Et si un garçon, c’était bien aussi?

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Je suis la maman de trois filles. Je n’imagine pas un jour avoir autre chose qu’une fille. J’adore mes enfants, je justifie mon envie de filles par l’amour que je leur porte… Comment aimer autant un garçon que j’aime mes filles?
Mais au fond, si je suis honnête, le problème est un peu plus profond.

J’ai autour de moi plusieurs parents de filles qui clament haut et fort qu’ils ne veulent pas de garçon.
Girl power, les filles c’est mieux.
J’en fais partie.
Pourquoi?

Les filles, quand elles sont enfants du moins, semblent plus libres d’être qui elles veulent. Elles peuvent facilement aller à l’encontre des clichés sans que ça leur soit reproché. « Regarde ce garçon manqué qu’est ta fille! », ça fait rire tout le monde, les parents ne cachent pas leur fierté d’avoir une gamine dégourdie et pleine d’énergie.
Et si la fille est l’archétype de la petite fille modèle? Alors on loue la sagesse et le calme des filles et « Vous avez de la chance d’avoir des filles, elles sont si sages! ». Et les parents sont fiers d’avoir des enfants calmes et sérieuses.

Les garçons me semblent, dans l’inconscient collectif et de fait, dans leur inconscient à eux, plus enfermés dans un modèle qu’ils ne peuvent pas quitter, qu’on leur reproche avec une certaine tendresse agacée, mais ce sont des garçons et on ne peut attendre rien d’autre d’eux.
Plein d’énergie, un peu violent, qui ne tiennent pas en place, turbulents, drôles, cascadeurs, un peu bêbêtes « mais c’est un garçon, c’est moins évolué qu’une fille! ».
Un garçon du schéma « garçon manqué » chez la fille sera considéré comme parfaitement normal et adapté. Il est chiant mais on l’encourage tacitement à l’être encore plus parce que c’est comme ça que sont les garçons. Il sera à la fois blâmé pour son comportement mais incité à ne pas le modifier.
Un garçon du schéma « petite fille sage » sera au contraire considéré comme anormal, un peu bizarre « C’est un intellectuel non? » dans le meilleur des cas ou « Mais dis moi, t’as pas peur qu’il vire homo? » dans le pire. (Et je ne dis pas qu’avoir un garçon homosexuel est horrible, je pense que c’est « pire » parce que cette étiquette jugée dégradante est collée à tort et à travers aux petits garçons calmes, les empêchant de développer leur propre identité sexuelle. Ca soulève le fait qu’avoir des caractéristiques féminines est finalement très mal vu. Et ça souligne aussi le fait qu’être homosexuel est jugé comme une véritable tare.)

Ce sont des clichés, mais c’est inscrit dans l’opinion générale.
Si je suis honnête avec moi-même, j’ai peur d’avoir un garçon pour ces raisons là. J’ai peur d’avoir un garçon et de l’enfermer dans un modèle qui ne convient pas à son tempérament. J’ai peur de ne pas être fière de lui comme il le mérite s’il est calme et pensif. J’ai peur de ne voir en lui qu’un « garçon normal » s’il est bagarreur et plein de vie.

De la même façon, sans doute, que j’avais peur d’avoir une fille avant d’avoir Mouflette, parce que j’avais du mal à supporter l’idée d’avoir une petite princesse chochotte et trop calme, comme l’étaient les petites filles dans mon imaginaire étriqué.

Et pourtant mes filles sont loin d’être des clichés et je reprends quiconque leur attribue une caractéristique en fonction de leur sexe. MissCouette est calme et sage parce que c’est dans sa nature d’être sérieuse et attentive, pas parce qu’elle est une fille. Mouflette saute et court partout parce qu’elle est une jeune fille qui a de l’énergie à revendre, pas parce qu’elle est un garçon manqué.
Serais-je capable de faire la même chose avec un garçon? De ne pas encourager chez lui des comportements agressifs parce que je les déplore, tout simplement. Et de ne pas l’obliger à être un petit garçon frondeur s’il a un tempérament tendre et calme? Ou au contraire d’accepter qu’il déborde d’énergie parce que c’est dans sa nature et non parce qu’il est un garçon… Et le défendre auprès des autres de la même manière que je défends mes filles?

Moi qui me revendique du féminisme, est-ce une attitude bien logique de ne pas vouloir de garçon, parce que dans mon esprit (et dans ceux de bien d’autres) « un garçon c’est nul »? Alors que je prône haut et fort que les filles ont les mêmes droits que les garçons et inversement.

Peut-être que ce refus d’un garçon après une, deux ou trois filles est un rejet du schéma voulant qu’un couple ne soit accompli et heureux qu’une fois qu’il a un garçon et une fille? On veut des enfants, c’est tout, et si on en fait 8 c’est parce qu’on les aime, pas parce qu’on attend désespérément le sexe qu’on n’a pas eu…
Ou peut-être est-ce une manière de se rebeller contre la tradition éculée voulant qu’une famille ne peut être heureuse sans un garçon? Qu’une fille est une malédiction? Idée qui sévit encore dans de nombreux pays sous-développés, pour le drame des bébés filles…

Ou peut-être ai-je peur d’aller trop loin avec un garçon… De le laisser se déguiser en princesse, de l’habiller en rose s’il aime ça, de lui offrir des châteaux, des dragons et des poupées pour Noël… Une fille déguisée en Spiderman ou en chevalier, ça passe bien. Une fille qui joue aux petits voitures et aux Barbie, ça n’est pas mal perçu.
Mais un petit garçon qui mêle tracto-pelle et dînette, dinosaures et jolies fées, qui souhaite mettre des polos roses et se déguiser en Cendrillon, je doute que ce soit perçu avec autant de tendresse.

Alors si j’ai un garçon un jour, je ne sais pas quelle mère je serais pour lui. Je ne sais pas si je serais à la hauteur. Je ne sais pas si je serais capable de le laisser être qui il est sans porter de jugement stupide.

Ce qui est sûr en revanche, c’est que ce que nous projetons sur nos enfants ne leur enlève pas ce qu’ils sont. Des enfants, point. Garçons ou filles, ils méritent que l’on soit fiers d’être leurs parents et qu’on ne regrette jamais leur venue au monde parce qu’ils ne sont pas du sexe qu’on attendait.
J’ai trois filles et je le revendique, si j’en ai une quatrième, je serais la plus heureuse du monde! Et Mister Mii aussi. J’aimerais pouvoir clamer haut et fort que si notre quatrième enfant est un garçon, nous serons aux anges. Pas parce qu’après 3 filles on attend désespérément un garçon. Pas parce qu’on prendra ce qu’on nous donne et si c’est un garçon on fera avec, comme je le dis encore. Mais parce qu’il sera notre enfant, un point c’est tout.

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84 Discussions on
“Et si un garçon, c’était bien aussi?”
  • Comme toi, je me projette dans un schéma de famille avec des filles. Quand j’étais enceinte pour la seconde fois, je ne m’imaginais pas attendre un garçon. Alors, même si j’avais prévu des vêtements neutres car nous ne connaissions pas le sexe, le rose n’était pas très loin. Si un jour nous attendons un 3e bébé, j’aimerais vraiment une 3e fille. Je crois que c’est rassurant pour moi de me dire que j’irai dans un terrain connu. J’aime aussi l’idée de la famille  » 4 filles du Docteur March », avec une fratrie de filles, soudée, aimante et complice. Ma mère a 4 soeurs (et 2 frères, dont 1 décédé) et elles sont très proches, du coup, inconsciemment cela doit jouer.
    Cela étant dit, je suis sûre que toi comme moi serions ravies d’accueillir un petit bonhomme ! Et tu seras une formidable maman de garçon <3

    • Comme toi… Je voulais absolument une fille lorsque j’attendais MissCouette. Et je ne pensais même pas à un garçon lorsque j’attendais Noisette.
      Je ne voulais que des filles.
      J’aime aussi beaucoup l’image des 4 filles du docteur March.
      Mais un garçon je suis sûre que c’est le même bonheur, la même joie, et je m’interroge beaucoup sur ce désir exclusif de filles…

  • Bonjour (re – félicitations)

    Je suis la maman de A, fille.
    Je voulais une fille.
    Moi même soeur de 3 filles.
    Je n’imaginais pas enfanter un garçon.
    Impossible.
    Génétiquement, psychologiquement et d’un aspect social, seule une fille pouvait me combler.
    Et Bingo ! Je l’ai eu.
    Ouf.

    Oui, j’avoue, à l’écho, quand le « c’est une fille » est tombée, j’étais d’abord soulagée.

    Lew années passent.
    Faire un deuxième.
    Oui.
    Je sentais dès le debut que ce n’était « pas pareil » « pas comme l’autre » et « complètement différent »
    A l’écho j’ai espéré une seconde que la sage femme annoncerait une fille.
    Mais je savais bien, je savais bien que ce serait R. Mon fils.

    Mon garçon.
    Une naissance merveilleuse, comme aucune de mes filles ne me l’a apporté, dans une sérénité complètement dingue, dans une douceur folle. Un garçon que j’ai allaité, moi qui n’en n’ai pas éprouvé une once d’envie pour ma fille, un garçon que j’ai porté en echarpe, moi la maman poussette … un bébé du cododo, du maternage proximal, un enfant du congé parental …

    Un enfant reveur, doux, un enfant poète et dans la lune.
    Aujourd’hui un garçon de presque 5 ans qui veut être papa et avoir 10 enfants mais qui restera à la maison pour les elever. Parce qu’un papa qui est là c’est tellement mieux.

    J’ai poursuivi ma vie de faiseuse de bébé avec E.
    #MonBébéFille
    Un ptit soleil d’amour.

    Je ne revais que de filles …
    J’ai un fils.
    Un fils merveilleux pour qui je nourris tellement de choses …

    J’ai un fils qui chaque jour m’épate et m’étonnes.
    Il sait coudre à la machine, il fait de la patisserie, et les meilleurs calins du monde.
    Il revient avec plus de jeans déchirés que sa soeur et lui, il sait sauter à pieds joints dans les flaques d’eau …

    J’ai voulu des filles.
    Et j’ai un fils.

    J’ai 3 enfants.
    3 enfants que j’aime plus que tout.
    Au delà de leur sexe, au delà de la possibilité de faire d’eux une princesse ou un chevalier.

    je te souhaite l’amour.
    Parce que au fond, y a que ça qui compte vraiment.

  • Ton article m’interpelle et on en a déjà discuté parce que je n’ai jamais mais sincèrement jamais eu de préférence quand au sexe de mes enfants. Je ne me suis même jamais posé la question. Si au moment des secondes échographies bien sur mais sans plus.
    Être enceinte a été un tel bonheur et une telle chance a chaque fois que ca m’a toujours paru bien secondaire.
    Il se trouve que le destin a voulu que j’ai trois garçons et n’est tres bien comme ça. Je reste persuadée que si j’avais eu trois filles ca aurait été la même chose.
    Je pense même se jusqu’à deux ans, a part les vêtements la façon qu’on a de les élever est la même, et par la suite rien ne nous empêche de tomber dans des stéréotypes, des codes, des carcans.
    Mes fils ont les cheveux longs, portent du rose, sont sensibles, je ne me fixe pas de limite et je les vois grandir dans le respect d’eux mêmes et des autres et pour moi c’est ca qui est important
    Tout le reste de mon opinion, tu le connais déjà et il faut pas me lâcher sur le sujet je crois.
    Et si il s’avérait que tu ais un garçon je suis sûre que tu reviendras nous dire que finalement c’est bien aussi

  • Dans ma famille enfin d’un côté surtout, avoir un garçon est signe de réussite, c’est merveilleux quoi. Alors tout le monde était ravie que j’ai une fille en premier, mais pour cette deuxième grossesse on sous entend souvent que se serait bien d’avoir un garçon quand même. Avec mon homme, on est un peu comme toi sauf qu’on a qu’une fille pour l’instnat. On se dit qu’on aimerait bien une autre fille, parce que c’est peut etre plus « facile » de l’encourager dans ce qu’elle aime. Même si elle veut des camions partout, jusque sur ses chaussures (comme la premiere quoi. ^^) et des chats hello kitty sur ses culottes.

    Alors qu’en on en parle avec les copains et qu’ils me disent que si c’est un garçon il faudra racheter tout les vetements. Je leur réponds qu’on en a des vetements et qu’un bébé s’en fiche qu’il soit habillé en rose en bleu, en vert ou autre. Et on me dit. MAIS TU VAS PAS LUI FAIRE CA QUAND MÊME???? Alors je leur lance juste un regard et ils me disent à la limite de la panique. MAIS pas les robes et les trucs à fleurs quand même???? Alors non pas les robes parce que socialement ca va être compliqué à assumer, mais les trucs à fleurs ca va pas beaucoup me gêner. Et ils espèrent tous secrètement qu’on ait encore une fille. Et moi qui souhaitais plutot une fille au début, je me dis qu’un garçon ca pourrait finalement être chouette aussi et qu’en fait on s’en fichait un peu puisque qu’on les élèverait pareil quitte à ce qu’on nous prenne un peu plus pour des originaux sympas mais un peu bizarre quand même . Alors on va bientôt être fixé mais pas sur qu’on dévoile quoique se soit avant la naissance pour qu’il reste avant tout notre deuxième enfant!

  • Quand j’attendais mon 1er bébé, je voulais une fille et j’ai eu une fille. Grosse joie.
    2eme grossesse: je voulais une 2eme fille, et j’ai eu un adorable garçon.
    Un adorable garçon qui me surprend chaque jour, qui ne rentre dans aucun stéréotype, qui a sa personnalité bien à lui, mixée entre les jeux de sa sœur qui l’influencent, les copains de l’école, et des choses qui lui viennent d’on ne sait où…
    Ce n’est pas un dur, c’est un tendre, toujours prêt à se coller à moi…C’est un clown aussi….
    Ce qui est super, c’est que l’on est le plus souvent ravi de ce que la vie nous apporte…
    Je ne changerais mon duo pour rien au monde!
    Et pourtant mon schéma de 2 filles était bien ancré…

  • Je partage ton point de vue!
    J’ai une fille et un garçon, et mon fils est un vrai stéréotype: vif, agité, parfois agressif et violent, plein d’énergie, il adore chevaliers et opirates…et j’avoue qu’enceinte, je voualis une seconde fille!

  • Et bien moi c’est l’inverse, j’ai 3 garçons ! 🙂
    Je ne pense pas qu’ils soient enfermés dans un schéma prédéfini : ils vont recevoir une cuisine pour Noël et adorent jouer à la dinette, mon fils ainé adore le rose et le violet, ils ne sont pas spécialement bagarreurs (pas plus que leur cousine en tout cas), quelques morsures et des « jte pousse par ci par là » (comme tous les frères et soeurs j’imagine), ni spécialement réservés. Ils sont très attachants (bon ok je suis leur maman, je ne suis pas du tout objective 🙂 mais on me l’a dit plusieurs fois)
    Je suis d’accord avec toi que la société enferme plus les garçons dans des rôles assez clichés et le fait que je m’occupes d’eux au quotidien (ainsi que le papa d’ailleurs) a évité (pour le moment) qu’ils se retrouvent enfermé dans le rôle du macho, du bagarreur, du réservé, etc…
    J’espère en tout cas que cela va durer et qu’ils arriveront à définir eux-mêmes leur propre personnalité !
    N’aies pas peur d’avoir un garçon en tout cas, c’est pas si sauvage que ça 😉

    • Merci!
      Je crois que la majorité des gens n’agissent pas comme toi malheureusement…
      Je suis bien d’accord, respecter leurs choix est essentiel! Et les modèles familiaux les aident je pense. En espérant qu’ils sachent s’opposer aux modèles que la société leur imposé!

  • Je fais partie de ces personnes qui ne souhaitent avoir que des filles. D’abord parce que je viens d’une famille de fille, chez nous, on ne sait pas faire les garçons, je n’ai quasiment que des cousines, j’ai qu’une sœur, et en toute franchise, avoir un garçon m’angoisserait car je n’ai jamais évolué dans un environnement masculin (c’est con, je sais). Mais ce n’est pas la raison principale, on apprend bien à devenir parent, apprendre à élever un garçon ne doit pas être si compliqué, c’était juste une préférence. Aujourd’hui, je sais que le problème de fertilité de mon mari sera transmise à toute sa lignée masculine, et là ça me bouffe, comment expliquer à son enfant qu’on a fait le choix égoïste de l’avoir en sachant la peine que l’on peut lui causer ? On a tenté le coup une fois, Dieu merci, nous avons une fille, mais nous souhaitons un deuxième enfant, une deuxième fille, je ne veux pas de garçon.

  • Ouhla ! Effectivement, il faut bien se mettre en tête qu’on aimerait plutôt une fille ou un garçon mais on n’a juste pas le choix. Pour le premier, je m’en fichais totalement, j’ai eu un petit garçon et j’en suis ravie. Un petit garçon avec sa maman ce n’est pas une légende, il y a une relation privilégiée. Par contre, je ne l’ai enfermé dans aucune case, et il joue aussi bien avec sa poussette et son bébé qu’avec son petit train en bois. Il a une cuisinière et aussi un joli garage. Il m’aide à faire des gâteaux (enfin à lécher le plat surtout)…je le laisse faire ses propres choix. Mes seules restrictions étant la violence. Pas de pistolet, pas de bagarres…le monde est assez cruel comme ça. Il est loin d’être speed, il est le petit garçon calme et doux que je m’étais imagnié. Les enfants arrivent neutres, c’est nous qui les conditionnons et ensuite la société qui se charge de les stéréotyper.

    Et si tu analysais juste ton désir d’une 4ème petite fille par la peur de l’inconnu ?

    Pour mon deuxième (en cours de construction), les gens s’attendent à ce que j’ai envie d’une fille. Et bien pas du tout : on me dit que c’est un garçon je saute de joie, je sais faire, ça se passe très bien, on me dit que c’est une petite fille, très bien, je ne sais pas faire mais j’y arriverai et puis c’est suremment très chouette. Pas d’enjeux, juste envie de savoir pour se préparer.

    Ce qui m’inquiète dans le fait d’attendre une potentielle baby girl c’est son avenir, parfois quand je vois des gamines de 15 ans ultra lookées, mal dans leur peau, en conflit avec leurs parents et bien je panique. Tu as d’ailleurs écrit un joli article très récemment à ce sujet.

    Et si tu te laissais porter par cette 4ème surprise ? Et si (et j’en serai bien incapable) tu choisissais de ne pas demander le sexe de ton futur enfant ?
    Et puis, pour relativer un bébé juste en bonne santé ça sera déjà très bien, non ?

    • Évidemment tout ce que je demande c’est qu’il soit en bonne santé!
      Et fille ou garçon, sans aller jusqu’à dire que je m’en fiche, ça reste secondaire…
      Je pense aussi que mon envie de filles vient du fait que je suis en terrain connu… Un garçon ça sera très chouette aussi!

  • Et bien ici c’était le contraire. Après 2 garçons je n’imaginais pas avoir une fille. J’avais peur de ne pas savoir comment faire. J’avais peur qu’elle est du mal à trouver un moi un « modèle feminin » car même si avec l’âge je me « feminise » ce n’est gagné d’avance. De plus j’avais peur de fonder trop de choses en elle si elle me ressemble, lui faire porter le poids de mes échecs et matribuer le mérite de ses réussites. Bref j’étais grave flipette. Et puis finalement elle est là et j’adore ma fille. Moi qui avais peur de la rejeter j’ai plutôt du mal à la lâcher. Ça ne vient sûrement pas du fait que c’est une fille mais plutôt que c’est la troisième et qu’avec elle tout est plus simple, plus naturel. Car niveau caractère elle a le même que Minidou. Minidou d’ailleurs est un petit garçon plein d’imagination qui n’a qu’une ambition dans la vie : faire comme papa et maman du coup pour ses 2 ans il a eu un poupon, un snack, un téléphone, … bref quand j’ai dit ce qu’on lui avait pris ça m’a énervé de devoir argumenter car non ce ne sont pas des jeux de fille mais bien des jeux d’imitation et il adore ça alors pourquoi l’en priver. Bientôt LilSis aura besoin de jouets et je sais que ma pression sociale remplira sa chambre de barbie et autre monster hight mais ici on continuera garçon ou fille de leur pendre ce qu’ils demandent et non ce qui est classé à garçon ou fille dans le catalogue.

  • D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu une famille avec au moins une fille. Est-ce que c’est ma mère qui m’a transmis ce désir? Est-ce que c’est parce que les liens mère/fille paraissent tellement plus proches que mère/fils? Est-ce que c’est pour les aspects futiles d’habillement et de coiffure qui se résument à leur plus simple expression avec des garçons, tellement frustrant quand on voit le choix pour les petites filles? Peut-être un peu tout à la fois.
    Comme tu peux t’en douter, ton billet résonne d’une manière très forte chez moi. Il y a 15 jours, j’ai appris que j’attendais un petit garçon et pendant 20 minutes j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je m’en veux d’avoir cette préférence, mais c’est sûr que le destin a été bien cruel avec moi. Il y a plein de raisons objectives qui font que ce petit garçon est le mieux qui pouvait m’arriver mais comme je ne souhaite pas avoir d’autre enfant, il faut que je fasse le deuil de cette petite fille que je n’aurai jamais plus et ce n’est pas évident quand certains vous disent « la fille ce sera pour la prochaine fois » à l’annonce de cette grossesse. Non, je suis d’accord avec toi: on ne fais pas des enfants pour avoir le sexe désiré.
    Ce petit garçon à naître, je l’aime déjà évidemment et je n’ai pas de peur vis à vis de son caractère. Mon aîné est un garçon sage, qui adore la dinette, d’aucuns le disent « intellectuel »: il ressemble à mon mari quoi (qui jusqu’à preuve du contraire, n’est pas homo, lol). Il est quasi le seul garçon de sa classe et quand il est invité aux anniversaires, les mamans de petites filles découvrent qu’un garçon ce n’est pas forcément du bruit, de l’agitation et des jeux crados.
    Bon par contre, si les marques de vêtement pour enfant pouvaient être un peu plus créatives pour les p’tits gars qui ont le choix entre « baroudeur » ou « ado avant l’heure » je ne serais pas contre (surtout que je déteste le rouge et le bleu, donc j’élimine d’office 90% de la confection actuelle)…

  • Ton article me touche énormément et je m’y retrouve tant…
    J’ai vécu avec une grande sœur, entourée de cousines, dans une famille de filles, et quand la question de ce premier bébé s’est posée, il n’était pas question que ce soit autre chose qu’une fille… pourquoi? Parce que je ne me voyais/vois pas avec un garçon, peut être parce que c’est l’inconnu….
    Et puis, une fois enceinte, on se dit qu’après tout, tant qu’il est en bonne santé, tant qu’il va bien, on s’en fiche que ce soit une fille ou un garçon… Et pourtant, le jour de la seconde écho, quand on m’a annoncé un garçon, je suis restée sans voix, et en sortant j’ai pleuré, beaucoup, comme si on venait de m’enlever ma petite fille tant désirée… c’est très bête sans doute, mais c’était plus fort que moi et ça n’enlevait rien à l’amour que j’avais pour ce bébé en moi…
    Aujourd’hui encore, à une semaine de sa naissance, j’ai du mal à croire que c’est un petit mec qui va venir enrichir et égayer nos vies… j’ai cheminé, ça va mieux, mais quand ma cousine m’annonce attendre une petite fille pour avril, j’ai un pincement au cœur, un regret qui refait surface….
    Difficile d’expliquer ça autour de soi, peu de gens comprennent que tu ais une préférence si importante, après tout ça reste un bébé et puis tant qu’il va bien… certes….oui mais voilà… c’est comme ça, et plus fort que moi. Je crois en fait que ça me dépasse…
    Mais quand il sera là, j’y arriverai, parce que de toute façon, je l’aime déjà plus que tout… et puis le second sera sans doute une fille 😉

    • J’ai aussi une préférence, et ça me perturbe. Autant pour mouflette je voulais un garçon mais j’ai senti que c’était une fille, j’ai fait tellement de rêves avec une petite fille que lorsqu’on m’a annoncé une fille j’étais heureuse.
      J’espère qu’il en serait de même si j’attendais un garçon.
      D’autant qu’après trois filles, si j’étais déçue je crois que personne ne comprendrait!

  • Moi aussi lors de ma première grossesse je souhaitais une fille. En y réfléchissant cela me rassurait parce que je m’étais occupée d’enfant auparavant mais exclusivement de filles.
    Et puis ce fut un garçon. Sauf qu’en même temps que l’annonce du sexe on a eu aussi quelques frayeurs sur la santé du bébé, et là d’un coup garçon ou fille n’avait plus d’importance, la santé de mon enfant par contre en avait beaucoup. J’ai de suite eu peur pour mon fils alors même qu’il n’était pas né. C’est comme ça que j’ai su que oui garçon ou fille, j’avais la capacité d’aimer mon enfant.
    Puis mon fils est né (en parfaite santé au final) et je me suis rendue compte que de m’être occupé de bébé « filles », m’aidait tout de même avec un garçon : changer une couche, l’habiller, lui donner son bain, sont des gestes identiques quelque soit le sexe de l’enfant (sauf que oui à plusieurs reprise mon fils m’a uriné dessus ^^).
    Quand à l’éducation, fille ou garçon, pour le coup là c’était tout nouveau pour moi. Je crois qu’à ce niveau avoir comme un des objectifs d’éduquer mon garçon dans le respect des filles/femmes, c’est à la fois un sacrée challenge et une joie pour moi. Si on veut que le monde change, que les femmes soient respectées un jour, que des garçons soient élevés par des féministes peut être une bonne idée il me semble.
    Je veux lui apprendre à être un être humain avant d’être un garçon, je veux lui apprendre qu’il a le droit de pleurer, d’aimer le rose (même si moi je n’aime pas), de jouer avec ce qu’il veut, et que le regard des autres on s’en fout, ils n’ont pas nécessairement raison.
    Par dessus tout, ce petit bout sait se faire aimer, je n’imagine pas ma vie avec une petite fille à sa place, pour rien au monde je voudrais un autre enfant que lui. A présent si je réfléchis à avoir un deuxième enfant, avoir un autre garçon ne me déplairait pas, tout comme avoir une fille d’ailleurs : l’essentiel c’est ce petit être en développement quelque soit son sexe, c’est ce que m’a appris la naissance de mon fils.

  • Je crois qu’avant d’être un garçon ou une fille, un enfant est une personne, avec son propre caractère. Le rôle d’un parent, pour moi, c’est de l’encourager dans ce qu’il est, dans ce qu’il aime, de le soutenir et de lui laisser toutes les portes ouvertes. Mon fils fait semblant de se maquiller quand je me maquille, aime se déguiser en Robin des bois et en pirate, a un poupon et des petites voitures, joue au foot et aux pompiers, et même à faire semblant d’accoucher vu que je suis enceinte (en général, il accouche d’un lapin 🙂 ). Et vraiment, vraiment, j’en ai rien à secouer du regard des autres, et je crois que tous ces clichés « une fille c’est comme ceci, un garçon c’est comme cela », sont seulement dus au regard que les adultes portent sur les enfants. Si on veut vraiment que les choses changent, que les hommes et les femmes de demain n’aient plus à pâtir de tous ces stéréotypes et soient enfin libres d’être qui ils sont, c’est à nous d’agir.

  • ¨Pour ma 1ère, je voulais une fille. Pour mon 2ème, je voulais une fille ou un garçon, peu importe. J’adorais tellement avoir une fille que si je n’avais eu que des filles, ça ne m’aurait pas dérangé. Quand j’ai appris que c’était un garçon, j’étais contente mais j’ai eu un peu peur. Comment c’est un garçon? Pour moi, c’était l’inconnu total et j’entendais les mêmes clichés que toi. Puis finalement, il est arrivé et ça s’est très bien passé. Oui, il est turbulent, un peu brute, pas timide, mais en même temps tellement câlin, pleins d’amour, protecteur, il joue aux jeux « de fille » avec sa soeur…. Bref, comme tu le dis, un petit gars c’est bien aussi.

  • Joli article 🙂
    Je suis complètement d’accord avec toi : la société impose aux petits garçons dès le plus jeune âge (la naissance ? ) des exigences de virilité. Et certes, un garçon qui veut mettre des robes sera davantage stigamtisé qu’une fille « garçon manqué » (mon dieu cette expression). D’un autre côté, les filles sont les premières victimes des violences dues au sexisme social. Tu relèves haut la main le défi de protéger tes petites de ça, je pense que ce discernement serait égal si tu avais un ptit gars 🙂
    Je te conseille vivement cet article
    http://www.huffingtonpost.com/rachael-quinn-egan/an-open-letter-to-my-fellow-white-liberal-parents_b_5847154.html
    En gros, une maman dit qu’elle n’a jamais été raciste, mais que nous vivons dans une société tellement raciste (elle est américaine, mais la situation n’est pas différente en France) que certains de ses comportements/idées étaient racistes sans qu’elle le veuille/sache.
    On peut faire la parallèle avec le sexisme. Par exemple, je demandais systématiquement aux petites filles si « elles avaient un amoureux » et aux petits garçons « une amoureuse ». Je n’ai jamais été homophobe (ce serait le comble pour une bisexuelle !) mais sans le vouloir j’intégrais dans la tête de ces enfants que la normalité était l’hétérosexualité. Cela paraît anodin mais que se passe-t-il dans la tête d’un préado quand il se rend compte qu’il est homo, et qu’il se repasse les millions de situations où ses parents lui ont parlé comme à qlq un d’hétéro ? Ca ne doit pas être simple.
    Du coup, je me fais violence pour poser des questions neutres, du genre : « plus tard, tu veux te marier avec quelqu’un ? », etc;

    Désolée pour le pavé, mais je voulais répondre à la partie où tu parles « d’aller trop loin ». C’est aller trop loin par rapport à une société qui devrait aller beaucoup, beaucoup plus loin. Donc c’est non seulement bénéfique mais nécessaire.

    merci encore pour cet article qui amène à la remise en question 🙂

    • Merci beaucoup pour ton avis enrichissant!
      C’est vrai qu’on est sexiste sans le vouloir et je le suis sans doute, malgré ma vigilance…
      Par rapport aux « amoureux » justement, j’essaye de me faire violence en ne prenant pas toute amitié avec le sexe opposé comme étant forcément de l’amour, cela sous entend qu’une fille et un garçon ne peuvent pas être amis, qu’il y a forcément anguille sous roche, quand on y pense ca n’est pas très sain non plus!

  • Je sens une 4eme fille moi 😉
    et tout comme toi je n’ai jamais voulu de garçon,en y réfléchissant c’est bien parce que je n’aime pas du tout ce qu’on fait des petits garçons aujourd’hui,comme tu l’as bien décrit.J’ai quelques rares exceptions autour de moi,mais si peu…(et il y a bien les sous-entendus du genre il sera homo celui-là) c’est idiot au fond mais c’est la vérité.On parle de féminisation de la société (comme d’une menace!) mais on ne s’interroge pas vraiment sur cette éducation insensée donnée aux garçons.
    J’ai une cousine qui voulait une 3eme fille et a été terriblement déçue que ce soit un garçon,bien sûr cette déception est vite passée.Une autre couple d’amis attend un 2eme enfant (sexe surprise) ils veulent clairement une 2eme fille…comme quoi on est beaucoup dans ce cas 😉

    • Oui, je suis comme toi.
      Mais en en discutant avec mon mari, il me disait à juste titre qu’on peut aussi déroger au modèle et laisser notre garçon être qui il veut.
      J’en parlais avec une amie qui me disait à juste titre que si les garçons sont enfermes dans un modèle des tout petit, les filles le sont à l’adolescence et dans leur vie d’adulte.
      Si ça évolue sur ce point, j’espère que cela peut évoluer également avec les petits garçons, qu’on peut leur offrir un autre modèle.

      Et moi je sens un garçon d’où mes nombreuses interrogations je crois! 😉

  • Enceinte, j’espérais une fille parce que je suis une fille, j’ai grandi avec des soeurs, et je pensais que ce serait plus facile. Quand j’ai appris que ce serait un garçon, le sexe ne comptait plus, j’étais juste heureuse que bébé soit en bonne santé. Je me pose les mêmes questions que toi sur l’éducation, je me poserais les mêmes avec une fille, je crois. Comment en faire un enfant puis adulte qui soit lui et se moque des préjugés, je crois que je te l’avais dit dans un post précédent, c’est la question qui m’interpelle le plus. Et la question c’est surtout, comment faire pour qu’il soit lui alors que le monde autour a son avis sur lui, son caractère, ses émotions, ses habitudes, etc. Fille ou garçon, je crois qu’on doit toujours se débrouiller avec les conseils et les remarques des autres!

  • Bonjour,
    Quand j’étais enceinte, je voulais avoir une fille.
    Et j’ai appris que c’était un petit garçon. J’en étais pourtant tout aussi heureuse sur le coup.
    C’est un garçon de 2 ans, très vif, actif, intelligent qui aime les voitures et … Reine de Neiges, les calins, etc.
    Je suis très heureuse de mon petit garçon et je n’ai plus peur d’avoir un 2ème garçon maintenant.
    (Même si j’espère toujours une fille au fond de mon coeur)
    Bonne Grossesse !

  • Je suis bien d’accord avec toi! Je ne compte plus les remarques à propos de mes enfants qui visent à prouver qu’ils respectent bien les étiquettes (j’ai une fille et un garçon). Encore récemment, une amie enceinte me disait que son bébé (un garçon) lui donnait plus de coups de pied que sa soeur en son temps et voilà qu’elle me dit: « De toute façon, les garçons sont plus énergiques que les filles. Cleo, toi qui a les deux, tu confirmes! » Euh… bah non, ma fille est aussi énergique que son frère, je ne vois aucune différence.
    Personnellement, je suis ouverte à tout même si je ne pense pas le déguiser en princesse un jour (c’est la limite pour moi) mais pour son père, c’est plus difficile. Il a freiné des 4 fers pour lui offrir une petite cuisine à ses 2 ans. Il m’a fait tout un cinéma quand je lui ai acheté des bottines en fourrure: « Un homme ne met pas de bottines! » Je pense surtout qu’il garde un mauvais souvenir du collège et du lycée où il est très mal vu d’être un peu efféminé et il a vraiment très peur que son fils subisse des railleries. On verra comment il se développera en grandissant.
    En règle générale, je constate moi aussi qu’on passe plus de choses aux filles qu’aux garçons. C’est honorable qu’une fille s’intéresse à des trucs de garçons, pas l’inverse. C’est pour ça qu’il est important de dire que le sexisme ne se fait pas que dans un sens et qu’on doit tous être vigilants.

    • Ha oui ça n’est pas évident. J’ai la chance d’avoir un mari qui partage mon point de vue sur ce point…
      Ça ne doit pas être évident d’avoir des divergences…
      D’autant que bon, des bottes fourrées ça tient chaud et c’est tout!

  • Nous avons eu beaucoup de mal à obtenir une grossesse, alors le sexe du bébé j’aurai du m’en moquer totalement. Et pourtant, ma relation avec ma propre maman est tellement importante dans ma vie que j’ai du mal à m’imaginer sans une petite fille pour prolonger ce lien. Je savais que ce serait peut-être le seul et unique bébé, alors quand on m’a annoncé un petit garçon, j’ai honte, mais je dois bien l’avouer j’ai été déçue! J’ai eu peur surtout de ne rien avoir à partager avec lui : je suis une fille, une vraie qui aime la mode, la couture, les belles matières, courir les expos, aller au ciné… Bah oui mais c’est sûr il me portera vers d’autres choses, m’entraînera dans ses propres passions, et je suis certaine d’adorer ça. En tous cas, son caractère filou, son regard qui me fait fondre (et d’ailleurs je crois qu’il est parfaitement au courant), sa passion pour les livres, son rire, ses 1ères bétises… tout cela je suis sûre que je ne l’aurai pas plus et pas moins vécu avec une petite fille!

  • Ton article m’interpelle et je ne peux que me mêler à la discussion. Aînée de 3 filles, je ne pouvais imaginer donner naissance à autre chose qu’à une fille. Nous avions décidé de garder la surprise pour l’accouchement mais j’étais sûre que ce serait une fille. Et bien ce fut un garçon ! il a planté ses yeux dans les miens et j’ai compris qu’il venait de balayer tous mes préjugés!! Très vite, ce petit garçon s’est révélé très calme et posé, comme ceux que tu décris dans ton article. Aujourd’hui âgé de 5 ans, avec ses petites lunettes, il a tout de l’intello mais il n’est pas tendresse et douceur pour autant. Il n’est pas bagarreur, il n’est pas très aventurier mais quand il fait quelque chose c’est avec détermination.Est-ce un trait de caractère féminin? je ne le crois pas du tout. Quand je suis tombée enceinte pour la 2ème fois, j’ai tout de suite « su » que c’était un deuxième garçon, et cela m’était complètement égal. Une fille pourquoi pas, mais un garçon c’est tellement chouette. Cette fois, je ne me suis pas trompée et ce fut un deuxième garçon, qui n’est qu’énergie et expériences inattendues (et dangereuses) en tout genre, mais c’est aussi une boule d’amour qui fait des câlins comme personne ! bref, 2 garçons, différents, bien dans leur baskets, et je me demande maintenant comment j’aurais fait si j’avais eu une fille ?
    Belle grossesse à toi !

  • Fille ou garçon ? Aucune importance ! Notre job, c’est juste de les élever : on ne doit pas leur « apprendre » à être ceci ou cela en fonction de leur sexe, ni les encourager à aller à « contre courant » pour autant. Le tout c’est de les aimer et de leur apprendre à s’adapter au monde dans lequel on vit, pour qu’un jour, ils se débrouillent sans nous!
    Pour moi, il n’y a absolument aucune raison d’agir différemment avec un garçon ou une fille ! J’ai trois sœurs que j’adore (le remake des 4 filles du Dr March) , et j’ai un fils de 20 mois, à aucun moment je n’ai pensé la manière dont je l’élève par rapport au fait qu’il soit un garçon, et je n’ai pas été « déçue » d’avoir un garçon ! Je suis enceinte du deuxième, et n’ai vraiment aucune préférence. On s’adapte surtout au caractère et à la sensibilité propres à son enfant pour faire au mieux, pas à son sexe. Chaque enfant est de toute façon unique et reste une formidable aventure! Bref, à mon avis, vous vous torturez trop l’esprit ! 😉
    Bonne grossesse 🙂

  • J’espérais une fille parce que ça me semblait plus facile. J’ai eu un garçon, et ne peux imaginer autre chose aujourd’hui. Même s’il aime la bagarre alors qu’on ne lui a jamais montré de dessin animé violent (ni de dessin animé tout court avant 3 ans ou presque), pas de télé, etc…
    Même si je lui ai offert des poupées, et mis du rose parfois quand il était petit, il refuse tout cela maintenant.
    Même si je lutte parfois pour lui faire comprendre que filles et garçons sont égaux et différents. Il essaie d’être lui, et c’est formidable.
    Parce qu’avant tout il est question d’amour!

  • Moi je voulais un garçon en premier (et j’ai eu un garçon), cela me semblait plus simple à gérer, plus facile pour lui dans l’avenir, plus « carré ». En plus j’ai eu 2 frères qui m’ont semblé plus libres… Des stéréotypes aussi car j’ai été une fille facile à vivre pour mes parents et je ne n’ai pas rencontré de difficultés particulières en étant une femme (pour le moment). Malgré tout, pour le moment je préférerais avoir un deuxième garçon, même si tu as raison sur le fait qu’il est plus facile petit d’être soi même en tant que fille, mais en grandissant j’ai l’impression que ça s’inverse peut-être 🙂

  • Je crois qu’avant d’avoir une fille ou un garçon tu découvres avant tout un enfant, TON enfant, avec son caractère et sa personnalité. Et si tu es à son écoute (et tu l’es avec tes filles) tu sauras le guider avec bienveillance et l’accompagner dans ce qu’il est. Nos enfants sont conditionnés par la société, par l’entourage, et notre rôle de parent est de leur permettre de s »y retrouver, de se chercher, de se trouver.
    Quand mon fils attrape le balai (son nouveau doudou) ou fait des bisous à son poupon, je vois juste un bébé qui imite ses parents. Et en cas de remarque je remets les gens à leur place « oui il nous imite, il joue au papa ».
    Enfin… tout ça pour dire que fille ou garçon, on peut se poser mille questions quand à la manière de les élever ou à la manière dont ils seront conditionnés par la société. Avant tout ce sont nos enfants, et c’est ce qu’on retient. Et on fait au mieux pour les aider à s’épanouir.

  • J’angoissais d’avoir une fille. Mon fils est tellement facile que je me disais que cela serait impossible d’élever aussi simplement un autre enfant.
    Il joue au foot, lit beaucoup, s’intéresse à l’art, adore Mario bref je ne peux pas le mettre dans une case. Il est sensible, tendre, nous aime sans condition depuis 6 ans c’est notre enfant .

  • Je ne sais pas comment j’élèverais une fille. J’ai un garçon. Un garçon qui aime les voitures, les jeux de construction, sa draisienne et son train. Un garçon qui adore le dessin, la lecture, écouter de la musique, la dinette et faire le service (tous les matins à la crèche il fait le tour des puéricultrices en demandant « Café ? Oui ? » et ensuite il prend un plateau pose dessus autant de tasses/verres que nécessaire et passe voir chacune).
    Je suis tout de même convaincue d’une chose : si quelque chose comme « La violence ce n’est pas une façon de s’amuser » ou « Chez nous tout le monde a le droit de faire ce qu’il aime sans qu’on le juge » est important pour nous d’un point de vue éducatif on l’applique quel que soit le sexe de son enfant. Car OUI quand je vois les copains de la crèche bader les camions qui passent pas loin, je me dit « Normal, c’est des mecs. », mais quand ma nièce me demande à aller chercher son cousin pour voir les camions ben je trouve ça normal aussi. Pour autant, quand mon fils demande son bébé et des nouveaux habits, ben je sors la machine à coudre et je fais une collec automne/hiver pour son bébé et celui de son meilleur pote de la crèche. Après tout, ils ont 2 ans ! Qu’est-ce qu’on risque à les laisser explorer le champ des possibles ?! Qu’ils deviennent homos ? Ouah, ben alors là il faudra juste les protéger des connards bien pensants. C’est le rôle d’un parent, non ? En revanche quand ma nièce bouscule un enfant (même un qui l’embête), je la reprend en lui disant « Dans cette famille on résout les conflits en parlant ! Pas en poussant. Bousculer, c’est d’accord que si c’est un accident. » et je ne dis jamais non à mon fils quand il m’apporte un élastique et me dit « Des couettes, Maman, ‘plait », même si on sort.
    Mes frangins ont été laissés tranquilles et ce sont devenus deux hommes (hétéros, malgré que le petit a été soupçonné d’être homo) adorables, même si ce sont de dangereux féministes qui offrent des poupées, des doudous et des peluches à leur neveu 😉
    Bref je pense que si tu avais un garçon, tu l’élèverais comme tes filles : en respectant qui il est. Et j’espère que j’en ferais autant si j’avais une fille.

  • J’ai un ptit mec de 3 ans: turbulant, qui ne tient pas en place, qui adooore les petites voiture, cars, faire le casse cou….. la fée clochette, se maquiller, ses bébés Corolle,sa petite cuisine et la calins 😉

    Quand j’étais enceinte j’avais peur d’avoir un garcon de peur de ne savoir comment faire. Maintenant je me dis la même chose à propos d’une fille pour n°2.
    En plus une fille j’ai l’impression qu’il faut lui apprendre à se « battre » pour être respectée, qu’elle ait les mêmes droits qu’un garcon…

    Bref dans le fonds garcon ou fille je suis certaine qu’on fera au mieux pour lui inculquer les valeurs qui nous sont chères tout en l’aime et le respectant pour ce qu’il est.

    Pour moi le fait que tu te poses ces questions vis à vis de ce petit garcon potentiel c’est dèjà un grand signe d’amour.

    • C’est évident qu’une fille part avec certains handicaps… Et effectivement, j’apprends à Mouflette qu’elle doit se faire respecter et qu’elle doit refuser les clichés et préjugés qui la mettent en position d’infériorité. Et c’est dur… D’avoir à apprendre ça à son enfant, à lui apprendre qu’elle devra être ferme afin que personne n’abuse d’elle… Je ne sais pas si la question se pose avec un garçon.
      Mais j’imagine que les difficultés ne sont pas moindres, elles sont juste différentes…

  • Lors de ma 1ère grossesse, j’espérais de tout cœur avoir une fille, et le papa aussi. Nous avons été exaucés, j’ai pu me lâcher sur les robes et les contes de fées, même si j’ai quand même freiné l’enthousiasme de ma mère et ma belle-mère qui avaient tendance à la couvrir de rose. Au final à bientôt 4 ans, elle aime les pantalons, la Reine des neiges et les dinosaures. (et elle est plus bagarreuse que certains garçons).
    Pour ma deuxième grossesse, nous voulions à nouveau une fille et j’avoue qu’on a été déçus à la 2ème écho en apprenant que c’était un garçon. J’ai culpabilisé d’ailleurs d’être déçue alors qu’il était en parfaite santé et qu’après tout, en faisant un enfant, c’est toujours une chance sur 2. Et puis nous nous sommes faits à l’idée (encore heureux!) et c’est un vrai bonheur d’avoir ce petit gars de 5 mois et demi. C’est encore un peu tôt pour définir sa personnalité mais il est très calme, doux et souriant. Il a des jeans et des pulls doudous, un t-shirt rose qui fait que tout le monde dit « oh la jolie petite fille », des peluches et des voitures. Mon but maintenant est de faire de mon mieux pour ne pas enfermer mes 2 enfants dans les clichés, mais je me rends compte que ce n’est pas évident, d’autant que certains choses sont déjà ancrées dans l’esprit de ma fille sans que je les lui ai dites (ex : le rose c’est pour les filles » ou « les cheveux longs c’est pour les filles »). J’essaie de lui expliquer du mieux que je peux que ce genre de différence est sans fondement.

    • Ici aussi, MC a eu une période « Les camions, c’est pour les garçons! » ou encore « Le rose c’est pour les filles ». On lui a expliqué que non… Et depuis c’est passé. Mais c’est fou comme ils peuvent être perméables aux injonctions extérieures!

  • J’ai deux fils.
    Quand je suis tombée enceinte de l’aîné, comme je venais de faire un oeuf clair, fille ou garçon, je m’en fichais. J’allais avoir un bébé et c’était tout ce qui importait.
    Quand je suis tombée enceinte du deuxième, j’espérais bien avoir une fille et, passée la petite déception de courte durée à l’annonce du sexe, j’étais finalement bien contente parce que je savais m’occuper d’un garçon, c’était déjà plus simple.
    Je ne sais pas s’il y aura un 3ème. Si c’est le cas, dans un sens, j’aimerais vraiment bien une petite fille, et d’un autre côté, j’ai tellement peur de léguer mes névroses de filles (problèmes de poids qui m’ont pourri une partie de mon adolescence) que je me dis que je ne saurais pas m’en occuper…. triste, non ?

    • Non ça n’est pas triste, c’est normal je crois. J’avais très peur aussi, avant d’avoir Mouflette, de lui léguer mes névroses et mon passif trop lourd… Je me rends compte que non en fait, elle a son propre chemin, et j’ai réussi à la protéger…
      Un garçon me semble compliqué à envisager aujourd’hui. Mais je crois que j’aimerais bien quand même, « pour voir ».
      J’ai fait trois fausses couches, la seule chose qui devrait m’importer est la santé du bébé, évidemment… Mais je garde une préférence pour une fille, par peur d’avoir un garçon, de ne pas savoir l’élever dans le respect de lui-même…

  • J’ai toujours voulu avoir une fille. Non ! Je ne voulais QUE des filles !
    Mais ça c’était avant 😀

    J’ai 2 garçons et j’en suis très heureuse même si je garde espoir d’avoir une fille un jour, bien que cela ne me soit plus aussi vitale qu’avant.
    Et ConjointChéri est heureux d’être entouré de nos petits mecs parce que lui il dit qu’il ne saurait pas faire avec une fille…

  • lors de ma première grossesse, mon mari a voulu savoir si c’était une fille ou un garçon… et donc a la deuxieme echo nous avons demandé, et c’était une fille… Malaheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu et nous n’avons jamais pu voir grandir notre petite fille…
    Quand je suis tombée enceinte pour la seconde fois, nous n’avons rien demandé: le plus important était que le bébé se porte bien, le reste je m’en fichais un peu… mais au fond de moi j’espérais que c’était un garçon, par « peur irrationnelle » liée à ma première grossesse… j’ai « senti » tres tot que c’était un garçon, tout en ayant eu la certitude que le jour de mon accouchement…
    et quel bonheur que ce petit gars! un vrai rayon de soleil! et tellement facile à vivre au quotien!! tout est simple avec lui… autour de nous, la plupart de nos amis ont eu des filles en premier et, coincidence ou non, elles sont toutes plutot difficiles a gerer!!!
    je ne sais pas si je pourrais vivre une troisième grossesse, mais je crois vraiment que le sexe au fond n’a aucune importance. on a des préférences, c’est humain, mais sinon… moi j’ai une préférence pour avoir un second garçon, mais si jamais c’est une fille je ne serai pas déçue ou inquiete pour autant!!!!

  • Je voulais une fille. Mais je t’avoue que je n’avais pas poussé le dilemne à ce point. Je voulais une fille parce que je me voyais mal avec un garçon, je m’imaginais coudre des robes à ma petite fille, partager des moments complices qu’on ne peut pas forcément partager entre maman et petit garçon.
    J’ai eu un garçon. Il est parfois tendre et calme. Parfois un peu violent et surexcité. Je ne pense pas que ce soit « parce que c’est un garçon ». Dans son caractère il me ressemble beaucoup mais c’est vrai qu’on avait tendance à dire que j’étais un garçon manqué quand j’étais petite fille… On joue aussi bien aux petites voitures qu’à la dînette. Il adore ça, pourquoi je l’en priverais ? On lui a même commandé une petite cuisine en bois pour Noël. Il porte aussi bien du bleu que du rose, même si ça se trouve peu au rayon garçon. S’il me demandait une poupée, je la lui achèterais sans problème. Qui suis-je pour l’empêcher d’aimer ce qu’il veut ? Je pense que le carcant dans lequel sont nos enfants viennent d’une part de la société mais avant tout des parents. Si nous même disons de nos garçons qu’ils sont surexcités parce qu’ils sont des garçons, qu’ils ne doivent pas porter du rose et jouer à la poupée, nous ne pouvons pas demander aux autres de ne pas le faire. En plus, le mien répète tous mes gestes de maquillage à force de me voir faire tous les jours… :p

  • Coucou LMO
    perso j’ai un fils avec un nom de chevalier et qui fait du judo
    il joue aussi a la dinette et porte des basket roses
    a une époque il avait des bouclettes et on me l’appelait « petite »
    on a fini par les couper, uniquement parce que ça pique les yeux
    et personne ne lui fait de réflexion sur ces baskets (même si j’appréhendais)
    bref
    je pense que si ton môme est ok avec qui il est, tout passe 😉

  • Je partage assez globalement ton avis !
    Depuis toujours je me suis imaginée avec des filles, mais jamais avec un garçon. Je fais extrêmement peu confiance aux hommes (et pas des masses aux gens en général d’ailleurs…), et j’ai peur de transmettre ça à un garçon, qu’il le perçoive, et que ça en fasse un enfant puis un adulte cabossé, à traîner des casseroles dont il n’est pas responsable.
    J’ai une fille, et j’ai peur de lui transmettre cette sorte de peur des hommes. Le serpent qui se mord la queue.

    Quant aux tenues, je ne sais pas trop quoi en penser. J’ai espoir que tout se fasse par instinct (belle utopie!). Tu as l’air d’être d’esprit ouvert et tolérant, je suis certaine que si c’est un garçon tout se fera comme avec Mouflette, Miss Couette et Noisette ( c’était voulu la rime en -ette ? ), qu’il sera aimé et admiré de la même manière, que s’il veut porter des vêtements roses il pourra le faire, et je pense que ça veut aussi dire qu’il est « capable » d’assumer les réflexions des copains/ copines à l’école. Petit mon frère a porté des tenues à fleurs l’été, les mêmes qu’on avait eu avec ma soeur parce que non les fleurs ce n’est pas que pour les filles, il porte du rose, a joué aux poupées et à la dinette au même titre qu’on a joué avec des dinosaures ou des voitures. Aujourd’hui il a 16 ans et semble plutôt bien dans ses baskets. 😉

  • C’est drôle je ne me suis jamais posée cette question. J’ai eu une sœur et un frère, c’est sans doute pour ça. Je n’ai jamais vu mon enfant à travers son sexe, je crois que sur moi les stéréotypes n’ont pas de prises, et le champ des possibles est infini que l’on soit fille ou garçon. Je ne comprends jamais quand on associe un caractère à un sexe tant les contre-exemples sont nombreux. Sans parler d’un même enfant qui a plusieurs personnalités. J’ai un petit garçon qui peut être aussi réservé et appliqué que filou et speed. Même si je le voulais je ne pourrais pas lui coller d’étiquette. Pour une prochaine grossesse d’ailleurs je ne pense même pas demander le sexe, car les attentes viennent bien souvent des autres, plus que de nous. Je te souhaite une très jolie et épanouissante 4ème grossesse, cet enfant quel que soit son sexe trouvera sa place dans votre foyer! 🙂

    • Merci!
      Étant fille unique et n’ayant pour l’instant que des filles j’ai du mal à m’imaginer avec un garçon. Mais ça doit être chouette aussi!
      J’hésite à ne pas demander le sexe, mais je crois que je suis trop curieuse!

  • Re(coucou) !

    J’ai un petit boy ! Un grand garçon, blond, bouclé, et toujours souriant, qui fait des ravages avec son balai.
    Oui, on le prend souvent pour une fille. Sans son balais, sans l’habiller au rayon fille. Simplement parce qu’il est blond, bouclé, souriant. Et sage. Depuis sa naissance, on l’emmène au restaurant, on l’emmène aux mariages, on l’emmène aux enterrements (le dernier en date, c’était hier). Deux heures de messe, pas de problèmes.
    Il a 17 mois, c’est un petit garçon qui touche à tout, qui mange tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi), et qui bavarde avec les chiens. Il est amoureux des balais, et découvre les poupées avec plaisir. Il aime aussi les voitures, les calins avec les dragons, et tirer la queue du chat.
    Mais ce que j’aime par dessous tout, c’est la tronche de ma belle famille quand il prend sa tétine rose, et son balais. Parce qu’ils sont profondément ancrés dans rose pour les filles et bleu pour les garçons. Ma belle-mère estime que les filles ne devraient pas porter de pantalons, et qu’après 25 ans, on est trop vieilles pour porter des enfants.
    Je ne me pose pas de questions. Il aime les balais probablement parce qu’il ne jure que par son père, et que c’est son père qui passe le balais à la maison. Il découvre les poupées parce qu’il a plein de cousines toutes plus petites que lui. Il voit comment c’est fait, comment ça marche.

    Toi tu t’interroges. Tu te questionne, tu prends l’avis de tes internautes. Je te répondrais qu’aujourd’hui les modèles de nos parents, grand-parents s’effacent et que c’est à nous d’en créer de nouveaux. Mon homme fait la vaisselle et passe le balais. Il répare l’ordinateur et va chercher ce qui est en hauteur. Il est à la maison en attendant de trouver un nouveau boulot. Je travaille, je fais la cuisine, et je monte les meubles (compétence ikea +2 depuis la naissance). Si ça ne plait pas aux autres, je les prends en pitié, car ils n’ont pas la capacité d’évolution nécessaire à notre épanouissement dans la société.
    Si mon fils veut un jour porter des jupes, je prendrais conseil auprès d’un ami à propos des kilts.
    Les autres, ils pensent ce qu’ils veulent.

      • Et puis pour tout te dire, j’aime avoir un garçon car tout le monde autour de moi a eu une fille (ou deux). Et comme j’aime pas faire comme tout le monde 😛

        On verra quand il rentrera à l’école si je me pose des questions, mais en attendant, je ne m’en fais pas. Changer une couche c’est pareil, enfiler un pantalon ou un pull c’est la même chose. Bon, d’accord, ya un oiseau entre les pattes, mais ca prend 5 mn de se renseigner sur les phénomènes masculins liés aux hormones.

        Et là, je rentre de chez mes beaux parents. Je file sur priceminister, j’ai des nouveaux trucs à vendre… 😉

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