Se retrouver

Sans titre 1C’est les vacances. J’ai passé deux semaines à barouder à travers la France avec ma petite famille. On a fait le plein de rires entre amis, d’apéros partagés, de discussions sympa. Nous avons revus des amis, de la famille, un peu perdus de vue à cause de la distance. Nous avons traversé la France du Nord au Sud, en location de vacances! Ca fait beaucoup de bien, la vie est jolie et nous offre de bons moments à partager.

Depuis quelques jours, je suis de retour à Toulouse, les filles chez leurs grand-parents. Je savoure ce temps de tranquillité. Elles ne me manquent pas (encore), et si je ne m’inquiétais pas autant pour elles, ça serait la perfection, cette petite bulle de sérénité égoïste, durant laquelle je peux me reposer et me retrouver.

Je range, je trie, je pense à elles par bribes, en rangeant impeccablement la chambre de l’une, en arrosant quotidiennement les plantes de la seconde. En soupirant d’aise, me rappelant ici un câlin, là une bonne blague, ici un éclat de rire. Je laisse le temps au manque de s’installer. Quand je les retrouverai, je savourerai! En attendant, je profite de ce temps avec moi-même. Avec mon mari le soir.

L’été, c’est le moment où nous faisons les grands projets pour l’année, qui aboutissent ou non. Ces moments de rêve où l’on prend ensemble des décisions pour rendre encore un peu plus belle notre vie de famille. Des projets indispensables pour nous, pour rester un couple uni, pour avancer dans la même direction.

En attendant, je ne fais pas grand chose. Je me repose de ces derniers mois/années harassants moralement. Je respire. Je mange des sushis en regardant des Friends, je mets de l’ordre dans l’appart et dans ma tête.
Je prends conscience de qui je suis. Me poser me permet de savoir qui je suis, que je veux être. Je ne suis pas la page blanche que je croyais être devenue. Je m’étais un peu perdue, c’est assez normal vu les épreuves. Je me retrouve, avec mes principes intransigeants, mon caractère en acier trempé, ma sensibilité à fleur de peau, la confiance revient. Je réapprends à me connaître et j’aime bien ce que je redécouvre. Je m’autorise à avoir des avis tranchés, à me ficher des jugements (qui sont surtout dans ma tête, la plupart du temps!), à être moi-même et accepter de ne pas plaire à tout le monde. Et m’en ficher un peu…
Je me remémore à quel point je suis capable d’à peu près tout, du moment que je le souhaite fort. Pas parce que je suis mieux que les autres, simplement parce que je sais qu’en chacun de nous se trouvent des ressources permettant de tout dépasser. Il faut juste les trouver et les mettre en action.

Je prends pleinement conscience de ma chance. Etre là, tout ce bonheur, cette vie désormais sans difficulté, pas parfaite, heureusement, mais s’approchant beaucoup du paradis.
Evidemment, j’ai des épreuves à surmonter. Ce n’est pas toujours évident. Mais ce que j’ai est merveilleux et prendre le temps de le voir, ça fait du bien, ça remet les choses en place, ça dédramatise bien des situations.
Et ça ne m’empêche pas d’avancer, bien au contraire! Ca ne m’empêche pas non plus d’avoir envie de me dépasser, de faire de nouveaux projets. Etre heureux de ce que l’on a, en être satisfait, ce n’est pas « sen contenter », c’est simplement être lucide et se donner la possibilité d’être serein.

Ces vacances ont une couleur particulière pour moi. Je ne sais pas trop pour quelle raison. Depuis 6 mois, je fais des efforts pour me respecter, pour me faire plus de bien, j’en récolte les fruits je crois. Ma perte de poids me permet de vivre mieux (même si elle reste minime au regard du poids qu’il reste à perdre), je gagne en confiance, ça m’ouvre de nouvelles perspectives. Peut-être qu’un déclic infime, une décision anodine, permet de changer doucement mais durablement et a des conséquences bénéfiques bien au delà des apparences.

Je vous souhaite un excellent mois d’août, à vous aussi! 🙂

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