Sleepy Hollow

Mater un bon vieux film (enfin, pas si vieux que ça, mais pas récent non plus), ça fait du bien, surtout quand c’est un Tim Burton (qui s’est parfois planté, mais pas souvent, quand même).

J’ai donc regardé Sleepy Hollow. Moi je voulais re re (rerererere) regarder Very Bad Trip ou Le Cinquième élément, mais Mister Mii n’a pas voulu parce qu’on, je cite, « les avait déjà vu ». Mouais…

Bref, Il a dit « tiens, et si on regardait Sleepy Hollow », ce à quoi j’ai répondu « Ho oui, c’est une bonne idée, tiens! » (nous sommes un couple pas très contrariant).

Nous avons donc regardé Sleepy Hollow (oui, je l’ai déjà dit et mon intro est trop longue, mais une intro doit faire 1/3 de la copie, alors ça va, hein!)

Bref.
Sleepy Hollow, un film de Tim Burton, de septembre 2000 (donc pas si vieux).
L’histoire: Ichabod Crane (tain, si j’ai un fils, on l’appelle Ichabod, ça déchire comme prénom!) est un inspecteur très pragmatique. Il essaye de faire valoir ses techniques très scientifiques et terre à terre à la cour de New York, mais ça lui vaut d’aller élucider une série de crimes au fin fond des Etats-Unis, dans une petite bourgade nommée Sleepy Hollow où des habitants ont été retrouvés la tête coupée.
Les habitants du village, très mystiques, pensent à un cavalier sans tête. Mais Ichabod, très cartésien, ne croyant ni légende ni à la magie, essayer de résoudre l’énigme avec sa méthode minutieuse et avant-gardiste.

J’adore ce film. L’histoire est sympa, noire mais marrante. Les personnages sont géniaux, tout particulièrement Ichabod (Johnny Deep), l’inspecteur peureux mais vindicatif, fragile mais déterminé, et souvent très cocasse. Il en fait des tonnes, c’est absoulment réjouissant!
La noirceur de l’image nous emporte totalement dans l’ambiance glauque et angoissée de Sleepy Hollow. Même le cavalier sans tête est magnifique, en grand guerrier sans peur (et sans tête), trois fois plus grand que tout le monde (même sans tête), précis, efficace, sans coeur, atrocement méchant…

On découvre peu à peu le mystère de l’énigme, on attend le dénouement avec impatience et anxieté. On regarde Ichabod se torturer, réflechir, se perdant en piste éronnée… On est avec lui.

Tim Burton est le roi du décalé. L’humour glauque, la noirceur esthétique, l’ambivalence et la mort sont les sujets qu’il maitrise le mieux (notamment dans le sublime BeetleJuice, ou encore les deux premiers Batman).
Dans ce film, il se lâche, il laisse exprimer son humoir noir, et on sent que derrière les meutres merveilleusement mis en scène, il s’est amusé. Il a mis tout son coeur, la beauté des scène est digne des plus grands chef d’oeuvres du genre, mais avec cette pointe d’ironie et de sinistre drolatique.

BRef, on passe un excellent moment, tantôt envoûté par la belle Katrina Van Tassel, tantôt amusé par Ichabod, tantôt terrifié par le cavalier sans tête… Un vrai moment de cinéma dans ce qu’il offre de meilleur: l’évasion dans un autre monde. Celui-ci est fabuleusement beau mais aussi terriblement épouvantable.

Je mets la note de 8/10, ce film fait partie de mes préférés. Et est pour moi l’un des meilleurs de Tim Burton (après Edward aux mains d’argent)

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