Je dirais juste que tu es forte et courageuse mais que ça ne doit pas t’empêcher de flancher. Tu peux flancher parce que ta famille est là pour toi et qu’ils t’aideront à te relever, parce que tu es resté debout tout le long de cette épreuve et que là, tu en es presque arrivé au bout … En tout cas, soit fière de toi : fière d’avoir osé porter plainte, d’avoir été jusqu’au bout mais aussi fière de ce que tu as construit, que cela soit au niveau familial (MC et Mademoiselle A ont l’air d’être des filles merveilleuses) et au niveau professionnel (même si tu me diras que tu n’en ai qu’au niveau universitaire). Répondre
Merci beaucoup So’! Certains jours j’arrive à être fière. Et je comprends alors que la fierté n’a rien à voir avec la vanité, mais donne tellement de sérénité et de confiance! Répondre
Je t’admire dans cette démarche ! Je ne sais pas si j’aurai pu faire ce que tu as fait, vivre ce que tu as vécu et continuer malgré tout à vivre et à aimer la vie (on le voit au fil de ton blog tu es quand même une bonne vivante qui aime sa vie et qui a su remonter la pente) Dans ce moments là je me demande aussi comment tu ne hais pas tous ceux qui savaient et non rien dit ou rien fait et cette justice qui rend finalement son crime impuni (car oui 2 mois avec sursis et 10 k€ de dommages pour un geste comme le sien c’est être impuni). Je le redis je t’admire… Répondre
Merci Sophie! Oui, c’est impuni, mais c’est malheureusement tellement banal… Je me sens autant la victime de cette société, de cette fausse justice que de lui, finalement. Ceux qui savaient… J’ai fait le tri dans ma vie. La colère je l’ai ressenti, mais je ne la laisse pas me bouffer, ça ne m’apportait rien. Et c’est sans doute mon amour de la vie, ces quelques personnes qui m’ont montré ce qu’elle avait de beau (car j’ai eu cette chance d’avoir dans ma vie des gens foncièrement bon, mon oncle notamment) qui m’ont fait tenir si bien, qui m’ont permis de me battre et de construire du beau à mon tour. 🙂 Répondre
Je trouve ton billet très positif. Résister aux mensonges, commérages, menaces etc. l’intérieur d’une famille c’est tellement difficile et destructeur. Bravo et courage! Répondre
Un grand bravo d’être allée jusque là, je pense que ton désir de justice, ta colère et ta détermination t’ont aidé à tenir jusqu’au bout. Ne lâche rien, garde la tête haute, et essaie de trouver du bonheur dans les petits moments de la vie, même ceux qui paraissent anodins. Répondre
comment peux t’on dire que « tu l’as cherché »? je comprends la colère, je comprends que tu n’es pas envie de lacher l’affaire, je ne connais pas tous mais ce genre de choses ne peuvent s’apaiser grâce à un jugement ou une somme d’argent…. cependant il faut bien avancer et tu l’as fait à merveille avec tes filles, ton parcours pro, ton blog et ton mari!je connais peu de gens qui ont réussi à faire aboutir leur vie comme cela mais au bout d’un moment pourquoi garder cette colère?parce qu’elle est de bonne compagnie et permet de se cacher derrière elle pour ne plus ressentir la peur et la peine….. en tout cas j’applaudis ton courage et ta grande détermination! Répondre
Je ne me cache pas derrière la colère. Je ne suis pas en colère! Révoltée oui, par la société et la justice. Mais en colère, plus vraiment. Je me bats car ça me permet de me construire et d’avancer… Et j’ai l’espoir d’en voir le bout bientôt et de pouvoir enfin tourner la page… Répondre
Tu es tres courageuse et ton texte n’est pas inutile, ta frustration n’est pas inutile. L’horreur dont tu as ete victime est sans nom. Tu es forte car tu as reussi a te construire une vie avec un homme qui te soutient. Ne lache pas , tu n’es pas en tort! Des gros hugs depuis sf a toi! Répondre
Difficile de trouver les mots… Tu as raison de te soulager en écrivant ce billet et de craquer, cela te permettra de relâcher cette immense pression dans laquelle tu vis. Courage ♥ Répondre
Bonsoir, Je suis consternée de la sanction décidée par le tribunal. Mais, cela dit, tu sais quoi ? Oui, tu vas aller mieux. Petit à petit. Avec des hauts et des bas, mais tout, dans ton billet, montre ta force de caractère. Tu laisses aller les mots pour souffler un peu, tu en as bien le droit après tout. Ce scaphandre a ses qualités et ses défauts, mais c’est la façon que tu as trouvée de surmonter les épreuves. Fais-toi confiance. Je suis sûre que, entourée des personnes que tu aimes, tu vas aller mieux. J’espère de tout cœur que ce mal-à-l’âme va s’estomper le plus vite possible. Bien des chaleureuses pensées. Répondre
Merci Nathalie! J’ai des moments où je touche le fond… Et ça me fait du bien de l’exprimer. Et après, souvent, je vais mieux, beaucoup mieux… Comme si relacher la pression me permettait de remonter et prendre une bonne respiration! Dans la globalité, je vais très bien. J’ai des moments où je flanche, mais je vais bien. Répondre
tu as eu du courage pour te battre jusqu’au bout et avoir ce que pourquoi tu as commencé cette bataille, bravo! Répondre
En aucun cas ton récit est inutile. Je te trouve très digne, brave et courageuse de mettre en mots ton histoire. Je te souhaite de tout cœur d’aller mieux, de vivre et de profiter le plus simplement possible. Bises. Répondre
Et si tu versais les 10000€ a une asso de victimes? La justice veut qu’il paie 10000€, il DOIT payer cette somme, c’est normal c’est la loi et il n’a pas à se mettre hors la loi une nouvelle fois (même si bien entendu ça n’a rien à voir avec ce qu’il a fait auparavant). Tu veux qu’il paie ce qu’il doit, et c’est tout à fait normal. Mais ça a l’air de beaucoup te gêner de recevoir cette somme. Probablement parce que certains que tu cites y verraient « la preuve » que tu as fait tout ça pour l’argent. Mais aussi peut-être parce que ce n’est pas facile de profiter de cette somme sachant d’où et de qui elle vient. Et puis parce que tu parles de culpabilité face à cet argent… Alors je me dis qu’en la donnant à une asso, peut-être que tu ne ressentirais plus cette culpabilité? Peut-être que tu verrais cette somme d’une autre façon? Peut-être que tu serais plus en paix? Peut-être que tu la trouveras plus utile là-bas, que pour toi? Enfin j’en sais rien, mais c’est ce qui m’est venu d’emblée à l’esprit en te lisant. Je te souhaite de trouver l’apaisement. Répondre
Je trouve ton billet très important et émouvant dans l’émotion et la force qu’il dégage. Il faut dire. Oui, les mots même ceux que tu estimes maladroits, ou désordonnés sont aussi l’expression de ta souffrance et de ton cheminement personnel. Que le chemin que tu as parcouru est sinueux et caillouteux… pour une si jeune femme… J’ai jsute envie de te serrer fort dans mes bras et t’assurer que tout ira bien. Répondre
Tu as mon soutien. Et pour tout ce pourquoi tu t’es battu, et pour ton besoin d’écrire. Même si c’est brouillon, même si tu ne sais plus quoi dire ni comment le dire… Un jour, les petites filles de ma voisine m’ont contactées. On passait toutes nos vacances ensembles, chez leur grand-mère. On étaient insouciantes. Je le croyais. J’ai eu une vie heureuse avec elles. Et puis elles m’ont contactées. Elles m’ont parlé. De leur demi-frère. De leurs cauchemars. Des origines des maladies qui frappaient l’une d’entre elle. Je leur ai assuré mon soutien. Impossible de faire autrement. Je n’ai aucun moyen de les aider. Aucun moyen puisqu’il ne m’est jamais rien arrivé. Peut-être parce que j’étais plus grande ? Peut-être parce que je ne suis jamais tombée sur ces moments là. Peut-être parce que mon père était intimidant. Des peut-êtres qui font que je n’ai rien vu à l’époque, et que je ne peux les aider aujourd’hui dans leurs démarches. A l’époque, déjà, leur parents et grands-parents avaient étouffé l’affaire. Pas assez vite, néanmoins, puisque ma mère en a entendu parler. Aujourd’hui, ils nient en bloc. Pour eux, ce ne sont que des inventions de la part des jumelles. Comme le jour où l’une d’elle n’a plus pu se lever de son lit. Dos coincé. Opérations, traitement longue durée, longue convalescence. Puis, lorsqu’on lui a découvert une allergie sévère au gluten qu’elle n’avait pas avant. Les médecins ne comprenaient pas d’où venaient ces pathologies qui étaient bien réelles. Maintenant nous le savons. Sa soeur n’a rien, physiquement. Elle n’a déclenché aucune réaction symptomatique. Mais je sais qu’elle est autant touchée que sa soeur. Différemment. Alors aujourd’hui, je suis partagée. Il ne m’est rien arrivé, ce qui est tant mieux. J’ai eu ma part de souffrance des années après. Mais d’un autre coté je ne peux leur venir en aide. S’il m’était arrivé quelque chose à l’époque, que ce serait-il passé ? Répondre
Je n’ai pas de mots pour exprimer ce que ton billet m’a fait ressentir. Empathie, frustration, admiration etc Merci de nous livrer cela. Quels que soient les montants et les peines, dis toi que c’est toi qui a gagné. Même si ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Car il est le coupable et tu es la victime. Cette culpabilisation permanente des victimes me hérisse. Courage Répondre
Merci! Moi aussi beaucoup de choses me hérissent. De plus en plus d’ailleurs! Et je sais que j’ai « gagné ». Je ne l’ai pas laissé me détruire, même si je souffre encore des séquelles de ce qu’il m’a fait (et je ne peux pas tellement m’en vouloir pour ça). Je suis heureuse, je vis, je ris, c’est la plus belle des revanches, parce qu’au final, j’ai une vie plutôt normale et joyeuse! 🙂 Répondre
Pour ma part, je n’ai pas eu le courage de porter plainte. J’ai vu un psy, j’ai fait un travail de résilience et j’en ai fait un livre. C’est libérateur. Je te souhaite bon courage pour la suite! Des bises. Répondre
Chacun son chemin! 🙂 Pour moi la plainte a été un parcours du combattant… Libérateur aussi. J’imagine que ça dépend du caractère et de l’histoire de chacun! Répondre
10000 euros ce n’est pas cher payé du tout et s’il te les renvoie à la figure c’est bien parce qu’il n’a rien d’autre à dire… et quand bien même tu pourrais lui répondre que si l’argent est la seule façon qu’il paie et bien soit, on est dans une société où personne ne va l’envoyer en prison pour qu’il se fasse violer donc il n’y a que l’argent… tant que tu peux le gérer psychologiquement tu as raison de ne pas lâcher l’affaire et n’écoutes personne de son camp, les coupables ont toujours une bonne raison d’accuser les autres ça leur évite de se remettre en question… bisous et courage- Répondre
2 mois pour une vie… | La mite orange, me ha parecido muy insteresante, me hubiera gustado que fuese más extenso pero ya saeis si lo bueno es breve es dos veces bueno. Enhorabuena por vuestra web. Besotes. Répondre
Tu as eu beaucoup de courage, et avancer seule contre tous, je connais… pas pour les mêmes circonstances, mais cela revient relativement au même. En revanche, ton récit m’a énormément touché car je sais que ma mère a vécu exactement la même « chose » que toi… et son entourage (même sa propre famille, jusqu’à sa mère) ne reconnaissait en rien ces « faits », ils pensaient tous qu’il s’agissait de fabulations de jeune fille. Même un psy un jour lui a dit qu’elle inventait tout cela tellement c’était impossible que personne n’ait rien vu… et pourtant, ma mère n’aurait jamais inventé un truc pareil. « Il » a avoué que les faits étaient bien réels, mais ma mère n’a jamais porté plainte. Peut-être pour tourner la page, peut-être pour nous protéger ma soeur et moi, je ne sais pas. Quoiqu’il en soit, l’inceste est un phénomène dramatique autant par sa violence qu’à cause de l’entourage souvent muet, qui se tait, qui a honte, et qui laisse dans la détresse un enfant ou un jeune adulte. Je te souhaite de mener une vie heureuse avec ta propre famille. Bises http://celine-daily.blogspot.fr Répondre
J’imagine à quel point c’est dur, aussi, de ne pas être cru… C’est une violence supplémentaire… Répondre
Je te remercie pour ton temoignage. Je me sent moins seule et « bizarre » grace a toi. Je voie en toi une belle personne pleinne de courage, d’une grande capacité de remise en question et d’autres qualités. 🙂 Si la justice n’est pas capable de reconnaitre correctement ton statut de victime, je suis heureuse de voir le soutient et la reconnaissance que ces commentaires te témoignent. Tu le mérite ! Répondre