Je ne peux qu’imaginer ton combat de tous les jours, je suis de celles qui ont fait le deuxième choix, pas le courage, pas l’envie, pas la force. Quand je lis ton article, je suis contente que pour d’autres, malgré le chemin qui est difficile, cela fonctionne, qu’il y a du soleil au bout du tunnel, que faire ce premier choix n’est pas forcément une bêtise comme les autres peuvent le penser. Le principal est que tu ne regrettes pas ton choix, et que tout se passe au mieux. Répondre
Voilà, dans un cas comme dans l’autre l’essentiel est de ne pas regretter. On ne devrait pas non plus avoir à se justifie d’avoir avorté… Répondre
J’ai fait le même choix au même age et si il y a bien une chose dont je suis sûre c’est que malgré les difficultées je ne le regerette pas. Mon grand mon tout petit premier bébé a fait de moi une maman est c’est merveilleux quand même. Souvent je me dit que j’ai eu de la chance qui me choississent comme maman Répondre
Ca fait tres longtemps que j’ai envie d’écrire un article sur le sujet mais vu depuis l’autre camp… Je n’ étais ni jeune, ni seule, ni pas salariée, j’avais déjà des enfants et de ces femmes là je crois qu’on en parle jamais assez parce que c’est mal compris. Répondre
Tu devrais l’écrire… Parce que je suis sûre que « ces femmes » sont nombreuses et que c’est un sujet encore tabou… Comme si l’IVG ne concernait que les jeunes filles frivoles et inconséquentes… Répondre
cet article me touche beaucoup parce que je suis la petite fille que cette maman a bien voulu gardé à 18 ans ! elle m’a élevée seule jusqu’à ce qu’elle rencontre mon « père adoptif » j’avais alors 4 ans ! et depuis toujours je l’admire car ça n’a pas était facile tout les jours… alors je t’envoie toute mon admiration, tu peux être fière de toi !!!! merci pour ce billet qui me fait chaud au coeur… Répondre
<3 avoir un enfant est lun des plus belle chose de la vie, surprise ou pas ! cest marrant tu as un peu le meme parcours que ma cousine, en couple depuis peu, le bébé surprise qui arrive a 19 ans et tu vois 12/13 ans plus tard elle a un beau grand garçon dont elle est fière et deux autres enfants aussi depuis 😉 Répondre
Dis moi que tu as lu Un tout petit Rien de Camille Anseaume ? Ce livre décrit la situation que tu as vécu avec des rires et des larmes et il est lumineux. La vie n’est pas un long fleuve tranquille alors bravo pour avoir eu le courage de garder Mouflette ! Tu peux être fière de ta petite famille ! Répondre
Je l’ai lu, adore et chronique! 😉 Je me suis reconnu dans le vécu de l’héroïne du roman… Et j’ai adore pleurer et rire en la lisant! Répondre
comme toujours tes articles sont très bien. Ici parcours inverse, nº1 bébé voulu, prévu. Bébé nº2 mis en route 2 semaines avant la séparation avec le papa (c’est le même pour les deux) sous implant. Dans la séparation, dans le changement, j’ai fais un bon béni de grossesse totale jusqu’au 6eme mois. Alors la question de l’avortement ne se posait pas, mais oui on a la chance d’avoir des droits importants dans notre vie, et que ce choix aussi difficile soit-il permet à chacun de construire sa vie, et c’est hyper important. Répondre
» je n’ai jamais regretté mon choix » Y-a-t-il quelque chose à rajouter ? A 27 ans, pour ma belle mère, j’étais déjà trop vieille pour mettre un enfant au monde… Si on devait écouter l’opinion des autres, on ne vivrait plus. Répondre
j en ai des frissons partout car je faisais partie de ces ados jeunes adultes pseudos bourgeois qui « regardaient de travers » les jeunes mamans de mon âge comme quoi je n’étais pas aussi tolérante que je le pensais Je ne vais pas te dire Bravo car ce serait cautionner ce que j’ai pu penser et ce que pense la majorité des gens sur les jeunes mamans mais que tu peux être fière de l’éducation que tu as donnée à ta grande, elle a l air heureuse et épanouie cela n a pas du être facile tous les jours après très honnêtement j espère que ma fille attendra pour avoir un bébé, pour elle, pour profiter autrement, ne pas avoir trop de responsabilités trop tôt mais on ne décide pas tout et je l’aiderai sans juger si c est le cas Répondre
Alors soyons clairs, j’espère que ma fille ne suivra pas mon chemin… Je préfèrerais qu’elle soit plus posée et qu’elle fasse les choses dans l’ordre! Après être mère très jeune ce n’est pas forcément faire un trait sur sa vie… Heureusement!! Répondre
superbe témoignage j’en ai des frissons et je suis très touché. Je vous soutiens a 100% on voit que vous avez plein d’amour pour votre fille et au passage la photo est magnifique. Répondre
ton texte est sublime et résonne en moi, parce c’est ce qu’a vécu ma maman… 19 ans comme toi, une famille assez conservatrice, la honte de la famille donc. Mais ce que les gens ne voit pas dans les jeunes mères, c’est cette énergie incroyable, qui peut déplacer des montagnes! Ce courage qu’elles ont d’avoir à se battre pour tout, pour être indépendante, crédibles, faire manger leur enfant, reprendre parfois leurs études, élever souvent leur enfant seules du moins pendant quelques temps. J’admire énormément ma mère, sa force et sa dévotion incroyable, et je n’ai pas hésiter à bien envoyer balader les gens de la famille qui se sont permis plusieurs fois de me dire « oh ben ta mère elle s’en est bien sortie hein, elle était vraiment mal partie au début! » Alors je te dis bravo pour avoir toi-même vécu tout ça, c’est une force incroyable et un lien certainement très fort que tu as avec ta fille! Et puis avoir une maman jeune c’est tellement chouette… Et une maman grand-mère jeune du coup, c’est super aussi! Répondre
Ton commentaire me touche beaucoup. J’espère que Mouflette aura ton recul et qu’elle sera aussi épanouie et fière de sa maman! Répondre
J’ai eu une grossesse (presque) surprise à 21 ans alors que je n’avais que le BAC et que j’avais trouvé une bonne situation professionnelle avec une bonne perspective d’évolution. J’ai eu le droit aussi à toutes ces remarques et critiques alors que j’étais fiancée et bien installée avec l’homme. J’ai même quitté ce boulot que j’aimé tant pour ma famille. Ton billet me touche particulièrement et je me retrouve beaucoup dans tes mots. Et il y a une évidence quand on regarde une photo de votre famille c’est que vous semblez tellement heureux ensemble, le reste ne compte pas ! Répondre
Un très très bel article, encore une fois ! Ma numéro un était aussi un bébé « surprise », mais certainement plus facile à assumer : en couple depuis 4ans, j’avais 29ans et je me sentais prête. Malgré tout, ça reste un immense bouleversement et un sacré choc quand on ne s’y attend pas. Prendre la décision de garder ce bébé a été plutôt facile, et bien évidemment à aucun moment je ne regrette cette surprise qui a bouleversé ma vie. Bravo à toi d’avoir su te dresser contre tous ces obstacles. Et je pense que beaucoup de gens réagissent de façon maladroite car on ne peut pas s’empêcher de se projeter (du genre et si c’était ma fille ?). On devrait pouvoir faire preuve de plus de bienveillance car aucune histoire ne se ressemble. Ton témoignage est important pour nous le rappeler. Répondre
Je comprends bien sur les inquiétudes. Les membres de ma famille étaient réticents et je les comprends, je doute de sauter de joie si ma fille vient m’apprendre dans 6 ans qu’elle attend un petit marmot… Ce sont plus les jugements définitifs qui m’ont fait mal. Ils venaient rarement de gens qui s’inquiétaient mais de personnes qui préféraient juger et critiquer sévèrement… Mais bon, j’ai survécu! 😉 Répondre
je me sens tres proche de ton vécu , car à 24 ans je suis aussi tombée enceinte par accident et j’ai fais le même choix que toi ( avec un compagnon tres réticent ) . J’ai aussi eu ce regard méchant sur mon ventre et beaucoup beaucoup de critique ( même de personne que je considérais comme des amies ) . ca été dur et la vie de mère célibataire d’autant plus . Mais jamais je ne regretterrais d’avoir eu mon petit lisandro . Et j’ai aussi eu la chance de rencontrer un autre homme qui l’aime comme son fils et avec qui j’ai aussi eu une petite fille que je suis si fière . Merci pour ton témoignage et expliquer au autres que le choix est dur mais toujours présent ! Répondre
Pour avoir vécue la même chose pour Néné (et notre petit ange max) je peux dire que oui c’est une chance d’avoir le choix et il faut qu’on le garde. Moi je lui dit sans souci, tu n’es pas une bébé désirée mais tu es pourtant la plus belle surprise de ma vie. Elle nous a tellement apporter, elle nous a prouvé tellement de chose que cette enfant c’est un cadeau du ciel, vraiment. Par contre je souhaite bon courage au femme qui n’ont pas la possibilité de garder ce petit être; qu’elle essaye de ne pas culpabiliser, mieux vaut défois être raisonnable que de se retrouver depasser par la vie. Belle article Répondre
J’espère que celles qui font le choix de lavortement ne culpabilisent pas. On n’a pas toujours envie d’un bébé et une grossesse peut être vécue comme un drame… On a ce choix et avorter est un droit que mon doit défendre et ne surtout pas stigmatiser les femmes qui y ont recours. Demain ça pourra être moi et j’en ai parfaitement conscience! Répondre
Une larme à l’œil d’une enfant inopiné, qui a elle même eu un enfant inopiné à 21 ans ! Merci pour ces mots pleins de douceur! Répondre
Comme tes mots me touchent. Je suis un accident moi aussi mais même si mes parents m’ont aimée, je n’ai pas eu la chance d’avoir une vie aussi équilibrée que ta belle Mouflette. Alors bravo à toi. Tu as réussi là où d’autres te voyaient échouer. Quelle belle revanche sur ces personnes qui se permettent de juger sans connaître! Répondre
Comme tu le dis si bien, dans ce pays où l’on a le choix, un enfant qui naît est forcément désiré. (Enfin je le souhaite de tout cœur.) Ton texte est très vrai, je pense qu’on ne pense pas assez à ce jugement de « ratage » qui pèse sur les jeunes mamans. Tout comme sur celles qui avortent. Quelle terrible société que ce regard mauvais quel que soit le choix… Heureusement, beaucoup comprennent et l’important c’est d’avoir le choix et de faire comme on le sent 🙂 Répondre
Je suis, comme toi, devenue maman à 19ans. Une grossesse surprise, un bébé bonheur! Je me souviens des regards, je me souviens des phrases entendues que ce soit à moi, ou directement à mon fils (« va voir ta nounou! » « oh elle est gentille ta nounou! ») Je me souviens de ce que nos amis en penser. D’ailleurs, la plupart ne sont que des souvenirs depuis… On a penser à l’avortement. On avait même lancer les démarches. Je n’ai pas pu m’y résoudre. Je le portais dans mon cœur depuis tellement longtemps ce bébé. Aujourd’hui, je suis fière de notre famille. Fière de ce petit bonhomme qui s’est accrocher. Répondre
Ha oui moi aussi on me prenait pour la grande sœur ou la nounou… Mais bon j’étais plutôt flattée d’être jeune! Répondre
Tu as tout dit ! Je me reconnais dans deux cas de figure par rapport à ton histoire. Mais pas tout à fait de la même manière, moi c’est un premier bébé désiré que j’ai eu à 19 ans et qui m’a propulsé dans la case « cas social » délurée dépourvue de bon sens, puis dix ans plus tard malgré une situation familiale et professionnelle, j’ai eu droit à l’incompréhension Face à nôtre choix de garder bébé surprise l’année dernière « mais tu es folle, dans le monde dans lequel on vit avoir trois enfants c’est une folie » Aujourd’hui je regarde avec fierté la famille que nous avons formé, et je me dis que pour rien au monde je ne changerai la façon dont elle s’est créé. Répondre
Je ne commente pas souvent sur ton blog c’est pas bien) mais j’aime beaucoup ce billet. Car je pense que si la même chose m’était arrivée, j’aurais fait exactement comme toi. Bisous! Répondre
Il est beau ton témoignage, il me fait tellement penser à « Un tout petit rien » de Camille Anseaume… Répondre
Ma Lilou a aussi été une grande et merveilleuse surprise! Je me retrouve beaucoup dans tes lignes, c’est pas toujours facile et les réflexions des gens…. Tellement fatiguantes! Par contre pour moi le choix n’était pas aussi évident. Il m’en aura fallu du temps pour savoir ce que je voulais faire.. Mais je ne regrette absolument pas! Ma fille est tellement belle, souriante et agréable! Du pur bonheur! Et je vais enfin pouvoir terminer mes études puisqu’elle commence la crèche! Passe une belle journée! Répondre
L’essentiel c’est de l’avoir, ce choix! Quoi qu’on décide et quel que soit le temps que ça prend! Répondre
Magnifique ! Dès que l’on ne rentre pas dans les « cases », il y a cet espèce de regard, ces sous-entendus, cette importance de devoir se justifier de ses actes. Tu transmets dans ce billet « raisonné », la preuve ultime qu’il n’y a pas de route tracée par avance pour ces « jeunes mamans » et enfants « surprises ». Bravo Répondre
C’est touchant! Et en effet, on ne peut que remercier ce pays, qui, malgré tous ses dysfonctionnements, nous offre encore un peu de choix, pour ce sujet si important: garder ou ne pas garder son bébé. (Ca serait bien qu’on l’ai aussi, le choix, pour d’autres choses, comme accoucher en maternité/en maison de naissance/chez soi ; pour le congé parental long/court, du père/de la mère… mais c’est un autre débat.) Répondre
Comme tu dis, c’est un autre débat… Même pour l’avortement, s’il est un droit il n’offre malheureusement pas accès à des soins respectueux et de qualité… Quand on lit les témoignage sur le sujet ça fait froid dans le dos… Répondre
Très bel article! J’ai aussi eu une grossesse surprise, j’avais 24 ans, et je connaissais le papa depuis 2 mois… J’étais en plus censée partir faire un tour du monde 10 jours après l’avoir appris (billets bookés, sac à dos pret, …). On a décidé de tenter le coup ensemble et j’ai laissé tomber ma coéquipière 10j avant le départ… Mais elle a compris même si ca a été un peu dur pour elle au début et surtout pour sa famille qui m’en voulait un peu (beaucoup en fait. :/). De mon côté, je n’ai eu aucune réflexion, une fois qu’on avait pris notre décision, on a eu la chance de ne pas avoir de remarques désobligeantes ou blessantes. Tout le monde à eu l’air de croire en nous, on a eu de la chance. 🙂 En tout cas vous faites une bien belle famille! 😀 Répondre
Ca me parle tellement. C’est vraiment cà oui. Une grossesse « accident » au départ car pas programmée, qui se transforme en surprise, puis en grossesse voulue au fil du temps. Et qui comme tu le dis si bien n’en fait pas des enfants malheureux et en manque de repaires, quel que soit l’age de la mère. Répondre
Ma Minicap est un bébé surprise ! Certes, j’avais 27 ans et un métier donc une situation bien différente de la tienne mais mon homme et moi n’étions ensemble que depuis 7 mois. Ça passait ou ça cassait. Et comme tu le sais, aujourd’hui nous sommes une vraie famille, désormais à 4 et nous n’avons jamais rien regretté ! Nous vivons notre histoire à 100 à l’heure, un peu comme notre amour qui est très vivant et passionné. Le plus important c’est d’avoir le choix et quel qu’il soit d’être épaulé par nos proches pour soutenir ce choix. Répondre
Je ne savais pas… Qu’elle belle aventure! Et comme tu dis, pouvoir être soutenue et respectée quel que soit son choix c’est important! Répondre
Ooohhh j’ai eu une larme à l’oeil. Mon garçon est une surprise, j’avais 21 ans. Sept ans plus tard, un master 2 en droit en poche et une petite sœur en prime 😉 je ne regrette absolument rien ! Répondre
Tu m’as donné envie d’écrire un billet sur le sujet ! Je vais le mûrir dans un coin de ma tête 😉 Répondre
Hé bien j’ai la même histoire, à quelques différences près. J’avais mon bac, j’étais à la fac, sans taf, par contre je n’étais avec le papa que depuis… 2 mois. Ouais. Et on est toujours ensemble! Bref, je pense qu’il est inutile de te dire que je me suis parfaitement reconnue (que je me reconnait parfaitement serait plus juste) dans ton récit. Mais… Mais c’est la plus belle aventure que j’aie eu le droit de vivre et je ne l’ai jamais regrettée 🙂 Répondre
Coucou… Ton article a fait chavirer mon coeur… A 19 ans tout comme toi je suis tombée enceinte… mais (choix ou non d’ailleurs) j’ai avorté… parce que comme tu dis quand on habite pour moi au Chesnay (pas loin de Versailles) et que l’on cotoie une société plus haute, les gens portent des regards… et puis par pression de mon copain de l’époque et de sa famille … et moi seule face a eux… ca a été le choix le plus difficile de toute ma vie (certes a l’époque j’étais pas vieille) … qui je crois n’est toujours pas digéré… (regrets ? amertume ?) J’aurais finalement aimé faire ce choix de pouvoir garder ce petit bébé… mais j’ai pris cette décision au vue de ma vie a l’époque… et j’étais dans mes études (que je n’ai pas terminée pour le coup) Merci pour ce genre d’article qui replace un peu tout finalement… Et a bas les jugements… Chacune fait son propre choix comme elle veut et comme elle peut… A chacune SON histoire… Bisous Répondre
Je connais très bien Le Chesnay! 🙂 J’imagine ce que tu ressens, les pressions peuvent être tellement fortes! J’ai eu la chance de n’avoir aucune pression, mes parents étaient très loin et je n’ai fait que leur annoncer ma grossesse comme un fait accompli (ils n’ont pas eu leur mot à dire et le savaient) et ma belle-mère avait eu son fils à 20 ans donc elle ne m’a pas jugé… Ca a sans doute aidé à imposer mon choix… Je ne sais pas ce que j’aurai fait face à de grosses pressions… Finalement les remarques étaient méchantes mais elles jugeaient mon choix une fois qu’il était trop tard… Répondre
ah et je précise que maintenant a 30 ans… je suis une heureuse maman tout de meme finalement… de 2 beaux enfants… <3 Bisous Répondre
OUps pas 2 lol mais 3 lol …ohhh les petites nuits … mais tu dois connaitre ca avec ta petite puce 😉 Répondre
Bonjour, Je suis depuis peu ton blog que j’aime beaucoup. Cet article est très intéressant et me donne à voir ce que peut-être j’aurai vécu si je n’avais pas fait le choix de l’avortement lors que j’avais 20 ans. Certes chaque choix doit s’assumer et chaque décision n’est pas simple à prendre. Mais je dirais que par rapport à mon avortement, mon choix n’a pas été « étalé » sur la place publique (si je peux dire ^-^) car cela peut se faire relativement discrètement. Aussi j’ai pu en parler seulement aux personnes capables de m’écouter et ne pas me juger. Contrairement à ta grossesse que tout le monde à bien fini par remarquer ^-^. Ne pas avoir le jugement désapprobateur des autres en direct live peut être plus commode disons. Répondre
Je vois tout à fait ce que tu veux dire et j’imagine effectivement que c’est un peu plus facile en ce sens… Néanmoins il y a toujours les jugements de ceux qui parlent sans savoir et donnent un avis qui peut faire mal, même s’il ne nous est pas destiné… C’est moins douloureux si le choix est pleinement assumé cela dit, je suppose! Répondre
Je me reconnais totalement dans ce que tu dis, j’ai eu mon fils à 18 ans, tout le monde me prédisait un avenir de cas social, pour moi et mon fils. Sauf mes parents, qui, même s’ils n’étaient pas ravis à l’annonce de ma grossesse, m’ont poussé dans les études, il était inconcvable pour eux que je n’en fasse pas. Aujourd’hui, je suis élève-avocate, et mon enfant est équilibré, éveillé, a deux parents qui s’aiment. C’est dur de devoir rendre des comptes alors que c’est nous, pas les autres, qui assumons cet enfant « accident ». Et si tu as eu des aides au début, moi aussi, mais les autres étudiants et parents aussi cela dit. Je pense que j’en ai encore pour quelques années d’être prise pour sa grande soeur ou baby sitter… Répondre
C’est vraiment super, bravo! Je ferais pareil avec ma fille si elle tombait enceinte jeune, l’inciter coûte que coûte à terminer ses études et ne rien lâcher. C’est l’une de mes fiertés, pouvoir être un exemple pour ma fille, devenir maman ne m’a pas empêché de faire les études que je souhaitais, au contraire, ça m’a donné une grande motivation! Répondre
Merci beaucoup de partager ça avec nous, ça a du te retourner de l’écrire. Un enfant est une merveilleuse surprise comme tu le dis si bien. Peut importe le sang, la famille ce sont des gens qui s’aiment et MOuflette a bien de la chance de vous avoir comme vous de l’avoir <3 Répondre
ton article me touche beaucoup … parce que je suis une enfant « non désirée », à la base tout au moins. Mes parents m’ont eu à 18 ans, ce sont battus contre leur parents pour me garder … mais du coup, ils ont du stopper leurs études et commencer des petits jobs pour pouvoir assumer leur choix… je ne crois pas qu’ils regrettent aujourd’hui, même si je sais bien que leur vie aurait été différente sans moi. Répondre
Ma vie aurait été différente sans Mouflette, mais je suis convaincue qu’elle est mille fois plus belle avec elle! 🙂 Répondre
Je suis de celles qui pensaient « mais pourquoi a t-elle fait un bébé à son âge? Pourquoi ne pas profiter de sa vie tant qu’elle est encore jeune? » … Mais ça, ce était avant de lire ton article! On ne connaît pas la vie des gens, et pourtant on se permet de juger. Très beau témoignage en tout cas! Répondre
Je viens de croiser une élève que j avais eue il y a 3 ans en 3eme au parc. Elle me reconnaît, le demande si a côté de moi c est mon petit garçon (3ans), et me presente le sien ! De 18 mois ! Je repense à ton article et je lui dis (et pense) que c est super un enfant jeune ! Pourtant de quoi me donner le tournis, elle l a eu à 16 ans…si ca se trouve, c est qui me trouve bien vieille maman avec mes 37 balais… Répondre
Ha oui 16 ans c’est jeune! En fait ça dépend tellement de plein de facteurs, c’est jamais « jeune » ou « vieux » finalement… J’espère qu’elle continue ses études. Ca serait ma condition sine qua non avec mes filles. Quoi qu’il arrive je veux qu’elles fassent de longues études, qu’elles n’aient jamais ce regret là… Qu’elles aient le choix… Répondre
Je te comprends tellement ! Je suis tombée enceinte l’année de mes 18 ans et ai accouché à mes 19 ans. Dans le RER les gens me regardaient avec insistance et pour mon entourage c’était juste pas possible que la petite Sainte Mitouche studieuse puisse être enceinte. Les regards ont été durs à supporter, effectivement ce sentiment de se sentir un cas social alors que ce n’est pas le cas, j’ai choisi aussi de la garder, j’aurai très bien pu avorter mais j’ai choisi que non, j’ai assumé et jusqu’à présent je me débrouille plutôt bien. Maintenant, ma plus grosse appréhension va être l’école … Le regard des parents, des professeurs, j’ai peur des commentaires des professeurs… Mais bon, j’ai le temps (encore un an à profiter de ma Choupinette avant l’école !) Répondre