Le jour d’après…

Il y a parfois de tels drames qu’on n’a pas les mots pour exprimer son désarroi et sa fureur.
Hier, j’ai suivi les informations en temps réel, d’abord abasourdie par la fusillade, terrifiée par ce que l’humain est capable de tomber dans la pire barbarie. S’en prendre à des êtres humains, c’est atroce, mais s’en prendre, de sang froid, à des enfants, c’est au delà de l’entendement…

Et puis j’ai paniqué… J’ai suivi chaque info, « le tueur se dirige vers le centre-ville », ai-je lu… Et à la peine terrible que j’ai éprouvé pour ces victimes et leur famille s’est mêlé l’angoisse de perdre ma propre fille.
Quand Mouflette est rentrée avec son papa le soir, j’ai été soulagée…

Et ce matin, j’ai refusé qu’elle se rende à l’école, cédant à mon anxiété… Et à la sienne.
Mouflette a été mise au courant de la fusillade à l’école, une de ses copines habite à quelques mètres du lieu du drame et a été tellement choquée en arrivant à l’école qu’elle est repartie presque aussitôt.

Alors Mouflette s’est inquiété et s’est demandé pourquoi de tels monstres existent, pourquoi des gens tuent, comme ça, pour rien, dans le tas, sans se poser de question… Pourquoi les policiers ne l’ont pas encore arrêté et pourquoi lui laissent-ils le loisir de recommencer?

Toutes ces questions que je me pose aussi et qui sont oppressantes…

Alors on va rester toutes les 3 à la maison aujourd’hui, un peu cloîtrées pour tenter d’oublier que dehors, un monstre est capable de tuer des innocents.

On pense aussi très fort aux victimes qui ont vécu l’innommable. Et à leurs familles, qui ne se relèveront sans doute jamais de leur perte.

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