C’est la troisième fois que je lis ton texte et que je m’imprègne. Issue d’une famille de 5 enfants (dont les 3 premiers d’un père différent, mais adoptés ensuite par le deuxième papa), je ne peux que comprendre Mouflette et aussi Miss Couette (à travers mon p’tit frère et ma p’tite soeur. Pour synthétiser ce que tu décris, je ne retiendrai qu’une phrase : …être parent… « C’est accepter que l’on n’est pas le même parent pour tous nos enfants et que certains s’en sortent mieux que d’autres. » Répondre
Merci Norzem! C’est vrai que cette phrase résume assez bien… Même si le constat est dur à avaler! Et sinon, tu as bien vécu ton entrée dans l’âge adulte, forte de cette expérience peu commune et pas forcément facile à vivre? Répondre
ton dernier paragraphe résume parfaitement, à mon sens, toute le complexité d’être parents…je me remets très souvent en question aussi…mon mari dirait « trop souvent », mais aussi pénible que cela puisse être, je pense que c’est nécessaire…et j’apprends aussi, jour après jour, qu’on n’est effectivement pas le même parent pour chacun de nos enfants, et qu’au fond, c’est normal, vu que forcément nos enfants ne sont pas les mêmes non plus! par contre, quand tu dis « je sais qu’à cause de moi, elle grandit avec des failles »…j’ai envie de te dire que sans toi, elle ne serait pas là, et que grâce à toi, elle grandit, tout simplement…<3 Répondre
Malheureusement, le simple fait de mettre au monde un enfant ne fait pas un bon parent ni une bonne raison pour être remerciée! 😉 Et j’espère qu’elle grandit bien, parce que grandir, bah, tout le monde le fait, qu’il le veuille ou non, mais grandir armée pour affronter la vie, c’est une autre histoire… Répondre
Love!!!!!! Je ne sais pas quoi te répondre… Mon expérience, est loin d’être aussi dure que la tienne et celle de Mouflette, alors surement te diras-tu que d’un certain côté je n’ai pas à en souffrir, parce qu’il y a pire. Et je le sais. Enfin bref, je ne vais pas te raconter ma vie, tu as surement autre chose à faire 😉 Tu sais, si jamais Mouflette ne le comprend pas encore, elle comprendra plus tard que tu as tout fait pour elle! Et, vous l’entourez, essayez de la comprendre et ça c’est une des plus belles choses, que l’on puisse faire! Très certainement, un jour elle te dira merci! Répondre
Je ne posais pas de question! 😉 J’espère qu’elle comprendra que j’ai fait ce que je pouvais pour elle et qu’elle aura des raisons de me remercier… Qu’elle sera heureuse, épanouie et que nous aurons réussi à lui donner toutes les clés pour être heureuse et indépendante… Répondre
Oui, c’est vrai tu ne posais pas de question 😉 Mais t’as compris ce que je voulais dire! (enfin j’espère ^^) Répondre
La remise en question, encore et toujours… et pourtant c’est pareil j’ai peur que toutes les décisions qu’on prend nous reviennent un jour comme un boomerang en pleine tête. On essaie de faire de notre mieux pour ne pas regretter mais on se dit qu’on aurait toujours pu faire encore mieux (Et pour l’instant j’en ai qu’une). Répondre
Oui, avec deux ça empire pas tant que ça en fait, mais bon, ça facilite rien au niveau des doutes! 😉 Répondre
Parfois, tes textes sont si vrais, si transparents… il y a derrière tes mots à la fois de la fougue et de l’apaisement, un constat un peu amer mais terriblement honnête, et une énorme bouffée d’espoir. Je te suis admirative d’avoir un regard si juste sur ta vie, et si tendre dans le même temps. Répondre
Je n’ai pas d’enfants donc la parentalité, ça me dépasse un peu. Mais, ce que je vois dans ce texte, c’est que tu te remets en question et ça, c’est bien (cette avis n’appartient qu’à moi). Mouflette peut être fière de toi et d’elle aussi 🙂 Répondre
Les enfants grandissent et découvrent toujours leurs parents comme des etres faillibles, simplement humains. Mouflette te semble en souffrir deja, mais es tu sure qu elle en ait eu vraiment conscience avant son adolescence? Les enfants sont résiliants, mais ces angoisses peuvent rester et difficile de dire quelle en est ta responsabilité…on se sent toujours coupable de tout en tant que parent. La maman ideale qu’est ce que c’est? Il y en a t’il meme? Chaque jour ou tu t’interroges et tu t efforces de la guider dans la vie, tu lui fais du bien. Tu as raison, les enfants sont des eponges… a nous d’etre fortes et sereines, assumer nos faiblesses, pour leur donner confiance en eux et les inviter a s’accepter tels qu’ils sont aussi. Répondre
Ha ben c’est sûr que ma part de responsabilité, je ne la connais pas, mais comme tu dis, quand on devient parent y’a le mot « doute » qui s’inscrit de manière indélébile sur notre front… On doit faire avec et essayer de guider nos enfants au mieux, tout en ne sachant jamais si on fait bien ou mal. Mais déjà, je me pose la question, tous les parents ne le font pas… 🙂 Répondre
Il est si émouvant ton texte, ton ressenti… Je ne connais pas toute ton histoire et s’il est sûr qu’on se construit sur nos expériences bonnes ou mauvaises, il est aussi certain (enfin moi je le pense) qu’il y a un caractère inné chez chaque être humain. Cette grande phrase pour dire que tout ne t’est pas imputable ni à la situation, peut-être que Mouflette dans un couple tranquille aurait quand même eu son caractère à fleur de peau et peut-être que Miss Couette, née dans plus de difficultés, aurait gardé sa tranquillité d’esprit. Tu me diras qu’avec des « si » on mettrait Paris en bouteille (oui, bah oui, j’aime bien les expressions vieillottes, c’est mon truc), mais je vis personnellement avec 2 êtres qui n’ont que 2 ans d’écart, qui globalement ont vécu les mêmes choses et avec les mêmes éducations (l’aîné a peut-être un peu plus essuyé les plâtres) et pourtant, mon 1er est déjà un être complexe, plein d’angoisses, sans cesse en but aux règles établies, alors que le 2eme vit la vie comme elle vient, contourne les règles plutôt que de lutter contre elles et ne semble ne voir aucun problème mais que des solutions. Une psychomotricienne à qui je disais que peut-être mon Wan était trop perfectionniste parce qu’on lui avait mis trop la pression (vu que c’est le 1er, blabla), m’a répondu « oui, peut-être. Et peut-être aussi qu’il est né perfectionniste. », tout d’un coup mon monde s’est éclairé ! Bref, un pavé pour dire qu’on ne saura jamais ce que la Mouflette aurait été dans une autre configuration, mais ce qu’on sait c’est que tu te battras toujours pour le bien-être de tes filles et c’est bien l’essentiel ! Répondre
J’ai beaucoup aimé votre texte qui m’a vraiment touchée. Je suis moi-même maman depuis presque deux mois et seule, et je prends déjà conscience que cela ne sera pas simple, ni pour moi ni pour lui, de vivre sans un +1 sans son papa. Votre petite deuxième a vraiment de la chance et je suis sûre que la première saura un jour vous/tout comprendre… Répondre
être parent ce n’est pas évident, on en apprend tous les jours, je ne savais pas que l’on pourrait se torturer le cerveu autant, que l’on pouvait culpabiliser si souvent!a côté de cela c’est beaucoup de bonheur, on grandit tous les jours de cette richesse de devenir parent! Répondre