Allaitement au sein ou au biberon? Cette fois, je ne sais pas…

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Crédit-photo: Mélo! 😉

Quand j’étais enceinte de Mouflette, je ne me suis jamais posé la question de l’allaitement, cela coulait de source, tout simplement… Je pensais cela parfaitement naturel et je n’imaginais pas que l’on puisse « rater » un allaitement au sein… Mouflette est née, en 2001, avec son appétit de nourrisson et les consignes médicales de l’époque… Pas plus de 8 à 10 tétées par jour, pas plus d’une tétée toutes les trois heures, réveiller un bébé qui dort si c’est l’heure, etc… Ca n’avait pas trop de sens à mes yeux, mais j’étais totalement inexpérimentée, c’était mon premier bébé et je ne voulais surtout pas commettre d’erreur…
Résultat, j’ai allaité 10 jours, puis, lors de la visite chez le pédiatre, celui-ci m’a confirmé ce que je craignais, je n’avais pas assez de lait pour satisfaire ma fille, on devait complémenter avec des biberons…
A l’époque, cela me semblait logique, ma fille, sans doute en plein pic de croissance, redoublait de hurlements pour réclamer son dû, cela ne pouvait que signifier que je n’avais pas suffisamment de lait pour la nourrir…
10 jours d’allaitement mixte plus tard, je n’avais vraiment plus une goutte de lait et j’ai donc arrêté, la mort dans l’âme, de donner le sein à ma fille.

Quand j’étais enceinte de MissCouette, l’allaitement me paraissait une évidence, je ne me suis pas posée la question de savoir si je voulais ou non allaiter, je me suis simplement demandé comment mettre toutes les chances de mon côté afin de ne pas essuyer un nouvel échec…
A sa naissance, les débuts n’ont pas été simple, j’avais mal, elle ne tétait pas comme il fallait, elle s’endormait systématiquement au bout de 3 minutes et grossissait trop peu…
Une puéricultrice m’a dit « vous savez, vous n’êtes pas obligée d’allaiter! », je l’ai extrêmement mal pris, non, je n’étais pas obligée, oui, clairement, c’était dur, mais je voulais, plus que tout, allaiter ma fille et dépasser les fatidiques 3 semaines… C’était presque un challenge, une fin en soi, quelque chose qui allait me permettre de guérir cette blessure du premier allaitement échoué…
Finalement, même si cet allaitement n’a jamais vraiment été simple, j’ai allaité MissCouette durant 6 mois exclusivement, puis 1 mois 1/2 de plus en alternance avec des petits pots et le premier biberon du soir.
J’ai aimé allaiter MissCouette, j’ai aimé être celle qui la faisait grandir (même pas beaucoup), celle qui lui permettait de vivre, celle dont elle dépendait totalement… Ca m’a plu jusqu’au jour où j’en ai eu marre et j’ai décidé d’arrêter, le coeur en paix, ravie d’avoir accompli la mission que je m’étais fixée.

Je suis désormais enceinte de Noisette, et quand les gynécos, sage-femmes ou médecins me demandent si j’ai allaité mes deux premières filles, ça leur semble tout simplement évident que je vais allaiter aussi la troisième.
Je ne m’étais jamais posé la question avant, et quand je me demande si j’ai envie d’allaiter ou non, je n’ai aucune idée de la réponse…
Là tout de suite, non, je n’ai pas très envie d’allaiter… L’idée d’un être humain tétant ma poitrine, ça ne me branche absolument pas et ça a même tendance à me rebuter…
Je pense que je ne pourrai répondre à cette question que le jour de la naissance… Est-ce que ce sentiment de relatif « dégoût » face à l’idée de nourrir moi-même ma fille va s’estomper comme par magie? Est-ce que, face à ce nouveau petit être humain, le fait de donner le sein me paraitra évident et naturel? Est-ce qu’au contraire, ce sentiment subsistera et je déciderai alors de donner des biberons?
Je n’en ai pas la moindre idée… Je ne sais pas et c’est un peu désarmant!

En fait, si je ne me pose pas la question, c’est la même évidence que pour Mouflette et MissCouette! Mais si je commence à m’imaginer en train d’allaiter, j’ai plutôt envie de fuir…

Après tout, qu’est ce qui oblige les mamans à décider avant la naissance si elles ont envie d’allaiter ou non? Après tout, qu’est ce qui oblige une mère ayant allaité ses ainés à faire de même avec les suivants? C’est une question tellement intime, un choix tellement personnel et fort…

C’est assez curieux parce que je suis une fervente défenderesse de la cause de l’allaitement… Je suis toujours hors de moi quand je vois des mères empêchées de donner le sein à leur enfant en public… Ou toutes ces fausses informations qui circulent sur l’allaitement et qui lui nuisent… Je suis également choquée par tout ce qui consiste à enlever le choix aux femmes… Les courants de pensée « pour ou contre » m’énervent… Si on était pour le choix éclairé, tout simplement? Pour le respect du choix des autres, aussi… Alors oui je trouve que l’allaitement est ce qui convient le mieux au bébé et à la maman, j’en suis profondément convaincue… Mais ça ne facilite pas tellement ma prise de position cette fois-ci…

Alors je ne sais pas si j’allaiterais cette fois. Cela me semblera sans doute une évidence à la naissance, ce quelque chose de viscéral qui m’a poussé à allaiter mes deux filles… Ou peut-être pas…
Je me prépare tout de même à allaiter, enfin autant qu’on puisse se préparer, car je pense faire partie de ces femmes qui deviennent presque sauvages en mettant au monde un enfant… Et je me demanderai sans doute pourquoi je me suis posée tant de questions alors que c’est tellement évident!

Mais j’aime bien l’idée de me laisser le choix et de me préparer à ne pas culpabiliser si jamais je décidais finalement de donner le biberon à mon bébé.

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59 Discussions on
“Allaitement au sein ou au biberon? Cette fois, je ne sais pas…”
  • Tout est dit ! c’est un choix très intime, personnel. Rien ne t’oblige à te décider maintenant. Et peut importe ta décision, du moment que tu allaite ou biberonne avec le coeur et que tu te sens en accord avec ton choix 😉

    • Merci! 🙂
      Je sais que rien ne m’y oblige… Mais ça m’a surpris de me poser la question et de n’être absolument pas sûre, voir d’être un peu « dégoutée » par l’idée, alors que ça me semblait tellement nécessaire lorsque j’allaitais MC et vu combien ça a été une douleur d’arrêter pour Mouflette…
      Je pense qu’à la naissance, j’aurai le même déclic… Mais en fait j’en sais rien!
      C’est un peu comme les nuits blanches, actuellement je m’en fais une montagne, alors que lorsque je les vivais, ben, c’était comme ça et je savais que ça n’était que temporaire…

  • Moi je ne suis ni pour, ni contre, j’estime, comme tu le dis plus haut, que c’est un choix intime. Quand j’étais enceinte, tous ces étrangers qui comme première question alors qu’ils ne te connaissent pas, te demandent « alors vous allez allaiter ? » et d’enchainer « Parce que vous savez l’allaitement…blablabla… » ça avait vraiment tendance à me hérisser, en quoi ça les regardent ? On ne devrait pas décider d’allaiter parce que la tendance est à l’allaitement (oui il me semble qu’il y a des tendances), ou au biberon, mais parce qu’instinctivement on en a envie ou pas. Moi au début et avant ma grossesse, je me disais qu’il était hors de question que j’allaite, avoir un bébé collé au sein pendant des mois, ça me rebutait, ça me dégoûtait vraiment de l’imaginer… Et puis pendant la grossesse, je me suis dit que de toute façon, c’était difficile à dire, quand la sage-femme m’a posé la question, je lui ai clairement dit que je ne savais pas, et que je préfèrais attendre qu’il soit là et voir ce que me dictait mon instinct du moment. Je lui ai donné la têtée d’accueil et finalement j’ai allaité pendant deux mois environ. Je n’avais pas spécialement beaucoup de lait, l’allaitement était mixte depuis ses un mois, j’avais tendance à culpabiliser de fait et je me sentais mal, quand plusieurs matins d’affilée, il a refusé le sein, ça a été un soulagement pour moi… Mon bébé ne s’en porte pas plus mal, moi j’étais finalement soulagée, et je pense qu’on était tous les deux bien mieux après ça…

    • Disons qu’aujourd’hui, on a le choix, et c’est une vraie chance!
      Les gens qui donnent leur avis, c’est toujours très chiant, quelque soit le sujet! Surtout ceux que tu ne connais pas! :p

      Après je ne sais pas s’il y a des mouvements… Mais l’allaitement a tellement souffert de préjugés stupides ces dernières décennies que j’imagine qu’il fallait une promotion à la hauteur du phénomène pour le rendre à nouveau attractif. Ce qui est dommage c’est que les campagnes de sensibilisation et le personnel soit passé du « tout biberon » au « tout allaitement » en en rajoutant une grosse couche de culpabilisation… C’est contre-productif!
      Et ça enlève une grosse part du choix éclairé selon moi (en faveur de l’un ou de l’autre). On a le choix, profitons en pour faire ce que l’on veut!

  • Je n’ai pas allaité mon fils et je n’en ai jamais eu le désir. Effectivement tu verras bien à l’accouchement comment tu ressens les choses, c’est très perso. Peut être que tu aura le déclic!

    • Je suppose que je l’aurai, comme je l’ai eu pour mes filles…
      Mais si ça n’est pas le cas, je trouve ça pas mal de m’y préparer en amont…
      Je suis du genre à culpabiliser facilement… 😉

  • merci pour ce billet !!! je dois accouché dans quelques jours et je ne sais toujours pas.. d’ailleurs j’ai aussi écrit un petit billet !!! je pense aussi que tout s’éclaire à la naissance.
    On verra bien, après tout l’essentiel est que bébé boive 🙂
    bonne journée !

  • Bonjour,
    Tout à fait d’accord avec toi.
    De mon côté, je dirais quand même que je suis « pour » l’allaitement. Pour davantage de promotion auprès des futures mamans (parce que j’ai quand même la faiblesse de croire que mon lait est meilleur pour mon bébé que celui d’une vache, même trafiqué par les industriels ; qu’il a l’avantage d’être gratuit et même, de faire du bien à ma propre santé !). Pour que les femmes reçoivent de bons conseils pour que ça se passe bien, et pas des hérésies comme tu en as entendues, et qui malheureusement, continuent à sortir de la bouche de certains médecins, pédiatres y compris. Pour que l’allaitement paraisse naturel, et que, comme tu le dis, une mère ne soit pas forcée de se cacher pour donner la tétée.
    Mais en même temps, ça me paraitrait aussi absurde de forcer à allaiter une mère qui ne le souhaite pas. Je suis convaincue qu’on perd une bonne partie des bienfaits de l’allaitement s’il n’est pas désiré, parce qu’on remplace un moment de complicité et de douceur par un moment de tension et de rancoeur latente envers le nouveau-né.
    Et le pire dans tout ça, c’est que dans notre société, quel que soit le choix des mères, elles seront forcément critiquées. Si elles optent pour le biberon, elles auront droit à des « pourquoi ? », « mais tu ne veux pas ou tu ne peux pas ? » (et je passe sur « tu le nourris ? » au lieu de « tu l’allaites ? », comme si les biberonnantes laissaient mourir leur bébé de faim !). Si elles optent pour le sein, passés 2 ou 3 mois, elles auront droit à « mais tu l’allaites encoooore ? » (ben oui, comme tous les grands primates : je ne vois pas pourquoi mon bébé serait moins bien loti qu’un chimpanzé ou un orang-outan, si la lactation nous convient à tous les deux)
    Le mieux, comme tu le dis, c’est encore de s’écouter au fur et à mesure. Et dans tous les cas, de profiter des moments de tendresse avec le petit bout de chou !

    • Je suis « pour » pour les mêmes raisons que toi…
      Et les arguments avancés par les femmes pour ne pas allaiter me font souvent bondir… (J’avoue, l’argument « le papa peut aussi participer » m’agace, genre nourrir le bébé est le SEUL truc qui permet de passer du temps avec le môme…
      Un jour le seul argument recevable sera « j’en ai pas envie » ou « j’en ai envie » et ça sera une grande avancée!

      Je suis comme toi, convaincue des bienfaits très supérieurs de l’allaitement au sein par rapport au biberon… Pour le bébé ET la maman. Mais comme tu dis, la condition sine qua non est que la maman en est envie, en ressente le besoin… Sinon ça n’a aucun sens!
      Et je suis d’accord avec l’argument « mieux vaut un biberon donné amour que… » parce que clairement, être rebuté de donner le sein, je ne vois pas bien ce que ça peut amener de positif dans la relation mère-nourrison…
      Et le lait artificiel, sans être la panacée, offre une alternative permettant le choix… Ce serait dommage de s’en priver!

      • Je comprends que l’argument comme quoi le papa peut aussi participer en donnant le biberon t’énerve, et d’ailleurs je suis d’accord avec toi sur le fond 🙂 Cependant, j’ai déjà entendu et lu des témoignages de papas qui se sentaient un peu mis à l’écart à cause de l’allaitement, du moins ils auraient aimé se sentir plus utiles dans le bien-être du bébé et ses premiers mois. Mais bon, c’est vraiment en fonction de chacun, tous les papas ne réagissent pas pareil ! Je sais que le mien était ravi de donner le biberon, il me l’a souvent dit. Il en parle très souvent et j’ai compris que pour lui cette étape « biberon » avait été essentielle dans les liens qu’il a pu nouer très vite avec son fils (ce que je veux dire c’est que nous on a cette vision un peu étroite que l’homme peut s’investir autrement avec le bébé alors que parfois, le simple fait de donner le biberon peut sembler très important à leurs yeux ;))

        • Oui je comprends… Mais allaiter n’empêche pas de donner des biberons! Je tirais mon lait chaque jour pour avoir un biberon le soir, que mon mari donnait (ou Mouflette parfois).
          Je crois qu’en fonction de nos choix on s’adapte aussi pour laisser la place nécessaire au papa, qui se débrouille aussi pour la prendre…
          Je n’ai pas eu le sentiment d’évincer mon mari, bien au contraire!

          Après, que l’on trouve que c’est plus facile en donnant des biberons, c’est un point de vue vrai ou faux selon les familles.
          Mais en argument « pour » le biberon, je trouve ça dommage.
          On ne devrait pas avoir à justifier nos choix en plus! On ne devait pas avoir à donner d’arguments… On fait comme on veut et on trouve les points positifs au fur et à mesure.

          Mais le papa peut aussi être très investi quand la maman allaite. C’était pour nous un moment de tendresse et de complicité à 3 aussi souvent que possible! 🙂

  • Quand j’étais enceinte de Baptiste, je sentais que je ne voulais pas allaiter, ça ne m’a jamais fait rêver, ça me dégoute presque (attention ça ne me dégoute pas de voir une autre femme allaiter, mais moi, sur mon corps, ça me dégoute). Mais je ne voulais pas prendre de décision avant d’avoir essayé. J’ai donc fait 2 tétées de bienvenue après la naissance… et ça ne m’a pas plu du tout, je suis donc directement passée au biberon.

    ça me correspondait tout à fait, et je suis persuadée qu’il vaut mieux donner un biberon avec amour que le sein à contrecoeur.
    Pour le n°2 je ferais pareil, tétée de bienvenue et puis on verra bien !

    • Je comprends très bien ce que tu veux dire à propos du dégoût… Je ressens la même chose…
      J’ai ressenti la même chose à partir du moment où j’ai cessé d’allaiter MC, alors que c’était une telle évidence trois jours avant…
      Me projeter dans l’allaitement alors que je ne viens pas de mettre au monde un nourrisson, a quelque chose de « malsain » pour moi (et je parle juste pour moi). Mais bon, comme je ne m’imagine pas portant un bébé, ni le mettre au monde, ni me lever 30 fois dans une nuit, ne m’émerveiller devant ce bébé, ni lui faire des bisous… En fait c’est difficile de se projeter dans quoi que ce soit avec un être qui reste un total inconnu (pour moi toujours) avant sa sortie…

      Et pourtant j’ai adoré allaiter… Pour ça que je pense que j’allaiterai cette fois-ci encore, mais comment savoir AVANT de voir la tronche du bébé?? :p

    • Tant mieux alors! Pour moi c’est resté une grosse blessure jusqu’à mon allaitement « réparateur »… Où j’ai décidé quand arrêter, sans être contrainte par un soi-disant manque de lait (qui n’existait en fait que dans la tête du pédiatre)

  • Mes deux premiers allaitements ayant été pas catastrophiques, mais presque, j’avoue que je me suis beaucoup posée la question.
    Personne ne doit décider pour toi, tu verras bien, tu le sauras, tu le sentiras ancré en toi ou pas.

  • salut
    alors l’allaitement…
    c’est effectivement un sujet très vaste, très « controvers », et pour ma part je trouve assez « culpabilisant »…
    tyrès tot pour moi l’essentiel était de NOURRIR mon fils, peu importe le moyen. j’ai voulu essayer l’allaitement, parce que ça semblait couler de source et que je n’avais pas d’a priori contre…
    et puis ça a merdé: mon fils ne voulait pas prendre le sein! enfin il l’a pris deux jours et basta il en a eu marre. on a essayé d’autres mositions, on l’a stimulé: rien à faire, et pourtant le lait débordait…
    bref on a adopté le tire lait, histoire que je donne MON lait, au moins quelques temps… J’ai finalement tenu presque 3 mois comme ça, avant de passer des biberons de mon lait, aux biberons de lait maternisé. Sans culpabilité, sans honte, sans gêne…

    Maintenant qu’avec MMM on envisage d’éventuellement faire un second, j’ai de sérieux doutes quant à mon envie d’allaiter… Je crois que je n’y tiens pas plus que ça, et honnêtement refaire un allaitement au tire lait, ça ne m’attire pas franchement… d’autant que j’aurai un enfant plus grand à m’occuper… En plus tout le monde (toutes les mamans allaitantes notamment) me disent (en substance hein, je fais des raccourcis): « si tas allaité le premier, tu DOIS allaiter le ou les suivants »… Ah bon? je l’ignorais… je savais pas qu’il y avait une obligation à ce niveau. Une obligation de soins, oui, une obligation de le nourrir, oui, une obligation de lui offrir une vie décente et saine, encore oui. Mais une obligation d elui donner le sein??? jamais rien vu de tel. J’ai parfois un peu l’esprit de contradiction alors c’est peut etre ça qui joue…
    Ce qui est sur, c’est que je ne me forcerai pas à allaiter si je n’ai pas envie. Faire les choses a contre-coeur, très peu pour moi

    Alors fais ton choix, sereinement, sans culpabilité, sans regret, et permets toi même de changer d’avis le jour de la naissance de Noisette, et même de renoncer après quelques jours!
    L’allaitement c’est un choix, une liberté… ca ne doit jamais être une obligation, surtout si on a d’autres moyens à disposition pour nourrir son enfant!

    des bises
    Magalie

    • Merci pour ton témoignage!
      Les gens sont un peu pénibles à donner un avis tranché…
      Partant de là, si tu donnes le biberon au premier, tu DOIS le donner aussi aux suivants!? Sinon l’inégalité reste la même hein! ^^

      • eh non! parce qu’au final si tu optes pour l’allaitement au second, c’est que tu as ENFIN compris que l’allaitement c’est bien et le lait maternisé c’est mal… tu as réfléchi quoi!
        bref
        moi l’allaitement c’est quelque chose que je trouve chouette quand c’est source de satisfaction pou tout le monde!

        après j’ai cette chance de pas me soucier de ce que les gens peuvent penser de ma manière de faire ou pas faire les choses… tant que ça me semble etre la bonne chose a faire et que mon fils semble trouver son compte, si ça plait pas aux autres, eh ben… qu’ils aillent se faire voi 🙂

  • Je suis entièrement d’accord avec ce que tu as écrit.
    Chacun fait comme il le sent. La décision ne revient qu’à la maman et je préfère voir une mère souriante qui donne un biberon à son bébé qu’une qui pleure de douleur à cause de vilaines crevasses mais qui veut absolument allaiter parce qu’on lui a dit qu’autrement ce serait une mauvaise mère (Y en a qui raconte de ces bêtises !).

    Pour ma part je fais partie des « tarées » que peu comprennent et à qui l’on dit « tu la nourris encore ? » (réponse : Tant qu’elle ne peut pas aller chercher sa bière toute seule dans le frigo je suis bien obligée…).

    J’ai allaité Ratounet 28 mois et il a décidé d’arrêter de lui même car d’après lui il était « trop grand pour prendre le tétou maintenant », et Chouquette qui aura un an dans un mois pile y est encore abonnée.

    Je n’ai qu’un seul truc à te dire : fait comme tu le sens ce sera de toute façon le meilleur des choix pour toi et ta poussinette d’amour.

    • Finalement, dès que tu sors de la norme établie, tu reçois des critiques et des jugements…
      Je ne me sens absolument pas capable d’allaiter un bébé plus d’un an (mais va savoir, pê que Noisette me fera changer d’avis! ;-)), mais j’estime que ça ne me regarde pas que d’autres femmes le fassent… Il me semble en plus que l’OMS préconise l’allaitement jusqu’au 3 ans du bébé (et le plus longtemps possible). Ce sont les mentalités qu’il faut changer, à ce niveau là!

  • De toute façon, vaut mieux que tu donnes un biberon en en ayant envie, et en partageant un joli moment avec Noisette, plutôt que le sein en le faisant à reculons!
    Fais comme tu le sens, ce sera ça le meilleur choix 🙂

  • J’ai allaité la Miss 23 mois. Avec des hauts et des bas mais un désir très fort de bien faire. J’ai arrêté quand j’en ai eu marre.
    Lorsque j’étais enceinte de Raoul, j’étais comme toi. Je n’avais pas envie, je ne m’imaginais pas l’allaiter. Et puis il est né, j’ai commencé à l’allaiter et les débuts ont été plus que difficiles. A un mois et demi, j’ai commencé le mixte avant de reprendre de plus en plus de tétées. Si tu me suis, tu sais que mon retour au travail a été plus que compliqué. On m’a mis des bâtons dans les roues vis à vis de mon allaitement et ça m’a donné encore plus envie de m’accrocher. Au final, j’ai allaité 5 mois et demi. Bien moins que la Miss mais ça m’a suffit.
    Tu verras bien. Peut être que l’envie apparaitra plus tard. Et puis peut-être pas. L’essentiel est de faire ce qui te semble bien et te met le plus à l’aise.

  • Allaiter à contre coeur ne me semble en effet pas possible!

    Moi je ne regrette pas de ne plus avoir un nourrisson dans les bras mais j’ai tant aimé allaiter mes fils… rien que pour ça j’en ferais un troisième!

    • Alors que je n’ai pas du tout cette nostalgie de l’allaitement… J’ai pourtant adoré allaiter MC, mais quand ça a été fini, j’étais contente, ravie de ces moments passés et heureuse de tourner une page de notre vie à toutes les deux… Alors que sur le coup, je pensais ne jamais pouvoir arrêter autrement que dans la douleur, tellement c’était un partage merveilleux…

  • Mon premier était prématuré. L’allaitement était un peu compliqué à mettre en place et contraignant les 1ers mois (tétées longues et très fréquentes). J’ai été très encouragée et soutenue en néonat et au final c’était gratifiant pour moi de le nourrir et ça m’a beaucoup aidé à créer le lien avec mon fils.

    Pour ma deuz on était dans l’allaitement facile et plaisir.

    Dans les 2 cas quand je n’en ai plus eu envie ils sont passés au bib.

    Je pense que la question d’allaiter ou non se pose à chaque enfant et il n’y a pas de meilleur choix que celui fait par envie.
    Un biberon avec amour vaut mieux qu’un allaitement « par devoir ».

  • Bon courage pour la prise de décision, je trouve en effet que cela ne sert à rien de se torturer l’esprit avant la naissance! Si je peux trouver un argument de poids pour l’allaitement, c’est la beauté de la photo qui accompagne cet article! Superbe <3

    • Merci Sophie! C’est vrai qu’elle est très belle cette photo!!
      Des arguments pour, j’en ai plein, je suis totalement convaincue par les bienfaits de l’allaitement, à tel point que tous les préjugés et clichés visant à le démonter me mettent hors de moi…
      Mais je crois que la décision d’allaiter ou non va bien au dela de la simple conviction, c’est tellement viscéral (pour moi ça l’a été du moins, et j’ai adoré cette proximité…). Comment savoir si, ce bébé là, je vais ressentir la même chose, la même envie quasi « sauvage » de lui donner mon sein?
      Beaucoup de paramètres rentrent en ligne de compte, qui, pour moi, dépassent totalement le cadre du raisonné! 🙂
      Alors à la naissance, ça me semblera très certainement une évidence et je me demanderais pourquoi je me suis posée tant de questions…
      Et inconsciemment je dois le savoir puisque je ne souhaites que des vêtements qui permettent l’allaitement! 😉 Et j’ai déjà ressorti le tire-lait et prépare une commande de soutien-gorges d’allaitement…
      Mais vu comme j’ai culpabilisé d’avoir raté l’allaitement pour ma grande, j’aime autant me préparer à une non-envie ou à un nouvel échec… Ca me rassure peut-être aussi de savoir que j’ai le choix.

  • Pour la sage femme que j’ai vu il y a deux mois c’était une évidence pour elle que j’allais donner le biberon à têtard. Elle avait même commencer à le noté dans mon dossier.
    Et bien non ! Même si j’ai donné le bib’ aux monstro’plantes, il en sera différent pour têtard.
    Je veux connaître une fois le bonheur (ou pas) de l’allaitement, et même si j’essuie un échec j’aurais quand même essayer.

  • C’est marrant, j’aurais pas pensé qu’en ayant bien vécu l’allaitement on ne soit pas sûre de recommencer pour le suivant…
    J’ai eu la chance d’être assez renseignée pour tenir le cap aux difficultés (même si encore aujourd’hui j’apprends des nouvelles choses) mais c’est vrai que ça coule pas forcément de source, ça s’apprend.
    En tous cas il est clair que le choix doit être libre (et si possible en toute connaissance de cause) !

    • Je ne pensais pas non plus… Je pensais que ça serait toujours une évidence… Et j’ai eu le malheur de me poser la question! 😉
      Je pense que lorsqu’elle naitra, j’aurai à nouveau le déclic, mais ce qui me « fascine » c’est qu’aujourd’hui je suis incapable d’en être sûre…

      Pour ma deuxième, j’étais aussi plutôt bien renseignée, et heureusement, parce qu’on en entend des abominations, surtout de la part des professionnels qui sont censés nous conseiller!
      La seule qui ait été claire avec moi, c’est ma généraliste « Je n’y connais rien, vous savez mieux que moi » m’avait-elle dit. J’avais apprécié sa franchise!

  • Tu feras comme tu le sentiras, le jour ou bébé sera là.
    En attendant, ne te prends pas la tête et profite de te reposer !!

    Je déteste les discours culpabilisants en tout genre alors ne te laisse pas polluer par ça !!

  • Aie aie aie! sujet épineux, dont la seule réponse n’appartient qu’à la maman…
    C’est quand même plus facile quand tu es bien entourée et que tu as quelqu’un qui t’aide si jamais c’est difficile. Après des jours de douleur, de crevasses sanguinolentes, pliée en 2 à chaque têtée et me demandant quand serait la prochaine en serrant les dents, j’ai rencontré LA sage femme qui a su voir ce qui n’allait pas dans la position, et tout d’un coup, tout s’est mis en place… C’était tellement bien que j’ai arrêté plus de 6 mois plus tard, parce que le « transfert direct de masse » qui s’opérait commençait à me rendre trop maigre et fragile!
    D’ailleurs, elle est sur Toulouse, si quelqu’un a besoin d’un nom, je peux le donner!

  • L’allaitement… quel vaste débat! Pour mon fils je n’ai pas allaité car l’idée d’avoir un enfant collé au sein ne me plaisait franchement pas! J’avais l’impression d’être un animal, et sortir un sein devant tout le monde je n’aurai jamais pu! Enfin pour moi ma poitrine ce n’est pas des biberons… Bref, je n’ai pas allaitée car je n’étais pas prêté à cela. Pour ma deuxième grossesse je me pose la question de l’allaitement mais je pense que cette question concerne le couple car mon mari a adoré donner le biberons mon fils pendant toutes les nuits le bib d’une heure du mat était pour le papa. C’était leur moment a eux! Et c’était génial pour tout le monde!
    Ce que je trouve vraiment horrible c’est toute cette culpabilité qu’on met sur les épaules d’une mère qui n ‘allaite pas!
    Il y a aussi les bébés! Certains passe au sein sans pb, et pour d’autre c est plus difficile… Donc malgré tout ce qui est dit sur l’allaitement il faut penser a toute la famille et surtout pas juger une femme bourrée d’hormones…

    • C’est vrai, beaucoup de facteurs entrent en jeu! Et à notre époque, l’allaitement n’est plus si « naturel », en cela que nous avons perdu l’habitude, perdu la transmission entres les différentes générations de femmes…
      Et cela complique la tâche des mères qui souhaitent allaiter!
      Pour MC, ça n’a pas coulé de source, j’ai trouvé cela très difficile au début. Après ça s’est mis en place, mais il a fallu s’accrocher!

      Et je suis d’accord, laissons les femmes bourrées d’hormones tranquilles! 😉

  • Lmo, j’aime ta façon posée et logique de voir les choses! Et ce billet me rappelle une certaine discussion!!!! 😉
    Anne, je veux bien le nom de cette sage femme (ça peut servir) Tu pourrais faire passer son nom à lmo qui me transmettra stp
    Merci!

  • Oui c’est un choix qui doit être personnel, assumé et RESPECTE. J’ai allaité mes deux bébés, un peu pour effacer l’échec qu’avait subit ma mère, beaucoup persuadée que c’était comme cela que la nature nous avait créés et persuadée des bénéfices pour plus tard. L’allaitement du Kanneton s’était globalement bien passé et celui de Poussinette était une véritable réussite, mais les 3 premières semaines ont quand même apporté leur lot de complications. Et c’est souvent à ce moment là, en plein baby blues, que l’entourage nous lâche en plein vol: »arrête de te compliquer la vie », « tu es sûre que tu as assez de lait? » « ah c’est sûr qu’elle demanderait moins ou ferait plus vite ses nuits si elle était au bib ». Assumer son choix quel qu’il soit, n’exclut pas un peu de soutien extérieur. Je n’ai pas vécu la culpabilisation de la mère biberonnante, mais en la matière je crois qu’il n’y a aucun choix qui nous préservera de toute critique. Et oui la raison de la participation du père me fait sauter au plafond quand on sait que Poussinette réservait à son papa ses plus beaux sourires et tous ses « areuh » alors qu’elle était 100% allaitée. Moi j’avais droit à un rictus qui disait en substance « miam miam maman ». Bref je suis sûre que mon mari avait une proximité avec elle à 3 mois qui n’avait rien à envier aux papas biberonnant car il s’impliquait dans tous les autres gestes.

    • Merci pour ton témoignage!
      Je suis également totalement convaincue des bienfaits de l’allaitement pour le bébé ET la maman…
      Et moi aussi, plutôt bien renseignée sur le sujet, j’ai eu beaucoup de réflexions qui m’ont agacé… » « Ton lait est assez riche, tu es sûre? » « Tu devrais lui donner un biberon non, elle a l’air d’avoir très faim! » « L’allaitement ça fatigue… » « Et le papa alors!? »
      Ces réflexions venant du personnel médical ont eu raison de mon premier allaitement, alors j’étais d’autant plus en colère quand je les entandais pour MC…
      Et comme toi, le papa était plus que présent (et l’est encore) et le fait que j’allaite ne l’a jamais empêché de vivre de beaux moments avec sa fille. Il m’a beaucoup soutenu dans mon choix et sa présence à mes côtés a été un gage de réussite, j’en suis certaine!

      Je verrai bien si j’ai le déclic à la naissance de notre petite troisième! C’est à mon avis le cas le plus probable, mais sait-on jamais…

  • Moi, la question qui m’agaçait c’était « Tu la nourris ta fille »?
    « Ah non non, je la laisse mourir de faim, ça forge son caractère ».
    On n’est pas moins une bonne mère si on n’allaite pas que si on allaite. J’ai une amie qui a allaité pour le principe, elle en a été dégoûtée, s’est forcée parce qu’on lui disait que c’était bon pour sa fille… sauf qu’un allaitement forcé n’est bon ni pour la mère, ni pour l’enfant qui le ressent !
    Ta noisette saura s’attacher à toi que tu l’allaites ou non. Et tu l’aimeras tout autant que tu l’allaites ou non 🙂

    Par contre, un argument en faveur de l’allaitement : ça coûte pas cher 🙂 (mais je ne pense pas que cela joue dans ta balance aujourd’hui)

    • Oh, des arguments en faveur de l’allaitement, j’en ai plein! 😉 Je n’ai aucunement besoin d’être convaincue… J’espère que j’aurais ce déclic à la naissance car vraiment, je sais combien l’allaitement maternel est ce qu’il y a de mieux pour la maman et le bébé!

      Le seul argument « contre » que je vois, comme tu le soulignes, c’est la non-envie de la maman… Et ça, quoi qu’on dise ou fasse, ça reste essentiel!
      Alors je verrai bien d’ici 2 mois! 🙂

  • Je ne me suis jamais posée la question si bib ou sein tellement c’est une évidence pour moi. Ici ça sera (comme ça l’a été pour les 2 précédents) l’allaitement. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a poussé vers l’allaitement, mais avant même d’être enceinte de ma 1ère, je savais que je l’allaiterais. Peut-être que de voir des photos de ma maman m’allaitant bébé, m’ont montré ces côtés beau de l’allaitement et m’ont fait choisir cette alternative dès toute petite.
    Il est certains aussi que d’avoir eu 2 allaitements longs et sans aucun soucis m’ont permis de ne pas me remettre en question vis à vis de ça. Ca fonctionne bien ainsi, pourquoi arrêter, donc je continue.
    Par contre bien qu’étant une maman qui allaite, je n’ai jamais fait de réflexions aux mamans qui donnent le biberons, chacun fait comme il le ressent, comme ça leur paraît plus pratique.

    A toi de voir à l’instant T, ce qui te semble le plus évident, le plus naturel (dans le geste ^^) pour ta noisette, et tu auras fait le bon choix 😉

    • En fait, j’ai envie d’allaiter, sur le papier…
      J’ai adoré allaiter MC… J’ai été très malheureuse de ne pas pouvoir allaiter Mouflette autant que je l’aurais voulu…
      Mais je ne sais pas si, devant ce bébé là, j’aurai toujours cette envie. Parce que pour moi c’est encore une inconnue, et quand je me projette en train de l’allaiter, je trouve ça très spécial!

      Cela étant, cette nuit j’ai rêvé qu’elle naissait et que je lui donnais le sein… Peut-être essaye t’elle de m’envoyer un message! 😉

      • Ah peut-être!
        J’adore ce genre de rêve, où on vit les 1ers instants de bébé. Je n’en ai fait qu’un pour le moment, ça devait être juste au retour de la mater, et pareil, je l’allaitais ( et c’était un garçon alors que je ne savais pas encore le sexe ^^)

  • vaste question que l’allaitement en effet c’est une question très intime et personnelle.

    pour mon premier, un proche m’a demandé : et tu le nourris, …quelle question, évidemment que je le nourris….je n’avais pas compris qu’il voulait dire : allaiter. j’ai trouvé l’expression vraiment choquante. J’ai tenté d’allaiter mon fils lors de mon séjour à la maternité mais ce fut un échec cuisant : il pleurait car il avait faim et j’étais perdue. Je lui ai dons donné le biberon et cela convenait parfaitement. Mon conjoint pouvait également se lever la nuit sans que je me réveille.

    J’ai également donné le biberon à ma deuxième. J’avais comme certaines, le dégoût d’allaiter. Pour moi, ma poitrine était à moi et non pas à mon enfant.

    Je suis pour la liberté de choix : allaiter ou donner le biberon, chacun ses convictions. Ce qui me met hors de moi, ce sont les commentaires du genre : allaiter favorise le lien avec le bébé … je trouve cela vraiment culpabilisant pour celles qui n’allaitent pas.

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