Je ne sais pas quoi répondre à part que même si je ne te connais pas, j’ai juste envie de te dire : <3 Répondre
Même si chaque histoire est de trop, même si elles sont toutes différentes… on se reconnait un peu dans chacune… on ne le souhaite a personne. Mais ça fait du bien de ne pas se savoir seule dans ce cas… j’ai peur d’avoir des enfants, parce que j’ai peur de ne pas voir, et qu’ils subissent des choses vécues et/ou vue…. Répondre
Et lorsque c’est la mère, l’agresseur, comment doit on le gérer ? Ce qui m’afflige le plus dans tout cette histoire, c’est que lorsqu’on bat un enfant, il arrive que des voisins, des amis, de la famille le voit, voit ses blessures, et ne dise rien, laisse faire.. et c’est ce silence qui empire ce sentiment de faute pour la victime.. Merci pour ce texte et ces mots, j’espère que tu le laisseras car il est si vrai, et si touchant. Merci Répondre
Lorsque la mère est coupable, et c’est très paradoxal, je pense que la victime doit s’accrocher encore plus fort pour être entendue. Entre ce que les gens disent de ce qu’ils voient dans leur poste, et ce qu’ils disent de ce qui se passe en face d’eux, il y a un monde. Si les gens pouvaient garder l’énergie qu’ils mettent à répandre leur haine à plutôt aider les gens à côté d’eux, ça serait tellement plus constructif… Répondre
Tu as malgré tout réussi a un moment a empêcher que ca puisse arriver, un jour. Parce que tu es humaine, faillible et que beaucoup, beaucoup de personnes sont encore dans le cas de fermer les yeux. Peut-être pas dans des cas aussi grave, ou touchant des enfants, mais beaucoup par peur justement, du fait qu’il y ai un risque d’être pointé comme responsable de ce qui est arrivé, parce que bouger et faire changer les choses est extrêment difficile, que ce soit pour soit (et ses enfants) ou justement pour l’enfant d’à coté ou parfois on se dit qu’il pourrait être cet enfant battu, mais dont on est pas sûr, ou qu’on commence des démarches mais qu’on est pas écouté. C’est confus ce que je dis, mais s’il y a une chose dont je suis sure c’est que la majorité des gens est apte a pointer du doigt et a condamner, mais ne bougera jamais le petit doigt pour changer les choses ou tendre la main. Parce que militer depuis son canapé sans bouger, c’est facile. Répondre
C’est ce que je dis, j’aurais pu être paralysée par la peur d’être jugée (heureusement j’ai acquis assez tôt que, quoi que je fasse, je serais jugée! :p ), et ce flou dans lequel les victimes vivent explique bien des choses, que les gens préfèrent condamner plutôt que d’essayer de comprendre… Répondre
Je n’ai qu’une chose à dire : n’efface surtout pas ce billet qui peut faire réfléchir un peu ceux qui sont si prompts à condamner. Bravo à toi d’avoir trouvé la force de mettre ta fille à l’abri. Bravo à toi de ne pas condamner celles qui n’y arrivent pas. Répondre
Tout en te lisant je pensais à l’article de Working Mama … et j’ai vu ta dernière phrase ! Ses mots, tes mots sont justes. Je n’aime ce déferlement de violence à cause d’un fait divers que les média vont surexploiter pendant 10 jours, négligeant totalement le fait que c’est un mal plus profond que ça. Même sans être mère, j’ai mal de savoir que cette petite fille n’est pas la seule. En même temps, je sais qu’il y a des mamans comme toi qui, par l’horreur qu’elles ont vécue, savent protéger leurs enfants. Quand on est en dehors de tout ça, on se demande comment toi tu as pu être jugée ! Mais tu es restée forte et pour ça je t’admire quand on voit où tu en es aujourd’hui. Bises Répondre
Il y a aussi des mamans comme moi qui, par l’horreur qu’elles ont vécu, ne savent faire autrement que de laisser reproduire, parce qu’elles n’ont jamais pu comprendre que ce qu’elles ont vécu les a détruit, parce qu’elles pensent que c’est elles, le problème et pas les autres… Et elles sont malheureusement beaucoup plus nombreuses que moi. Et j’ai de la peine pour elles, parce qu’elles n’y peuvent rien tant qu’elles ne sont pas aidées, écoutées, soutenues, accompagnées… Répondre
Bravo à toi pour ton courage et ton recul, tu es une femme forte ! Un bon modèle pour ta fille, tu peux être fière. Beaucoup sont victimes de ce genre de traumatisme…et si peu ose aller porter plainte. J’espère que ton article donnera également du cran aux autres femmes qui en ont besoin. Bises http://celine-daily.blogspot.fr Répondre
Cette histoire fait écho chez moi et je vais me confier très rapidement pour tenter de te faire oublier ce sentiment de culpabilité. Dans mon histoire, j’occupe la place de ta fille, la chance en moins. Et jamais, au grand JAMAIS, je n’en ai voulu le moins du monde à ma maman. Je sais qu’elle est rongée par sa culpabilité… Mais ce n’était nullement sa faute, et ce n’aurait pas non plus été la tienne. J’ai été triste d’apprendre ce qui lui était arrivé, triste qu’elle ne m’en ait pas parlé. Il m’est effectivement arrivé de penser que si j’avais su, les choses auraient été différentes, sans jamais pour autant la tenir pour responsable une seule seconde. Répondre
Merci pour ton témoignage… Je te trouve très digne et courageuse de ne pas en avoir voulu à ta mère. Et en un sens, je te rejoins, elle n’y était pour rien… Et j’espère qu’elle a su réagir quand elle a su. Pour ma part, je ne peux pas en dire autant au sujet de ma propre mère… Je ne lui en ai pas voulu de ce qui m’est arrivé (elle n’y était pour rien), mais je lui en ai voulu (et lui en veux encore) d’être restée après que je me sois confiée… Mais je n’ai jamais compris pourquoi certains l’accusaient d’être pire que mon bourreau, alors même que peu sont ceux qui lui ont tendu la main… Je ne lui pardonnerai probablement jamais (et c’est aussi pour cette raison que je ne cesserai sans doute jamais de culpabiliser), mais je crois que je comprends le poids qui a pesé sur elle, et combien il a été difficile de faire les bons choix… Répondre
Waouhh tu m’en a donner des frissons, je ne sais que dire si ce n’est de ne pas effacer ce billet, il fait réfléchir … Répondre
J’ai eu un peu la même sensation à la sortie de l’école aujourd’hui.. beaucoup en appellent à la peine de mort. Mon effroi devant cette affaire n’est pas moindre que les autres, mais ma question est autre : comment des adultes, et comment une mère peut en arriver là ? Quel est l’enchaînement des événements, des maltraitances, qui permettent ce genre de tragédie d’arriver ? Comment prévenir ce type de malheur ? Ce n’est pas de la haine que j’éprouve pour cette mère, mais une tristesse sans nom pour une logique qui l’a fait totalement déraper… comment peut-on ? TOut ça est tout simplement trop triste… Répondre
J’ai toujours envie de réagir quand tu écris ce genre de posts, mais je ne sais jamais comment, mes propos seraient tellement faibles, banals, inutiles, par rapport à ce que tu arrives à faire comprendre et ressentir, d’autant plus que j’ai la chance de n’être aucunement concernée (enfin si, indirectement, via des amies, car comme tu dis c’est tristement banal, tout ça). Donc voilà, juste un mot pour te dire MERCI de prendre la parole à ces sujets, ça me touche à chaque fois, j’ai beaucoup d’admiration pour cette force, cette lucidité, ce recul, et ce refus de juger que tu as. Répondre
Coucou, je te dis déjà un grand bravo pour avoir le courage de te dévoiler ainsi, de ré-ouvrir une blessure profonde pour toucher des millions d’autres. Hélas comme tu le dis, cet acte ignoble n’est devenu que trop banal, j’ai eu la chance d’être protégée d’avoir grandit entourée d’une mère et d’un père stable, aimant, la famille unie, mais j’ai connu des (« des » pas « une ») personnes qui ont eu la vie brisée un jour. Le silence est de mise, rarement brisé. Dans les cas rencontrés, l’ignoble n’a pas été puni. Il faut une bonne dose de courage pour oser le dire et l’assumer, et pour ca je te dis » respect « . Même si, au fond chacune le sait qu’elle n’y est pour rien, elle se sent sale et fautive. Je te dirais, laisse ce billet, car il peut toucher des voix qui n’osent pas parler et peut être leur ouvrir les yeux. Peut être aussi à réaliser? Ton histoire me touche, je te souhaite sincèrement de pouvoir poursuivre ton chemin sereinement. Et encore, bravo pour en parler car c’est de cette façon que les tabous volent en éclas. Bon je zappe l’affaire Fiona, je ne peux comprendre et je ne cherche pas à comprendre non plus. Je suis une maman, fusionnelle, trop, sans eux je ne respire plus. Que cette petite reposes en paix et puisse avoir une sépulture décente, j’espère qu’elle sera retrouvée pour être enterrée dans de bonnes conditions. Amitiés, Aurélie Répondre
Merci Aurélie. J’espère aussi que cette histoire va rapidement prendre fin, en mémoire de cette enfant. Répondre
Pour ma part, je ne comprends pas que le bourreau puisse être considéré comme qq1 n’ayant pas pu « résister à la tentation » … Quelle tentation ? Un enfant ? Je trouve ça affligeant que certains puissent penser que ces hommes et parfois et bien trop souvent ces femmes puissent être vus comme les « victimes » ! Non ! Non et Non ! La tentation ne devrait pas être ! Continue à « grandir » à travers tes billets, à être une mère « faillible ». Tout ce que tu dis montre que tu es quelqu’un qui saurait écouter et ouvrir les yeux ! Répondre
Je suis d’accord, mais malheureusement je l’ai entendu… Ca renforce la sensation de culpabilité de la victime. Le monde à l’envers… Répondre
Je te trouve (encore) et toujours très dure avec toi même. Les histoires se font écho mais ne sont pas semblables. Tu as de quoi être fière de ce que tu es en tant que maman, n’en doute JAMAIS; Je n’ai pas tellement les mots parce que je suis immensément touchée par ce billet. Je t’admire tant… Répondre
que j’aime quand tu sors tous ces m(aux)ots de ton corps c’est un peu ca de moins à porter! Je crois que tu as en toi une bonne dose de fragilité et et de culpabilité mas que tu es une belle personne, sois fière de ce que tu es bombe le torse, relève la tête et continue comme ca! Répondre
Je pens equssi que les personnes maltraitantes sont en très grande souffrance…après un jour, il faut apprendre à se sortir de ce cercle là, se réparer pour épargner les autres. C’est ce que tu as fait, chapeau! Répondre
Merci Maud. 🙂 Ce n’est peut-être pas toujours facile de s’en sortir quand on a tjrs baigné dedans… Mais tu as raison, il faut le faire. Ou il faut aider les gens à le faire! Répondre