Ça me rappelle une conversation récente, tiens ! En fait, dans mon cas, je te trouve courageuse parce qu’il ME faudrait du courage pour faire la même chose. C’est peut-être vrai que j’ai plus à perdre que toi (j’ai un boulot que j’aime bien, un poste qui me convient … ce n’est juste pas LE truc. En tous cas j’imagine qu’une autre voie serait une vraie passion.) Mais peut-être aussi que cela dépend ce qu’on appelle courage : quand tu parles de persévérance et de détermination, je trouve que ces deux qualités sont très proches du courage ! Et puis tu as pris un risque, tout de même : celui de « perdre » la somme de travail investie, si tu n’obtenais pas le diplôme. Au final, si au moins qu’on te trouve courageuse te fait plaisir, c’est déjà ça ! Même si toi tu appelles les qualités qui te permettent d’avancer d’un autre nom … Répondre
Oui c’est vrai, pour la somme de travail investi… Mais je ne me suis pas investie tous les ans (en master du moins, pour mes 3 premières années j’étais à fond et ça a bien payé), du coup je n’ai même pas vraiment perdu ça. Cette année, c’est sûr que je prends le risque de perdre ce temps, mais je me dis que ça ne sera que partie remise… Et ma détermination ainsi que ma persévérance se rapprochent quand même grandement de l’inconscience et de la bêtise, je trouve… Mais bon, c’est comme ceux qui passent le permis 8 fois, c’est un peu la loose, mais au final, ils l’ont et peuvent conduire, et ça ne fait aucune différence sur la route! En tout cas, si tu te lances un jour, tu auras toute mon admiration. Car se lancer alors qu’on a déjà une situation convenable qui nous plait bien, même si c’est pas l’extase, c’est le summum du courage je trouve! C’est un risque que je ne serais pas capable de prendre, je pense… Répondre
« Le terme peut aussi être employé pour exprimer l’endurance » (wiki) Je ne retiens volontairement que cela pour persister à penser que tu es courageuse. Parfois, on a effectivement rien à perdre tout à gagner et pourtant la perspective de l’échec parait tellement insurmontable qu’on n’a pas le courage nécessaire pour se lancer. Répondre
Tu crois? Je ne sais pas si, dans une situation extrême, nous n’avons pas tous les capacités de rebondir… Répondre
Pour avoir eu ma deuxième année et mon M1 à chaque fois en 2 ans, je pense comprendre ce que tu veux dire. Quand j’ai abandonné l’idée de passer le CRFPA j’ai « compensé » ça avec la volonté d’avoir un M2 … et je l’ai fait, après avoir bossé pendant un an et réalisé en entrant dans la salle de cours que la moitié des gens avaient l’âge de mon frère (3 ans de moins voire 4) … mais dans l’autre moitié il y avait une maman de 2 petites puces en reconversion et j’ai été admirative, pas de son courage mais de sa volonté ! Pour toi je dirais la même chose … et puis Maître LMO ça le fait, non ?! Bisous Répondre
Ca le fait oui! 😉 Pour le M2, c’est un gros complexe pour moi de ne pas en avoir… Donc tu as eu raison de t’accrocher, c’est super important! Répondre
Tu te sous-estimes toujours 🙂 Il y a des tas de femmes qui auraient abandonné leurs études à ta place, qui auraient cherché un petit boulot pour gagner leur vie sans forcément chercher à avoir mieux (par manque de temps aussi j’imagine car les enfants sont souvent la priorité). Toi tu as un rêve et tu fais tout pour le réaliser, c’est tout à fait honorable, il y a tellement de gens qui ne croient pas en leurs rêves ! (c’est peut-être bien ça le problème…) Répondre
C’est vrai… C’est sûr, j’aurais pu abandonner et ne pas chercher à réaliser mon rêve… Mais je ne suis pas sûre que le faire soit courageux! 😉 Répondre
Peut-on parler de courage quand on n’a rien à perdre ? Tu poses là une bonne question. Quand je pense à mon propre cas, la réponse est évidente : ben, non ! Pourtant, quand je regarde le parcours des autres, la réponse me semble, d’un coup moins évidente. Et je ne peux m’empêcher de te trouver courageuse, parce que tu aurais pu baisser les bras, tu aurais pu te contenter d’être « juste » une maman sans rien de plus, tu aurais pu obtenir un diplôme plus facile, bref, tu aurais pu faire d’innombrables autres choix qui ne t’auraient pas mené à ce diplôme que tu voulais. Et faire le nécessaire, s’obstiner pour obtenir une chose qu’on désire vraiment, c’est une forme de courage, non ? Répondre
Ou de bêtise… :-p En fait, je me rends compte que je ne suis même pas très indulgente avec les autres… J’ai rencontré deux femmes à l’IEJ, une future maman et une maman, et je ne les trouve pas spécialement courageuses… L’une profite de son congé mat’ pour reprendre ses études après 5 ans de travail, ça force pourtant le respect. L’autre profite de sa grossesse et de son licenciement pour finaliser son projet pro. Elles ont mon âge, elles ont de beaux parcours, je les trouve déterminées, pleine de volonté et j’ai de l’admiration pour elle. Mais pour une raison que je ne m’explique pas, je ne les trouve pas courageuses… Répondre
Je t’avoue que je te comprends (encore sur ce point, décidément on est faite pour s’entendre), car « tu es courageuse » c’est un truc que j’ai beaucoup beaucoup entendu, comme affronter la douleur, la maladie tout en me battant pour trouver du travail et me maintenir à flot. Eh non, je ne pense pas l’être. J’ai juste fait un pas devant l’autre, à mon rythme, pour avancer et éviter de tomber, parce que je n’avais pas le choix. Je pense aussi que c’est ce qui t’a fait tenir, tu voyais droit devant toi et tu ne voyais comme solution qu’avancer, avancer toujours. Toutefois, je te trouve quand même courageuse, car vu de l’extérieur, quand on a pas été à ta place, on ne peut qu’être admiratif et tu peux tirer de la fierté de ton parcours. Il n’y a que dans l’adversité que l’on se réalise et toi tu l’as fait brillamment ! Répondre
Merci, tu me fais rougir! 🙂 Tu as mis le doigt sur un truc, quand on n’a pas le choix, on n’est pas courageux. Mais en fin de compte, on a toujours le choix! Toi tu as le choix de te battre ou de baisser les bras… Tu choisis de te battre, et ça force le respect! Mais c’est aussi ce qui te maintient dans la vie, dans l’action et dans une certaine mesure, dans l’espoir… C’est peut-être en ça qu’on n’a pas l’impression d’avoir le choix, parce qu’on est plutôt des combattives! 🙂 En tout cas, je t’admire aussi!! Répondre
Ce n’est pas que je veuille faire ma fainéante mais Annouchka a totalement résumé ma pensée de la première à la dernière ligne. De connaître tout ton parcours, tes efforts, ta volonté et tes sacrifices, ça donne du courage à d’autres j’en suis certaine, d’autre dont je fais partie. Répondre
🙂 Je suis pas certaine d’avoir fait des masses de sacrifices cela dit… Mais je suis contente si je donne du courage à d’autres, ça c’est cool! 🙂 Répondre
Un bel article! Je comprends ce que tu veux dire quand tu poses la question : peut-on parler de courage quand on a rien à perdre? Ms malgré tout ce que tu penses et démontres dans cet article, je te trouve courageuse de mener de front vie d’étudiante, vie de maman, vie de femme…tu as fait preuve de volonté, tu te donnes les moyens d’atteindre ton rêve de devenir un jour avocat, tu persévères malgré les échecs, les difficultés et pour tout ça, je te trouve malgré ce que tu en dis courageuse! Plein de réussite dans tes études et crois en toi! Répondre
Oui mais dans ce cas, nous sommes tous courageux de mener plusieurs vies de front! Parce que c’est ce que nous faisons tous! 😉 Mais merci, ça me fait plaisir! Répondre
C’est comme quand on me dit que j’ai été courageuse d’accoucher 3 fois sans péri, je ne trouve pas que j’ai été courageuse 😉 Juste que j’ai peut-être eu moins mal que certaines femmes ou que je supporte mieux la douleur 🙂 Bref, de notre côté on ne voit pas les choses comme d’un oeil extérieur 😉 Répondre
C’est sûr… Pour moi il y a une certaine part d’inconscience… Voire d’irresponsabilité (dans mon cas hein, pas le tien!). Après, je crois qu’on a des ressources cachées que l’on ne connait qu’une fois qu’on les a mise en oeuvre! Moi par exemple je suis persuadée d’être incapable d’accoucher sans péri… Mais si je suis confrontée à la situation, ben je n’aurai pas le choix et je ferai avec, et peut-être que je me rendrais compte qu’en fait je gère pas si mal la douleur et que je survis! 😉 (enfin, je préfère ne jamais y être confrontée…) Répondre
Arrête de dire que t’es pas fut-fut ou crétine, parce que ce n’est pas vrai. Si tu l’étais vraiment, crois-moi que tu ne serais JAMAIS arrivée à ce niveau d’études. Et si tu as 6 ans de retard par rapport aux autres, ce n’est pas par manque d’intelligence mais à cause des circonstances de la vie. Et si tu as mis 4 ans à passer ton M1, c’est parce que ta vie perso était tellement chamboulée à ce moment-là, avec des trucs vraiment pas glop qui ressurgissaient de ton passé. Et tout ça a pris le pas sur tes études. Mais crois-moi, sans intelligence, tu n’en serais pas là. Après, pour la notion de courage, effectivement, parfois on n’a pas le choix donc on n’a pas l’impression d’être particulièrement courageux à ce moment-là, c’est juste qu’on a la tête dans le guidon. Mais tu aurais aussi pu tout laisser tomber et vivoter avec des petits boulots, ce que tu n’as pas fait. Donc c’est peut-être une forme de courage ou d’exemple à suivre. Allez, ma belle, passe de très bonnes fêtes et on se voit très bientôt. Répondre
Merci, tu es adorable! 🙂 J’espère aussi que nous nous verrons très bientôt! Bonnes fêtes à toi aussi! Répondre
Je ne parlerai pas de courage mais de volonté. Crois-moi, j’ai vécu proche de gens qui avaient les capacités de voir plus loin que le bout de leur nez et qui se contentaient d’être caissière ou employé d’usine, en se plaignant inlassablement. Je n’ai eu de cesse de m’excuser auprès d’eux de bosser en banque car l’usine c’était plus près et ces personnes ne comprenaient pas que je retire une satisfaction de faire un métier plutôt qu’un autre. Et puis, ne pas avoir bossé à l’usine, c’était être reconnue comme une feignasse parmi leur petit groupe. Le jour où j’ai voulu reprendre mes études, on m’a dit que je rêvais de vouloir tenter un DESS, que je n’y arriverai pas (mon mec de l’époque), de pourquoi je voulais faire des études. Sauf que j’ai eu la volonté de larguer tout ce petit monde qui ne m’apportait rien, de faire des études, de vivre à Bordeaux, Lille, Paris, de réussir à avoir mon DESS, de partir un an en Australie, de faire ma vie comme je l’entends au lieu de rester coincée dans une petit ville de Charentes. La VOLONTÉ !!!! Répondre
Tu as un parcours exemplaire! Ce n’est pas facile de s’opposer à ceux qui préfèrent l’inertie et qui te reprochent de vouloir avancer… Bravo! Et tu as raison pour la volonté. Mais dans ton cas, il y a un courage évident pour s’opposer aux autres… C’est sans doute le plus dur! Répondre
Je suis étonnée que tu ne trouves pas intelligente. Connais tu l’expression : « le génie ? 1% d’intelligence et 99% de travail » ? (Je cite de tête…à vérifier). Ben voilà…tu es géniale ! Répondre
Coucou!! je viens de tomber par hasard sur ton blog… Et je me retrouve pas mal ! pour faire court : j’ai 26ans, j’ai une licence en droit et j’ai eu mon premier ptit gars en 2011, en dernière année de licence (que j’ai loupée, mais de peu hein!) j’ai finalement obtenu ma licence l’année suivante (après 5ans pour avoir un bac + 3… youhou!). malheureusement le système « crapuleux » de ma fac m’a littéralement écoeurée du système fac. J’ai tenté une formation en alternance assistante RH (passionnée par le droit social!) mais faute d’entreprise, je me suis retrouvée caissière à Mamouth (ah bah non, ça n’existe plus!) faut bien payer les factures! C’est pas le plus reluisant, mais après avoir bossé 7mois chez Ronald et fais des ménages c’est pas le pire… j’ai signé mon CDI chez eux la veille de mon test +++ annonçant mon deuxème ptit gars! il a aujourd’hui 3mois, je reprend le taff lundi prochain… pour autant je n’oublie pas mon objectif, je me suis donner jusqu’à mes 30ans pour rentrer enfin dans ce monde extraordinaire que sont les ressources humaines! j’ai pu suivre la formation 2 semaines (gracieusement offertes par lécole pour me permettre de trouver une entreprise) et chaque cours était pour moi une vraie joie, une passion. Et là quand je reprend je monterai un dossier pour faire un CIF en septembre prochain, en espérant que tout se déroule bien avec mes deux marmots, et avant le 3ème (héhé persiste et signe!) en tout cas félicitation pour ton acharnement qui a payé! Répondre