In the right place at the right time

Et soudain, le sentiment d’être parfaitement à ma place, pile au bon moment…
Je ne compte même plus le temps depuis lequel je suis étudiante… Un peu trop longtemps à mon goût, mais c’est finalement une perception de l’esprit.

Deux ans que je me consacre à ma vie de famille, j’ai aimé ça, bien sûr. Mais l’épanouissement n’était pas total.
Depuis quelques jours, enfin, je me sens entière. J’ai un but, une ambition. Je suis quasiment certaine d’échouer, mais je vais vers quelque chose de grand pour moi. J’appartiens désormais à une nouvelle communauté, celle des étudiants à l’IEJ qui se préparent à l’examen d’entrée au CRFPA.

Je me sens fière et à la fois ridicule. Fière de mes ambitions, fière d’essayer, fière d’avoir réussi à arriver jusque là, parce que si je regarde mon parcours, ça n’était pas gagné gagné que je puisse un jour avoir le niveau pour m’inscrire dans cette formation.
Ridicule parce que c’est pour moi très prétentieux de croire une seule seconde que je peux y arriver. Ridicule aussi parce que nous sommes 300, et en septembre prochain, il en restera moins du tiers, et j’ai l’espoir fou d’en faire partie.

Les cours commencent, certains intéressants, d’autres rébarbatifs. Je commence à travailler, à ficher, à apprendre ou réviser mes cours, à me préparer pour l’examen blanc ayant lieu en janvier. Mes neurones, mon cerveau, ma mémoire, sont mis à rude épreuve. Deux ans de quasi inactivité (ou si peu), je dois le faire carburer puissance mille…
Je ne vais pas mentir, c’est dur!
Difficile aussi de trouver une organisation, pour l’instant.
J’ai bon espoir d’y arriver rapidement, j’espère que mes bons réflexes d’antan vont resurgir. Mais pour le moment, c’est chaud les marrons! Jongler entre ma vie de famille, ma vie d’étudiante et ma vie de blogueuse (parce que j’ai du mal à décrocher!^^) ce n’est pas évident.

Mais je me sens entière, heureuse, je suis remontée comme un coucou suisse, j’ai soif d’apprendre, envie de me prouver que j’en suis capable, que je sais encore passer des heures et des heures à apprendre et comprendre un cours, que je peux encore performer en tant qu’étudiante et me rapprocher encore un peu de mes rêves.

En septembre dernier, une vieille dame a passé le CAPA (l’examen du barreau, pour résumer) à Toulouse, elle avait 84 ans. Je garde son exemple en tête, j’aime l’idée qu’il n’y a pas d’âge pour se dépasser et réaliser ses rêves!

Bref, une nouvelle ère s’ouvre à moi, je suis en bas d’une immense montagne. Je vais tenter d’être raisonnable et de monter une marche à la fois (et pas de grimper l’escalier entier la veille, comme à mon habitude…)(Oui bien sûr, les montagnes ont des escaliers!) et de me donner à fond, du mieux que je peux, afin de franchir cette étape effrayante!

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