La Taupe

Synopsi: 1973. La guerre froide empoisonne toujours les relations internationales. Les services secrets britanniques sont, comme ceux des autres pays, en alerte maximum. Suite à une mission ratée en Hongrie, le patron du MI6 se retrouve sur la touche avec son fidèle lieutenant, George Smiley.
Pourtant, Smiley est bientôt secrètement réengagé sur l’injonction du gouvernement, qui craint que le service n’ait été infiltré par un agent double soviétique. Epaulé par le jeune agent Peter Guillam, Smiley tente de débusquer la taupe, mais il est bientôt rattrapé par ses anciens liens avec un redoutable espion russe, Karla. Alors que l’identité de la taupe reste une énigme, Ricki Tarr, un agent de terrain en mission d’infiltration en Turquie, tombe amoureux d’une femme mariée, Irina, qui prétend posséder des informations cruciales. Parallèlement, Smiley apprend que son ancien chef a réduit la liste des suspects à cinq noms : l’ambitieux Percy Alleline, Bill Haydon, le charmeur, Roy Bland, qui jusqu’ici, a toujours fait preuve de loyauté, le très zélé Toby Esterhase… et Smiley lui-même.
Dans un climat de suspicion, de manipulation et de chasse à l’homme, tous se retrouvent à jouer un jeu dangereux qui peut leur coûter la vie et précipiter le monde dans le chaos. Les réponses se cachent au-delà des limites de chacun…

On a vu ce film en VO, et j’ai mis 3 plombes à comprendre que Tailor et Tinker n’étaient pas des noms de famille mais des surnoms…
Je dois avouer que ça a quelque peu perturbé la compréhension du film, parce que n’étant pas très physionomiste (euphémisme inside), je confondais tout et tout le monde et je ne comprenais pas pourquoi à un moment un gars s’appelait Smiley et la minute d’après Tailor…

Mise à par ce détail qui m’a rendu le film encore plus obscur qu’il n’est, j’ai bien aimé.
L’histoire est assez complexe. C’est un film d’espionnage au degré ultime, c’est à dire qu’il y a de l’espionnage à mort, mais zéro action.
Le film est d’une froideur assez incroyable, j’ai rarement vu ça. Tout est froid, précis, dur. Les personnes sont filmées en super gros plan immobile, renforçant le malaise ambiant.
On devine qui est la taupe assez rapidement, mais on doute sans cesse. Et finalement, la taupe, c’est un peu tout le monde.

C’est très esthétique. La beauté glauque britannique, tout est gris, noir, triste, angoissant… Sans qu’il ne se passe jamais rien de très grave (enfin, pour un film d’espionnage quoi) on est tout de même en permanence dans l’angoisse qu’il se passe un truc atroce.

J’ai bien aimé pour le côté psychologique que ce film représente. J’avoue n’avoir pas tout très bien compris, pourtant j’ai des neurones en relativement bonne santé, mais justement, j’ai bien aimé le fait de rester dans le doute. Alors que d’habitude ça m’horripile, là, ça fait partie du truc.

Bref, un bon film si on a envie de faire travailler à donf ses neurones en vain (à moins d’être dans la tête des scénaristes). Sympa, sans être un chef d’oeuvre. Plaisant à regarder pour l’ambiance.

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