je crois que ce n’est pas vraiment le moment et tu le sais d’ailleurs, enceinte de 5 mois il te faut penser à mener à bien cette grossesse et tenir le coup… il te faudra du temps avant de pouvoir y arriver… tu t’es prouvé que tu pouvais y arriver, je suis sûre que c’est encore possible mais là, ce n’est pas possible tout simplement… il faut que tu retrouves de l’énergie, du temps pour toi et c’est pas encore gagné avec ta jolie famille qui grandit ! bises de soutien Répondre
Merci Virginie! En effet là tout de suite ça n’est pas le moment et je suis un peu frustrée… Mais je peux déjà essayer de me dégager du temps pour prendre un peu soin de moi, ça serait une première étape qui rendra la suite plus facile! Répondre
Sans parler de sport, il ya peut-être des excercices d’étirements qui t’aideraient à plus apprécier ton corps, te détendre, te reposer. Je pense au yoga, pilate, etc.. Ce genre de « sport » que tu peux faire pendant 10 minutes et qui aident à se reconnecter avec son corps 🙂 Répondre
Qu’est ce que ce billet me parle, pas pour les mêmes raisons, mais il me parle beaucoup quand même… J’ai aussi un rapport compliqué avec mon corps depuis une dizaine d’année, j’ai aussi été très mince, je suis aujourd’hui obèse si j’en crois mon IMC… Depuis ma grossesse et ma stimulation ovarienne mon corps a beaucoup changé, il était déjà hors norme, mais plutôt proportionné, rien n’était trop gros par rapport au reste ou trop mou, c’était gros mais ça me convenait. Aujourd’hui, j’ai le ventre qui pend, beaucoup, tellement que des médecins m’ont même demandé si j’avais été en obésité morbide, ou quel âge avait mon nouveau né (2 ans et demi !), ma peau est très abimée à cause des vergetures, on m’a déjà demandé si j’avais été brulée… Non rien de tout ça, juste un enfant et des saloperies d’hormones injectées dans mon ventre… J’aimais peu mon corps, maintenant je le hais… J’ai maigris un peu l’an dernier, l’effet pendouillant était encore plus visible, du coup j’ai regrossi ! Et pour couronner le tout, mon corps qui n’avait jamais été douloureux malgré tout le mal que je lui fait a décidé de me le faire payer, depuis 2 semaines j’ai mal au dos, le genre de mal au dos qui parfois me donne envie de pleurer…Bref, fini les lamentations sur mon sort ! Je te souhaite beaucoup de repos pour cette quatrième grossesse, que tu en profites le plus possible, même si j’ai conscience que ça ne doit pas être facile du tout (je galère avec une, alors 3 et un petit dernier en route, je n’ose même pas imaginer). Prends soin de toi. Répondre
Merci Yeude! 🙂 Je connais tout ce dont tu parles et c’est difficile quand le corps se manifeste douloureusement… Non seulement il est moche mais en plus il fait mal… C’est un appel à plus de respect, mais ça n’est pas évident à entendre. Plein de courage à toi aussi! Répondre
Je me reconnais dans ces mots que j’aurais pu écrire. Ma relation avec mon corps a toujours été compliquée et la grossesse a achevé de l’empirer. J’ai également banni le mot régime de mon vocabulaire mais la bienveillance dont tu parles, je ne suis pas parvenue à la trouver seule. J’ai donc été consulter en choisissant un psy spécialisé dans ce genre de choses et j’ai eu la chance de tomber sur une personne formidable qui m’a beaucoup aidée. Je ne dis pas que c’est LA solution. Chacun s’en sort comme il peut et trouve ce qui lui convient. Je te souhaite de parvenir à te retrouver. Ce sera sans doute plus facile une fois cette grossesse achevée. J’espère cependant que tu parviendras à en profiter. Merci pour tes jolis mots et ta sincérité. Répondre
Merci à toi! En fait chaque grossesse a été pour moi un havre de paix avec mon corps… Sauf celle-ci, mais il faudrait que j’apprenne la sérénité cette fois-ci encore car j’ai peur de le regretter ensuite… Ca n’est pas évident les suites d’une grossesse, ça prend du temps pour réinvestir son corps habité que par soi-même… Et j’ai moi aussi vu de nombreux thérapeutes, mais la réponse était finalement en moi je crois, un jour j’ai été prête. Ca reviendra! Courage à toi aussi!! 🙂 Répondre
Même si je n’ai pas de problème de poids médicalement parlant, j’ai toujours eu beaucoup de mal à l’accepter… j’ai traverser de douloureuses années de boulimie et anorexie, qui abime beaucoup le corps. Aujourd’hui, je ne peux pas dire que j’ai fait la paix avec mon corps. je préfère oublier qu’il existe. Parce que dès que je me regarde dans un miroir, je me déteste. ma peau flasque, ma peau d’orange… Je déteste mon manque de volonté qui me pousse vers une alimentation réconfortante . L’acceptation de soi est un chemin difficile… mais il est important d’en parler car finalement, on est beaucoup à être mal dans notre peau. Et parler aide à déculpabiliser et à enlever ce sentiment de honte… J’aimerai faire un billet la dessus, mais tu vois, je n’ai pas ce courage que tu as 🙂 Répondre
Ce n’est pas une question de courage ni de volonté… J’ai fait un long travail qui me permet d’en parler avec un relatif détachement… Et puis ce blog c’est ma thérapie alors je n’ai aucun mérite! 😉 Et manger du réconfort ce n’est pas un manque de volonté… Trouver un autre moyen de se réconforter, plus sain, plus « engageant », c’est l’idéal, mais la nourriture, c’est tellement bon, facile, à portée de main… Et plus on veut s’empêcher de qq chose et plus c’est irresistible, ça n’aide pas non plus! Courage!! Répondre
Je ne sais pas vraiment comment il faut s y prendre non plus mais un truc sur le régime la privation la culpabilité bah … Ca ne fait qu empirer ! Je pense le sport pour se dire que oui on peut bouger et y trouver du plaisir en ayant des rondeurs ! Répondre
Oui je pense aussi! D’expérience, tous les régimes que j’ai pu faire m’ont fait grossir. Le seul qui m’a convenu et qui n’est pas un régime, c’est weight watcher, parce que je faisais à ma sauce, sans privation. Et le sport ça fait vraiment du bien, ça permet de se réapproprier son corps peu à peu, mais il faut se donner des objectifs raisonnables pour tenir sur la durée… Répondre
Mais oui un objectif après l’autre et ça va rouler faut te faire confiance, fais aussi confiance à ce corps c’est le tien donc il faut apprendre petit à petit à l’apprivoiser. Perso je me suis mise à la zumba et la course à pieds (que j’ai tjs détesté …. mais ma fois ça me coute rien et je me prends une heure le dimanche matin que pour moi et quand je rentre ben je suis fière de moi) Pour l’instant profite de ta grossesse de ses moments hors du temps si précieux et qui s’accorde très bien avec les rondeurs 🙂 Après tu fera ton chemin tranquillou. Répondre
Comme je comprends…j’ai arrêté de compter à + 33 kg lors de ma première grossesse. J’ai mis 9 mois à les prendre et 9 mois à les perdre. Ma gynéco me suppliait d’aller voir un nutritionniste mais si c’était pour s’entendre dire qu’il ne faut pas manger une tablette de chocolat lorqu’on est stressée non merci…Je ne parle pas des vergetures qui couvrent mon ventre (et de mon fils qui fait des bisous dessus en me disant « bobo »? Oui bobo mais plus dans la tête que sur le ventre malheureusement). J’ai bien identifier mon rapport à la nourriture : j’ai des kilos émotionnels, si je suis fatiguée, stressée ou que je m’ennuie je mange du sucre et du gras… Effectivement, dans ton cas (comme dans le mien d’ailleurs) il va tout d’abord falloir penser à la santé du bébé et mettre notre corps de côté. A la naissance, il faudra surmonter la fatigue et quand tout le monde aura trouvé sa place alors là nous pourrons nosu réapproprier notre corps… Répondre
Ce corps: une foutue machine dont nous avons besoin et dont nous devons prendre soin ! Certes, il y a des périodes plus difficiles que d’autres. Ce qu’il faut pour ta quatrième grossesse, c’est te fixer sur la joie de donner encore la vie. Les kilos même ingrats ne doivent pas te faire oublier le fait que tu vas agrandir ta belle famille. Profites des moments joyeux et oublie les tracas. Ce n’est pas évident de prendre du temps pour soi mais essaye. Pas besoin d’un maquillage sophistiqué, pose une crème de jour et un rouge à lèvres (en 3 secondes c’est fait). Utilise le lait hydratant que tu poses sur le corps de tes loups pour hydrater tes mains. Les ballades avec les enfants te permettent aussi de mettre ton corps en mouvement. Souris et le monde te sourira ! Répondre
Oh ça sourire je fais déjà! 😉 Je sais bien qu’il suffit de quelques petits changements! A moi de les mettre en place doucement! Merci! Répondre
C’est un état d’esprit tout à fait normal pour qui vient d’avoir un bébé et est à nouveau enceinte qui plus est..moi-même j’ai encore du mal à me remettre de ma grossesse,je manque de temps pour faire ce qu’il faudrait pour me sentir mieux donc je fais ce que je peux:quelques exercices chaque matin,je m’organise pour pouvoir bien manger et je grappille un peu de temps pour m’évader.Je me console en me disant qu’on ne peut pas tout faire:élever son enfant,bosser et prendre du temps pour soi,donc il faut voir ses priorités,la mienne c’est ma fille,ça ne durera qu’un temps,ensuite elle ira en crèche ou à l’école donc je pourrai reprendre un rythme plus « normal »,ça veut pas dire que c’est simple tous les jours 😉 (vite trouvez moi un chirurgien!!)J’imagine donc si j’avais enchainé avec une nouvelle grossesse!Sois indulgente avec toi et d’ici quelques mois tu pourras retrouver ton corps et faire la paix! Répondre
Oui, je dois accepter la parenthèse!! 🙂 Pas si simple, mais comme tu dis il y a des priorités! Répondre
Bonjour, Je t’envoie plein de douceur, les grossesses sont épuisantes et tes deux dernières très rapprochées, c’est normal que tu te sentes si fatiguée… Et la fatigue joue beaucoup sur la manière dont on se voit, dont on s’accepte, dont on retrouve nos vieux démons. Il n’y a pas grand chose à faire, à part t’envelopper de douceur : oui, tu as le droit d’être ainsi, le droit de te reposer quand Noisette dort un peu ou est à la crèche, même si tout n’est pas fait comme d’habitude, que les dossiers prennent du retard et la maison la poussière. Oui, tu as le droit d’être fatiguée de cette grossesse surprise, même si tu attends avec joie ce nouveau bébé. La perspective de voir éclore une nouvelle vie, une personnalité, grandir un enfant ne peut pas toujours empêcher la fatigue de la grossesse, le besoin de vivre un peu pour soi, le besoin viscéral d’une pause, tout simplement. C’est ce que tu vis en ce moment, ce n’est pas ta faute et tu fais de ton mieux, avec beaucoup d’amour, ça se sent… Alors je t’envoie cette douceur et cette bienveillance dont tu as besoin, j’espère que tu en recevras un peu 😉 Et, pour moi (8 grossesses en 8 ans (pas toutes menées à terme, tout de même!) l’elevit m’avait beaucoup aidé à faire face et à sortir la tête de l’eau. C’est un cocktail de vitamines et minéraux spécial grossesse. La suplémentation en fer aussi peut aider. Plein de pensées Répondre
Merci beaucoup! C’est vrai qu’en réalité j’en suis à 7 grossesses, mais j’occulte les 3 fausses couches qui m’ont pourtant bien fatiguée… Merci vraiment pour tes mots, c’est très réconfortant! <3 Je dois voir une sage-femme ce soir qui me fera une prise de sang, et j'espère, une ordonnance pour du fer! Répondre
Sois indulgente avec toi-même ! Ce que tu vis est épuisant, pas seulement pour ton corps… A défaut de l’aimer, prends soin de lui. Quand tu auras dépasser tous ces moments formidables et difficiles, tu reprendras ton chemin personnel. C’est vrai que c’est pas évident de se mettre entre parenthèse quand on a des enfants petits ou à venir… Répondre
Ca n’est pas évident, c’est une sorte de renoncement… Mais comme tu le dis, c’est pour vivre des moments exceptionnels! 🙂 Répondre
Je n’ai pas de solution miracle, pas de conseils à donner, mais je crois que bcp d’entre nous partage ce sentiment.Moi la première, je n’ai eu qu’une grossesse, mais avec le boulot, le quotidien de folie que je nous impose j’ai 9 kilos de trop.9 kilos qui m’empêche de me sentir moi même, de me sentir bien dans ma peau…Je crois que ce sentiment est propre à pas mal de femmes, enceinte ou pas, ronde ou mince, brune ou blonde, un sentiment étrange mais si particulier que celui de ne pas aimer son corps.Moi moins je le vois mieux je me porte.Je te souhaite de trouver un bel équilibre, je te trouve tjrs très jolie, et puis en portant la vie tu ne peux qu’être belle non? Répondre
Toi aussi tu es belle tu sais! Mais je connais ce sentiment et je le trouve tellement triste, tu as raison c’est propre à la quasi totalité des femmes… Quelle malédiction… Répondre
Coucou, J’ai également un problème avec mon corps mais pas tout à fait le même que vous. J’ai accouché il y a 6 mois et demi et je pèse à présent 59kilos pour 1m70. Donc, sans être mince, on ne peut pas dire que je sois grosse. Je fait un petit 38. D’ailleurs, étant par nature sportive, j’ai continué le sport pendant toute ma grossesse. Jusqu’à 7 mois de grossesse, j’ai été en salle de sport trois fois par semaine pour 1h, en adaptant mes instruments à ma grossesse, et faisais donc du vélo elliptique, du vélo normal, du stepper…., en plus de la natation. Après 7 mois, j’ai limité à la natation. Puis j’ai repris le sport 2 mois et demi après l’accouchement, à raison de deux séances de 2 heures par semaine. Donc de ce point de vue là, je ne suis pas à plaindre. Le problème est que ma grossesse s’est terminée avec une occlusion intestinale à 7 mois et demi, ce qui a occasioné une énorme cicatrice au niveau du ventre en plus des très gros problèmes de digestion que je connais depuis (je suis malade tous les jours depuis la naissance de ma fille et vais devoir prochainement subir une série d’examens poussés afin de tenter de résoudre le problème). Et, il y a un mois, on m’a diagnostiqué une tumeur cancereuse au sein gauche. J’ai été opéré il y a deux semaines, ce qui a occasioné une nouvelle cicatrice. Et, à cette occasion, on m’a diagnostiqué une nouvelle tumeur cancereuse, au sein droit cette fois, qui va elle aussi être opérée dans deux semaines. Donc, en gros, en un an, deux superbes cicatrices sont nées (bientôt 3). Si on ajoute à cela un corps malade en permanence, on peut dire que ce n’est pas facile tous les jours et que souvent je ne me sens pas femme du tout. Néanmoins, malgré mon bourrelet au ventre, malgré mes grosses fesses, malgré mes cicatrices, tous les soirs en rentrant, j’ai le droit à ce regard amoureux de mon mari qui me dit combien il me trouve belle, j’ai le droit à ces « maman tu es belle » de mon fils ainé. Alors je relativise et me dis que le plus important c’est que ceux qui m’aiment me trouvent belle et que ma santé s’améliore enfin afin que je puisse revivre normallement. Et, même si j’ai du mal avec ce corps meurtri, je me garde des moments à moi pour me faire « belle », comme le we prochain où coiffeur et shopping sont au programme. Et pour celles qui sont désespérées par leur poids, sachez que j’appartient à une famille où la taille standard est le 46, voir le 48, et que l’année de mes 20 ans, je suis passée d’une taille 44 à une taille 38, que je garde depuis. Alors, même si depuis, je dois toujours faire attention à mon alimentation et mon activité physique, il est possible de perdre du poids durablement. Et qu’en tout état de cause, le plus important est le regard qu’on porte sur soi!!! Répondre
Je pense que si, tu es mince, et tu n’as pas à avoir honte de le dire, d’autant plus que tu as « gagné » cette minceur… J’imagine bien combien il est difficile de se réapproprier son corps quand celui-ci flanche au point de tomber gravement malade et devoir subir des opérations. Je te trouve admirable! 🙂 Et je suis sûre que le chemin vers la guérison et l’acceptation de toi ne sont pas loin, tu donne un vrai message de sérénité! 🙂 Répondre
Finalement comme toi mon corps est un problème. Au lycée j’étais mince, je faisais un 38/ c’était la fête pourtant je manger n’importe quoi ! puis j’ai pris cette satanée pilule et j’ai commencé à gonfler +1, +2 +3 etc… J’ai dû jeter le 38 pour le 42. Un stage en Angleterre m’a été fatal s’en est suivi un régime hyper protéiné une cata ! puis un stage au canada où j’ai mangé normalement et fait du sport et paf mes kilos s’étaient envolé comme par magie sans souffrance mais ce n’était sans doute qu’un leurre. A l’autre bout du monde j’avais construis une nouvelle vie sans passé et ça devait me convenir. Au retour en France mes démons sont revenus et avec eux mes kilos. Puis j’ai rencontré mon mari est grossi pour la bonne cause mais avec mon alitement pour ma grossesse tout me profitait. J’ai pris 14kg puis perdu 10kg bilan de ma grosses +4 j’étais aux alentours de 77-78 kg (pour 1m74). Je suis re-tombée enceinte je n’ai pris que 7kg (sans frustrations) mais n’en est perdu que 4 du coup j’ai atteint ce fameux 80kg qui m’a fait pleurer. J’ai alors entrepris WW et j’ai enfin perdu mes kilos de trop. Je pèse aujourd’hui 70kg mais ces kilos que je croyais le problème ne sont rien. ils m’ont certes aider à aimer de nouveau mon corps mais je reste meurtri. Le bourrelet post-césarienne qui ne disparaitra jamais, les vergetures, les seins flasques beurk ! mon corps me fait horreur et ça se répercute sur mon quotidien… Je comprends trop bien ton sentiment… Répondre
Je trouve que ce que tu formules est déjà une belle étape vers la réappropriation de ton corps. La grossesse n’est évidemment pas la periode idéale pour l’image soi (je me détestais, à la fin de mes grossesses…) mais elle n’est pas non plus un obstacle. Ton corps est une machine, et tu as raison, pour ne pas te sentir toute rouillée, et pour tenir le coup pendant les longues années qui nous restent à vivre, il faut que tu l’entretiennes. Pour ça, inutile de te mettre des objectifs irréalisables que tu abandonneras aussitôt, mais plutôt, essaye d’établir une petite routine d’exercices qui font du bien a ton corps et a ton esprit. Personnellement mon corps a été habitué depuis petite a l’effort et a l’exercice grace a la danse, et depuis 2 ans je pratique le yoga, qui est une vraie révélation pour moi: un vrai sport, épuisant, énergisant, et des effets bénéfiques sur le mental. La conséquence est aussi un rééquilibrage assez naturel des besoins alimentaires. Et c’est un cercle vertueux… On se dépense, on progresse, on se raffermit, on mange mieux, on mincit. Tout doucement, sur le long terme… En gardant ces habitudes TOUtE LA ViE, et pas à coup de régimes express, frustrants et inefficaces. « Prendre soin de son corps parcequ’on l’aime, malgré ses défauts… Pas parcequ’on le déteste 🙂 » Courage, et surtout, même ençeinte, profite de tes temps ou ta dernière est à la Creche pour juste t’allonge rien sur un tapis de yoga, te relaxer, essayer de prendre conscience de ton corps,. C’est déjà énorme! J’ai écrit un texte il y a quelques mois qui reprend un peu les thèmes que tu abordes (corps, image de soi, grossesses, réappropriation du corps grace au yoga), peut être qu’il te parlera: http://unechambreamoi.blogspot.fr/2014/10/ce-corps.html Répondre
Comme ça me parle aussi … Je n’ai pourtant à mon actif que 2 grossesses dont une seule à terme, celle qui m’a donné le plus beau des bébés soit dit en passant (en toute objectivité bien sûr ^^) Mon corps … Comment dire … J’ai 19 kilos de plus que mon poids de base … je n’ai perdu que 7 kilos après mon accouchement et ce aussitôt sortie de la maternité. Depuis j’ai perdu 2.4 kilos et repris 700 grammes … Donc je ne les compte même pas ces 2 misérables kilos … Je fais actuellement 77.4 kilos pour 1.55 m … Autant te dire que baleineau me sied à merveille comme surnom… Répondre
J’ai l’impression de vivre la même chose que toi. Pour ma part, lors de ma précédente grossesse, je me suis faite aidée par une nutritionniste de Maigrir 2000 (très instructif, pas de « régime », juste des bons conseils (à appliquer bien entendu), quoi manger en fonction de l’heure, en quelle quantité…). J’ai beaucoup aimé sa philosophie : « il faut manger de tout un peu et un peu de tout ». Peut-être pourrais tu te renseigner si il y a quelqu’un de son réseau dans ta région? Quoi qu’il en soit, courage. La maitrise du poids et l’image que l’on se fait de nous sont des choses difficiles à contrôler. Répondre
Je voulais réagir à ce post, qui m’a beaucoup fait réfléchir, et donner un témoignage différent. En fait, moi la maternité m’a complètement réconciliée avec mon corps. A 20 ans, j’étais mince mais je me comparais « aux filles des magasines » et du coup je pestais sur 2-3 kgs de trop qui m’empêchaient d’être « parfaite ». Alors je n’ai strictement rien fait pour faire partir ces kilos, ni sport ni régime (oui j’ai 33 ans et je n’ai jamais fait de régime de ma vie), et j’ai continué à me trouver imparfaite tout en m’en accommodant. Première grossesse à 27 ans, je prend 15 kilos, pour 1m58 c’est beaucoup. Après l’accouchement c’est un choc, je pensais remettre mes jeans d’avant grossesse tout de suite, je savais même pas qu’il faut un peu de temps pour que l’utérus se résorbe. J’étais aussi la première ou quasiment à avoir un bébé. Le choc: j’ai gardé 10 kg en trop. Heureusement, après le sevrage (vers 7 mois) de mon bébé, j’ai fondu, j’en ai profité pour me mettre au sport avec une coach perso (oui je sais ce n’est pas donné à tous) et enfin j’ai arrêté les 2 tartines de nutella tous les matin (-2kg sur la balance quand même). Bref, 18 mois après l’accouchement, j’étais comme avant ma grossesse, avec un ventre moins tonique quand même (ah le ventre plat de mes 20 ans! celui que je vois sur les photos mais dont je ne sentais pas propriétaire à 20 o 25 ans!). Et là ce fut la révélation: je ne me comparais plus aux filles des magasines car j’avais eu un enfant. Je ne faisais plus partie de la même catégorie, point final. Je me suis donc trouvée vraiment mince à partir de ce moment là (pour rappel avec donc le même poids qu’avant). Lors de ma deuxième grossesse qui a débuté il y a un an, je suis restée à la maison (oui cette fois ci autant se faire licencier avant bébé), et je me suis dit qu’à rester chez moi à grignoter je risquais fort de déraper. Alors j’ai résolu le problème en amont: je n’ai strictement acheté aucune sucrerie ou junk food. Quand je grignotais, c’était des radis ou du concombre ou une carotte. ou des fruits secs. Et aucune privation à l’extérieur… Résultat: 10 kg en fin de grossesse, 3kg à perdre en sortant de la maternité, retour au poids de départ à 2 mois (et le ventre tout mou on est d’accord mais ça ce sera le boulot des abdos). Enfin voilà, moi le sentiment que j’ai c’est que la maternité et les grossesses m’ont LIBEREE du besoin de perfection et c’est ça qui fait qu’à poids égal, ma perception est que je me sens plus mince aujourd’hui qu’à 20 ans. Répondre
Merci beaucoup pour ton témoignage!!! C’est vraiment très chouette ton expérience, dans ce sens là c’est tellement mieux, tellement plus bienveillant! Bravo à toi! 🙂 Et merci de nous faire partager ton expérience, qui est quand même plus positive que la mienne! 😉 Bon perso ce ne sont pas les grossesses le problème mais vraiment mon poids… Sauf que là j’avoue, enchainer deux grossesses, je ne pensais pas que ça aurait cet effet là. Alors que mes trois premières grossesses ont plutôt été une trève avec mon corps! Répondre
oui c’est clair qu’enchainer ca met dans un tel état de fatigue (j’imagine) que c’est difficile de prendre du temps pour soi… tu as tout mon respect déjà avec 2 je suis crevée!! en tout cas tu as raison la bienveillance est une clef: les régimes, les privations ne peuvent pas marcher je crois… Je te souhaite d’être de plus en plus bienveillante avec toi-même pour que ton image intérieure et ton image extérieure puissent concorder 😉 Répondre
Voilà, je suis un peu trop fatiguée et « sous l’eau » pour penser à moi. Mais ça reviendra bien assez vite! 🙂 Répondre
Billet très émouvant que je découvre avec un peu de retard… Je me trompe peut-être, mais je crois qu’il ne faut jamais reporter à demain cette nécessité d’avoir des moments à soi, des moments pendant lesquels on se recentre sur son corps, son ressenti, ses émotions… Parce que le temps perdu ne se rattrappe pas, parce que ce n’est jamais le bon moment, parce que demain sera encore plus fatiguant, prenant, stressant… On peut faire du sport en douceur pendant la grossesse (du yoga, mais aussi d’autres exercices, je te conseille le site et les vidéos de Lucile Woodward (http://lucilewoodward.com/) qui a récemment accouché (et qui a aussi contribué à quelques séquences dans « Les Maternelles » si je me souviens bien) et bien sûr les écrits du bon docteur Zermati, que tu dois bien connaître, et qui propose un suivi en ligne (linecoaching) que l’on peut très bien suivre en étant enceinte… Je me trompe peut-être mais je crois qu’il n’y pas « un temps pour tout » dans la vie : un temps que les femmes devraient consacrer à leurs enfants, à la gestation, à l’allaitement, à l’éducation puis enfin, quand les enfants seront plus grands, un temps pour soi… Parc qu’on peut attendre longtemps, que la vie est courte, et que parfois, ce temps finalement n’arrive jamais… Prends soin de toi, parce que tu le mérites, parce que c’est aussi un exemple que tu donnes à tes filles, et parce que personne, finalement, ne le fera à ta place. Répondre
Merci beaucoup pour ton avis et tes conseils! Je suis assez d’accord avec toi, la grossesse n’est pas une parenthèse où le corps n’existe plus… Mais au contraire une parenthèse où l’on devrait le chouchouter davantage vu ce qu’il offre et combien il travaille pour cela! 🙂 Répondre