, mais on n’a jamais fait de cododo.

    J’ai subi les critiques négatives « t’as vu ta tête? t’es fatiguée, arrête donc d’allaiter tu vas pas tenir le coup »
    « Quoi? tu veux reprendre le boulot et allaiter en même temps? pfff je te donne pas 1 mois pour courir au supermarché acheter une boîte de lait! »
    Au boulot : « ha? c’est l’heure de la traite! Meuhhhhh »
    « attends, tu me dis que tu fais tes purées toi-même mais qu’en même temps, tu donnes des petits pots industriels pour l’habituer? c’est n’importe quoi, on fait tout soi-même ou ne fait rien »
    « ben c’est quoi ça? des couches jetables? une mère qui allaite et qui porte sa fille ne met pas de couches lavables à sa fille? la hooooooonte! »
    « elle a 1 an et tu l’allaites toujours? faudrait peut-être que tu penses à la lâcher un peu, si ça continue, à 35 ans elle vit toujours chez toi »

    Et j’en passe….

    Et j’en passe……..

    • Je suis tout simplement effarée devant les commentaires que certains se permettent…!!!!! Je n’ai JAMAIS entendu ne serait-ce le quart de ces remarques mais j’hallucine totalement!
      Bon..en même temps, comme le disait une maman plus haut (me rappelle plus du pseudo, pardon), je pense qu’il y a AUSSI des tas de mamans qui paranoïent et qui culpabilisent toute seul pour un oui pour un non… (et ça se ressens beaucoup dans les commentaires des divers blogs d’ailleurs).
      Mais évidemment cela fait partie de l’histoire de chacune, on réagit toutes différemment devant une même remarque.
      Par exemple pour le coup du « ah c’est l’heure de la traite » meuhhh » moi ça ne me vexerait pas le moins du monde, c’est limite si c’est pas MOI qui dirait ça histoire de banaliser un peu le truc et d’en rire!
      Bref, mais sincèrement je plains toutes ces personnes qui se sentent obligées de faire ce genre de remarques désagréables. Mais c’est parfois simplement AUSSI de la maladresse ou du manque d’information et faut pas toujours s’en offusquer… 🙂

    • Ouais ben j’ai connu pareil. C’est pas toujours méchant mais ça remet en cause…

      Je porte encore (sauf en ce moment, fait trop chaud je peux pas) je fais du mix pots maison/pots achetés. Fin bref, je suis une mère quoi, avec ses ambivalences, qui fait comme elle peut.

  • « Chaque femme est un jour une mère « parfaite » puis le lendemain susceptible de devenir une « mauvaise » mère. »
    Je ne suis pas du tout d’accord avec ça! je revendique depuis toujours que nous sommes tout simplement des mères, juste des mères et pas besoin de mettre un adjectif derrière… Une mère ça implique d’être une femme avec ses hauts et ses bas… ni mauvaise ni parfaite, juste mère! (sans parler des extrêmes les vraies mauvaises mères…)
    j’ai aussi la chance de ne jamais avoir des remarques sur ma façon de faire, je dois faire peur en vrai 😉

    • Je n’aurais pas dû mettre les « étiquettes » que je dénonce.
      Je revendique aussi le fait d’être juste une mère… 😉

      Et oui tu dois faire peur ou imposer le respect, perso on ne se gêne pas pour me faire des réflexions. Même sur mon poids, c’est te dire!
      Je vais venir prendre des cours! 😉

  • Ton article est très très bien écrit mais je dirais comme Norzem à qui je pique la phrase « Aucune maman n’est parfaite, et aucune ne fait mal les choses, à partir du moment où elle aime son / ses enfant(s) »
    J’ai toujours fait selon mon instinct et je pense qu’une mère sait ce qui est bon pour son enfant à elle (sauf exception, bien sûr, le congèl n’étant pas une bonne solution ! C’est de l’humour noir évidemment) mais faut arrêter de faire culpabiliser les mères !
    Une mère qui aime son enfant est une mère parfaite

  • Moi j’ai plutôt l’impression d’être, aux yeux de mon entourage, rétrograde ou bête curieuse du fait de toujours l’allaiter à bientôt 15 mois et d’avoir choisi d’arrêter de bosser !
    Après ça dépend peut-être des milieux dans lesquels on évolue…

  • Moi, je dis « on fait au mieux avec ce qu’on a »!!!

    Je suis « au foyer » et titulaire d’un doctorat…oh mon Dieu « ms qd vas-tu reprendre un emploi, avec ton diplôme??? ». Même l’instit de mon grand me demande, à chaque sortie scolaire « et professionnellement…? ». Non mais oh, je fais ce que je veux et puis, lui, il est bien content que je ne travaille pas qd il cherche des parents pr accompagner sa classe! et puis, mon cher et tendre ayant un emploi plus que prenant, il vaut mieux que je sois là pr assurer le quotidien sans me tirer une balle en fin de journée.

    L’impression d’avoir le popotin (!) entre deux chaises, je l’ai…de temps en temps. Ici, à la campagne, on est hyper surprise que je ne mette pas mes enfants à la cantine (sauf un jour…MON jour de la semaine rien qu’à moi, où je peux coudre sans fin!) parce que « çà fait de la route qd même ».

    Oui, parfois, j’envie celles qui ramènent des sous mais d’un autre côté, je veux être là pr faire faire les devoirs au grand, pr que tous les deux se reposent tranquillou en regardant Ludo Zouzou le midi ou être en pyj le mercredi matin.

    Moins de pression à la campagne quand même (remarquez…il y a bcp moins de monde, en zone rurale!!!).

  • Je n’ai pas eu le courage de lire tous les coms précédent, je ne sais pas si ça a été abordé mais il ne faut pas dire qu’on ne casse pas les c… au pères, je ne suis pas d’accord ! L’enfant se doit d’avoir un environnement parfait et ceci venant des deux côté voyons !

    Cette perfection est bien imposée par l’environnement, la peur du qu’en dira-t-on, ce qui explique le succès du livre « Go The Fuck To Sleep » au Etats-Unis avec un tas de comptines du genre : « Tu vas pioncer bordel de Merde ! » et qui est, si ce n’est déjà fait, en cours de traduction en France 🙂

  • Et si on ne se posait pas la question de savoir si on est parfaite ou pas ?
    Et si on arrêtait de lire des bouquins pour savoir comment s’occuper au mieux de son enfant, comment le nourrir, comprendre ses frustrations ou ses évolutions ?
    Et si simplement on vivait en arrêtant de se questionner sur le pourquoi du comment du peut-être ?

    Bizarrement, c’est seulement quand je survole des blogs que j’entends parler de tout ça.

    Est-ce qu’à un moment donné, la blogosphère n’entretient-elle pas elle-même ces « combats » entre personnes qui ont des points de vue différents ?

    Tu finis ton billet par « comme si on ne pouvait pas être les deux », j’aurais tendance à dire « comme si on ne pouvait pas être aucune d’elles, mais simplement soi-même » ! 😉

  • je te rejoint completement, perso je n’en parle plus de tout cela, et j’evite les blogs ‘naturels, maternage et co) parce que comme toi je suis passé par des moments durs et en devenant maman egalement et j’ai été je pense à l’auteur meme si j’ai appris de mes erreurs à devenir la mere que j’ai toujours voulu etre, c’est à dire aimante et à l’ecoute de mon enfant…parfaite ou imparfaite, indigne ou pas…c’est le jugement d’autrui pas le mien

  • Ton post suivant aide à mieux comprendre celui-ci je pense parce qu’à première lecture, j’ai vraiment eu du mal à voir où tu voulais en venir : si c’était juste pour troller ou si tu étais sérieuse… Peut-être que je suis trop dans ma bulle mais ce discours (que je ne lis pas pour la première fois) ne me parle pas du tout car ça ne correspond pas du tout ni à mon ressenti, ni à ce que je vois ou lis.
    Le pire c’est que je réponds assez bien à la définition blogo-proclamé des « mères parfaites ». Oui, j’allaite encore ma fille (17 mois), j’ai porté (on n’a pas eu de poussette les 8 premiers mois), j’ai arrêté de travailler… Mais c’est plus une question pratique et le hasard que des convictions ou le résultat d’une horrible pression sociale.
    Je n’avais pas spécialement prévu d’allaiter si longtemps, ça s’est juste fait naturellement parce que ça fonctionnait, que ça nous convenait et voilà. Pourtant oui je ressens de la gène quand on me demande si j’allaite encore. Idem pour l’écharpe de portage : j’ai découvert ça presque par hasard alors qu’on avait aussi du mal à choisir LA poussette. On a préféré attendre qu’elle tienne assise pour se passer de la première étape et au final on a trouvé l’écharpe super pratique, la pitoune s’y plaisait et il faut bien admettre que ça nous a sauvé la mise plus d’une fois. Quand j’ai décidé d’arrêter de travailler j’avais surtout l’impression d’être une grosse feignasse rétrograde donc la pression sur les femmes qui travaillent euh…
    Il est sûrement regrettable d’être jugée quoi qu’on fasse mais je ne crois pas du tout que cette guerre de tranchée avec ces 2 camps clairement séparés soit une réalité. Au final, dans chaque famille, on fait simplement les choix qui nous correspondent, avec leurs avantages et leurs inconvénients.

  • Bonjour! Je passe par chez vous et fais ma curieuse en lisant tout plein d’articles. Blog bien sympa.
    Perso, je suis maman de deux filles et je me fiche éperdument des étiquettes, je fais comme bon ME semble. J’ai en horreur les « cases », les systèmes de pensées figés et ne supporte pas le mot « maternage » et ses dérivés… Pourtant, j’allaite, je porte, mais je n’en fais pas tout un plat.
    Bises.

  • Bon voilà une réponse un peu tardive vu la date initiale du débat. Ecrivain de théâtre écrivant actuellement sur la notion de « père moderne », j’ai eu la curiosité de taper également « mère moderne » sur un moteur de recherche… Première constatation : les articles sur la paternité moderne (souvent rédigés par des femmes) sont foison, en seconde position les articles sur la « grand-mère moderne », et puis, loin, très loin derrière, la notion de « mère moderne ». Reflexion n°1 : si la « vox populi » (les autres, la pensée unique, le politiquement correct, peu importe la dénomination) incite les hommes et les grand-mères à prendre plus de « poids » vis à vis de l’enfant, est ce au détriment du rôle de la mère ou cela ne complique pas t-il l’exercice de la maternité ? Deuxième reflexion : il me semble que les modèles offerts pour les pères, les grands-mères, et les mères « modernes » (curieusement, pas encore de modèle de grand-père « moderne ») sont surtout, quand on y regarde bien, des modèles proposés par les lois du marché et de l’individualisme forcené qui peut en découler… Dernière reflexion : les modernité du père ou de la grand-mère sont plutôt valorisées et perçues comme des évolutions positives alors que le rôle de la mère est valorisé comme une valeur séculaire…

    Qu’en pensez-vous ? (SI le débat peut être relancé un an après…)

    Merci, en tout cas, pour l’auteur(e?) de ce blog pour ce témoignage rare sur la mère moderne

Leave A Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


un × un =