De l’eau pour les éléphants

Lors de notre vol retour « Saint Martin-Paris », même avion, mêmes écrans individuels, même choix de film. Donc 8 heures passées à regarder des films au lieu de dormir (ce qui a donné une belle nuit blanche au retour, mais ça va, on a vite récupéré, on est partis pour Aix le lendemain, c’est dire!).

Bref, au retour, j’ai regardé trois films dont deux dignes d’intérêt: « De l’eau pour les éléphants », « Code source » et « Thör ». Les deux premiers valent le coup, le troisième est bien naze (celon moi).

Premier film vu, premier dont je parle, donc…

De l’eau pour les éléphants, la bluette de l’été dernier. Robert Pattinson (l’idooooooooole des jeunes depuis Twilight -que je n’ai pas vu–moi je l’ai bien aimé en Cédric dans HP-) et Reese Weetherspoon forment un couple idyllique qui n’augurait rien de bon pour ce long métrage s’annonçant cucul la praline. Seul Christoph Waltz (Inglorious Bastards) était prometteur.

Le pitch: Jacob va pour passer son examen final pour devenir véto, mais, pas de bol, ses deux parents décèdent dans un accident (semble t’il), emmenant avec eux fortune, espoir et l’avenir prometteur de leur fils.
Celui-ci se retrouve à errer et tombe miraculeusement sur un train de cirque itinérant. Il va réussir à s’y faire sa place et gagner la confiance du patron. Mais aussi de sa femme, dont il va, bien entendu, tomber amoureux (et vice et versa)(Par l’illusoire précarité de nos amours destituées).

Ca semble surfait, gnangnan, à l’eau de rose et tout et tout… Ca l’est un peu, ne nous voilons pas la face! Mais c’est aussi un chouette film à grand spectacle. Cirque, animaux, dressage, vétérinaire, gars qui se fait des potes, gars qui se fait des pas-potes aussi, jolie nana, gars méchant et violent, bel amoureux transi… Tout est présent pour un bon film à l’américaine, comme on les aime (quand on est bon public, comme moi).

Une histoire sympa, pas tirée des vers mais on se laisse facilement embarquer dans l’aventure de Jacob, se prenant d’amitié pour lui et sa gueule d’ange, souhaitant qu’il réussisse, qu’il sauve la belle Marlène…
On se prend d’amitié pour lui parce qu’il est sympa et cool. Pas le beau gosse potiche (enfin si, aussi) mais le petit a qui tout a toujours sourit et qui prend la vie avec positivisme quand tout s’écroule.
Le gars gentil qui aime les animaux et les soigne (ou les achève pour abréger leur souffrance), le gars qui tombe amoureux et qui veut libérer sa copine, pas juste la piquer au patron.

Marlène est un joli rôle, la fille a qui rien n’a sourit, pour le coup, et qui s’en sort tant bien que mal. Qui accepte son destin avec tristesse mais qui avance tout de même, avec les moyens du bord. La fille blessée qui se laisse un peu traiter comme de la merde parce que c’est toujours mieux que de n’avoir personne. Elle est revêche mais va finalement tomber sous le charme du vétérinaire qui soigne ses amis (aka les animaux).

Le seul personnage pas très convaincant est finalement Auguste (incarné par Christoph Waltz), qui surjoue un peu son rôle de méchant… Alors ok, les méchants comme ça, ça existe, mais il avait un côté trop cash, pas assez manipulateur et pervers pour faire vrai (alors que dans Inglorious Bastard, il fait très très bien le méchant).

En bref, un film dans lequel on se laisse embarquer avec plaisir, même si franchement, le synopsis ne fait pas rêver…
C’est épique, c’est haletant aussi un peu, c’est romantique. De quoi passer un très bon moment, avec de belles images, un beau décor de l’Amérique du siècle dernier, de beaux animaux (nan mais c’est important!) et une jolie fin.

Je mets la note de 6/10. (donc pour te donner une idée, quand j’aime bien, je mets 6)(J’aurais fait un excellent prof sadique!)

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