Le #ProjetFonteDesGlaces en stand by…

J’avais réussi à perdre 14 kilos en 6 mois. Une bonne moyenne. J’étais heureuse et fière. Je commençais à me sentir un peu mieux, physiquement autant que moralement. Et je suis partie en vacances avec un tas d’objectifs en tête.

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Sauf que l’été ne s’est pas passé comme prévu. J’ai mis de très longues semaines, 3 mois en réalité, pour comprendre la violence de ce que j’ai vécu cet été. La violence d’une révélation difficile, j’ai enfin compris, en me le prenant en pleine tronche, que je n’avais pas seulement été victime des hommes, dans ma jeune vie, mais également des femmes, d’une femme qui me tourmente depuis 35 ans. Je ne m’épancherai pas sur le sujet, pas tout de suite du moins. Je le ferai sans doute plus tard parce que j’en ai un peu ras le bol de passer ma vie à garder mes rancoeurs pour protéger ceux qui n’ont jamais été capables d’être à la hauteur avec moi… Protéger ceux qui n’ont jamais eu envie de me mettre en sécurité alors que j’étais vulnérable et trop petite pour le faire moi-même.

Bref, résultat des courses, + 5 kilos sur la balance. Le poids des doutes et de la douleur.
Est-ce que j’ai honte? Oui, un peu… J’ai eu vraiment honte de ne pas savoir remonter la pente, de me laisser submerger par mon envie de bouffer pour étouffer toutes les émotions difficiles.
Je prends aujourd’hui conscience que je n’ai pas grossi à cause de mon vécu douloureux… Pas de la manière dont je le pensais, du moins… Je n’ai pas grossi pour me protéger des hommes mais pour cesser de me soumettre à l’emprise d’une femme… Cesser d’être tout ce qu’elle attendait de moi, jolie, mince, soumise. Grossir pour élever mon corps et ma voix, pour m’imposer, pour cesser d’être un faire-valoir.
Grossir et devenir tout ce qu’elle déteste. Grossir pour la mettre au défi de m’aimer quand même. Réaliser, des années plus tard, que cette entreprise est vaine, qu’elle m’a sacrifié parce qu’elle ne m’a sans doute jamais aimé… Pas suffisamment pour me protéger. Pas suffisamment pour souffrir d’avoir pour fille un gros machin. Pas suffisamment pour faire un trait sur son confort matériel et sa situation sociale. L’image, plus importante que tout le reste. Justifiant les mensonges et les manipulations.
Grossir pour faire voler en éclats tout ces simulacres de bonne figure.

Je ne sais pas trop quoi faire de ces nouvelles informations… Je me bats contre des kilos depuis ma plus tendre enfance… Enfant, pour plaire à une norme très stricte dans laquelle je rentrais pourtant. Adolescente, pour rentrer dans le stéréotype de la jeune fille mince, jolie, séduisante et soumise aux pulsions de ceux qui l’entourent. Aujourd’hui, pour tenter de faire un trait définitif sur un passé douloureux.

Je ne sais plus si ce combat est le bon ou non. Ce qui est certain, c’est que je dois faire un peu de ménage dans ma tête et dans ma vie avant de me replonger dans un quelconque défi. Alors plus de #projetfontedesglaces pour moi, plus pour l’instant. Je pense que j’ai besoin d’une aide psychologique importante pour faire le tri. Je ne m’en sortirai pas seule. Enfin si, sans doute, mais disons que ça ira plus vite si je vais chercher un peu d’aide.

Ce n’est pas un constat d’échec pour moi parce que j’ai avancé. C’est difficile de se rendre compte à 35 piges qu’on a zappé un élément important dans sa reconstruction, mais mieux vaut tard que jamais. J’ai mené des combats bien plus difficiles par le passé et j’en suis sortie victorieuse. J’y arriverai encore.

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52 Discussions on
“Le #ProjetFonteDesGlaces en stand by…”
  • Premier commentaire alors que je vous suis depuis la naissance de Noisette juste pour vous dire bravo pour votre courage! Vous êtes une femme exceptionnelle! Sincèrement moi je vous admire! Je vous envoie tout plein d énergie positive pour vous accompagner dans votre route !

  • Tu as fait un superbe chemin, tu t’es construite ta famille, avec des gens qui t’aiment telle que tu es et qui t’aimeront quel que soit ton poids. Ce qu’il faut c’est prendre soi de toi, et de digérer tout ça pour te permettre de te réappropriai ton corps et de te le façonner comme tu souhaites (et pas comme une autre le souhaite).
    Plein de pensées et de courage, la mienne peut être toxique aussi mais différemment de la tienne. <3

  • Je ne trouve pas les mots pour te dire à quel point ton post m émeut. Courage ma belle, tu vas retrouver un équilibre, ton équilibre de vie. Avec ou sans kilos c très loin d être le plus important.

  • Beaucoup de courage dans ton cheminement!

    Il est difficile de se rendre compte que les parents qui dans la logique des choses devraient apporter a leurs enfants amour, sécurité affective et protection peuvent être toxiques pour eux et même être la cause de leurs malheurs

    Dans ta démarche, je te conseillerais deux livres de Susan Forward qui a beaucoup travailler sur le sujet:
    -Parents toxiques
    -Ces mères qui ne savent pas aimer

    Et se faire suivre par quelqu’un, ça peut vraiment permettre d’être soutenu dans cette démarche

    Je te prends dans mes bras et te souhaite de réussir à avancer et a ouvrir une nouvelle page dans ta vie débarrassée de cette emprise

    Molly

  • On ne se connait pas, je commente rarement, mais j ai envie de te dire, courage, tu vas gagner. T as 4 enfants et un mari qui sont ta famille que t as construite toi sans personne d autres. Ouste les personnes toxiques. Tu vas y arriver car t es une battante et puis c est tout. Mon commentaire est sûrement maladroit, je n ai pas ton aisance d écriture mais tu vas gagner. Je t’embrasse

  • Ouh la… à te lire, on sent la rancoeur et la tristesse de cette « révélation ». Et on pense deviner la personne derrière cela, ce qui n’en est que plus douloureux.
    Je voudrais te dire bravo d’avoir compris cela, d’en avoir pris conscience. J’espère très fort que tu « guériras » de cela aussi, avec ou sans aide.
    Et à côté de ça, que sont quelques kilos en trop? La santé morale est tout aussi importante que celle physique. Chaque chose en son temps…
    Plein de courage et de pensées réconfortantes.

  • Le rapport à la mère?
    On le dit souvent concernant l’anorexie mais peu concernant l’obésité.
    Y’a un truc c’est sûr, chez moi, avec ma propre mère mais je ne le saisis pas très bien. Je ne parviens pas à lâcher mes kilos tout autant que j’en ai assez de me détester.
    C’est pénible!
    Allez, quels pas de géants tu fais … je t’embrasse fort

    • Merci Alice! 🙂
      J’ai longtemps réfuté l’idée que le poids (en trop ou en pas assez) était dû à la mère… Trop simple, trop accusateur, trop réducteur…
      Mais mon cas vient clairement remplir la théorie!
      J’espère pouvoir avancer plus légère, dans tous les sens du terme…
      Plein de courage à toi aussi! <3

  • Coucou ma belle!

    Je te suis depuis la naissance de MissCouette, j’ai suivi tous tes cheminements, j’ai rarement commenté…
    Tu es une femme, une mère, une épouse formidable. Tu es un être humain formidable. Tu es toi et tu es unique.
    C’est très dur lorsque l’on accepte enfin (car au fond de nous, même inconsciemment on le sait) que nos parents ne sont pas forcément bons, car nous passons au dessus du mythe de l' »amour parental ». Je dirais même simplement le mythe de l’amour maternel, le mythe de la « mère aimante ».
    Certaines personnes ne sont pas faites pour être parents.
    Tu as malgré tout réussi à te construire, grâce à toi et aux soutiens que tu as pu trouver même s’il ne sont pas nombreux. Grâce à ta force intérieure qui voulait t’en sortir, pour ta fille mais pour toi aussi.
    Ce projet fonte des glaces, il faut que ce soit pour toi et uniquement pour toi.
    Tu es très belle, vraiment. Et ronde et radieuse. C’est compatible heureusement, d’être belle et ronde, d’avoir plus que « des formes ».
    Le véritable amour, c’est celui qui est dans les yeux de celui/celle/ceux qui nous aiment pour notre être profond. Pas pour l’image de notre corps, pas pour notre enveloppe corporelle.
    Le véritable amour est en soi, s’aimer soi même c’est un chemin très ardu, difficile à suivre, que l’on perd parfois, que l’on quitte souvent le temps d’un instant. Finalement on peut se perdre complètement. Ce chemin là, c’est le régime le plus compliqué à suivre 🙂
    Ici ne vois surtout aucune morale de ma part, non non! Ni de mots pour uniquement te rassurer, ou te consoler, car je ne sais pas exactement ce que tu attends. (personnellement, je suis en cours de diagnostique asperger, j’ai toujours un peu de mal a déterminer ce que les autres attendent dans différentes situations, je fais beaucoup d’erreurs dans ma manière de dire les choses, et surtout je ne veux pas que tu te vexes de ce que je t’ai dit plus haut…)
    Ici, je veux surtout que tu saches, que tu dois t’aimer avant tout. Et faire le deuil, accepter… C’est ce qui te permettra d’avancer. Tu n’as que 35 ans. Tu es une femme exceptionnelle, comme je te l’ai dit. Tu as encore tant a vivre et à parcourir, libérée de toutes ces difficultés.
    La douleur restera sûrement, lorsque tu regardes tes enfants, et que tu ne comprends pas pourquoi, comment on peut être autrement, comment on peut aimer quelque chose plus fort que ses enfants. Comment parfois on peut ne pas les aimer du tout…
    Ca reviendra de temps à autre, mais tu es aimée, tu es forte ( 😉 pas de jeux de mots) tu sauras faire face à tout cela.
    Prends le temps de panser tes blessures. Et ensuite ne te retournes pas, cours et vis comme si chaque jour était le dernier. Pas de temps à perdre pour ceux qui n’en n’ont jamais perdu pour nous. Trop de choses à vivre pour rester sur ces sentiments très douloureux. Nous n’avons qu’une vie, nous n’avons qu’une seule chance de vivre cette vie. Pour que chaque jour compte, même les mauvais.
    Ps: Je ne voulais pas trop me raconter car on parle de toi, mais en relisant mon message avant de te l’envoyer je réalise qu’il semble un peu moralisateur, ce qui n’est pas ma visée du tout, et certainement pas quelque chose que tu attends. Je vais juste te dire que j’ai vécu la même chose que toi, que j’ai du faire face à de l’anorexie, à de la boulimie, j’ai fait une tentative de suicide. Aujourd’hui j’ai un petit garçon de presque deux ans. J’ai compris lorsqu’il est né tout ce que je n’avais pas eu. J’ai compris aussi tout le temps que j’avais perdu à chercher certaines choses chez des personnes qui ne voulaient rien me donner. J’ai accusé le coup, pris 25kg, mais j’ai pansé ma blessure. Aujourd’hui je vis pour moi, car ma vie est unique, et que je ne l’offrirais pas à ces personnes là en plus de tout ce qu’elles m’ont déjà pris.
    Plein de chaudoudoux et désolée pour le pavé (et les fautes d’orthographe)

    • Merci beaucoup Mantha d’avoir pris le temps de m’écrire un si long message. Je ne te trouve pas moralisatrice et j’apprécie beaucoup ton message, rassure toi.
      Je crois également que l’on doit vivre sa vie pour soi et ceux qui nous sont très proches, sans trop se soucier de ceux qui n’ont jamais su se soucier de nous. C’est une philosophie qui me plait! 🙂
      Je te remercie encore, et à très bientôt!

  • Bonjour,
    je commente souvent pour critiquer…parce que je suis un peu rabat-joie et pénible aussi…et que certains articles ou certains sujets m’agacent (je n’ai qu’à pas les lire, après tout…!) et d’ailleurs je ne le fais plus…
    mais je prends le clavier pour te dire bravo,, ne lâche rien ! Quand on est abimée comme tu l’as été…la reconstruction est très longue, elle se fait couche après couche, petit étape ou grande étape l’une après l’autre et tant que l’on a pas terminé une étape on ne peut pas passer à l’autre…il me semble que c’est ce que tu vis ! C’est un vrai marathon…mais tu vas le gagner. Courage.

  • Courage pour ce « nouveau » combat. Il faut choisir ses batailles et tu ne peux pas tout mener de front. Remets toi d’aplombs psychologiquement, gagne cette première bataille si importante et la bataille suivante , contre le pods sera un jeu d’enfant après j’en suis sûre.

  • Grosse raisonnance ici, la relation avec la mère quand on est mère est très compliquée… surtout quand on comprend que l’on n’est que faire valoir… Je t’envoie plein de courage !

  • Courage Aurore, tu tiens le bon bout… Depuis que je te connais tu as déjà fait un sacré bout de chemin et construit une magnifique famille… La voilà, ta force aujourd’hui ! Ce n’est jamais facile de s’affranchir de son éducation, même quand on a été aimée et choyée… (c’est mon cas et pourtant il y a beaucoup de choses qui m’ont fait souffrir et contre lesquelles j’ai du me battre, même encore aujourd’hui – j’ai une maman dépressive depuis toujours).
    Je crois qu’il y a un temps pour tout et qu’il faut savoir choisir ses combats 😉 Take care !

  • Bon courage à toi, ce n’est qu’une mise en attente de ton projet. C’est parfois difficile de voir la moitié plein du verre , mais t’as belle et bien réussi à construire TA FAMILLE, à être aimante et d’aimer sans condition tes enfants et ton chéri. Cela a un grand importance. . . Cela veut dire que tout ceux qui t’ont fait du mal n’ont pas réussie à détruire le coeur de ta personnalité.
    Les blessures du passé ne peuvent pas être effacées, mais tu peux essayer à ton rythme de les archiver et d’en faire des marches pour aller de l’avant.
    Tu sais au fin fond de toi , que t’es capable de gérer, surmonter et construire tellement de belles choses, alors trouve toi l’aide qui t’accompagnera dans cette démarche. Quand on démêle des noeuds de son passé , on peut passer par les 5 étapes du deuil avant de pouvoir les archiver.
    Je t’envoie plein de bisous et des ondes positives .
    PS: désolée si mon message fait un peu fais ci fais ça.

  • Coucou ma belle, j’ai envie de commenter moi aussi pour t’apporter tout mon soutien. Depuis que je suis mère, je me rends compte à quel point ma mère n’a pas du tout fait les « bonnes » choses pour moi aussi. Loin de ce que tu as vécu bien évidemment. J’espère juste que dans 35 ans mon petit garçon n’aura pas autant de déception en découvrant ce qu’est vraiment être parent.

    De to’ cote

  • Le message est parti trop vite pardon !

    De ton côté, je vois une maman formidable. Tu fais tant de choses pour eux. Tu as un courage que je n’aurai jamais. N’oublie jamais à quel point tu es géniale, kilos en plus ou en moins.

    Bises !

    • J’espère aussiq ue mes enfants ne tomberont pas de si haut dans 30 ans… Paarce que j’espère qu’ils n’auront jamais à souffrir comme moi aujourd’hui et depuis des années…
      C’est très dur d’être parent, mais parfois c’est très simple aussi, les bases demandent de la force mais sont évidentes.
      Merci beaucoup pour ton message. 🙂

  • Ça me peine de te voir si dure avec toi-même alors que clairement tu n’y es pour rien s’il y a stand-by. On ne peut pas être sur tous les fronts. Tu règles en ce moment des maux profonds, qui remettent tes fondations en cause même si au final ce sera salvateur.
    J’avoue qu’ayant lu ce que tu avais vécu enfant j’ai été étonnée de voir une publication sur Instagram ou autre où tu étais chez ta mère. Je pensais qu’elle ne faisait plus partie du tableau. Et je me dis que tu fais bien de t’éloigner. Ça doit être très dur, mais en même temps, qu’a-t-elle fait pour toi ?

  • Une très bonne idée , de faire un travail psy , avec un vrai professionnel , quelqu’un d’experience qui saura te faire progresser dans ta recherche d ´ apaisement . Super !
    Je crois bien que j’ai vu des photos sur le blog , tu es belle , tu dois bien le voir ! Bon , de toutes façons , tu es jeune , tu vas y arriver , une fois le stress géré , des mots sur tes douleurs , du temps , la vie qui nous fait évoluer ,
    un jour tu te sentiras calme , calme…
    Bon courage jolie maman…

  • J’admire ton courage, ton honnêteté, combien de blogueuses viennent nous parler de rééquilibrage, de régime, de leur kilos perdus et puis…plus rien…, la honte sûrement d’avouer qu’elles ont repris.

    Tu as raison je trouve, de ne pas attaquer plusieurs choses à la fois, le suivi psy t’aidera à y voir plus clair et t’apportera de la sérénité, le reste coulera de source, chaque chose en son temps comme on dit.
    Merci de la confiance que tu nous témoignes en écrivant avec autant de sincérité.
    Je t’envoie des milliards d’ondes positives !

  • Coucou,
    Je ne t’ai pas écris depuis lgtps, mais te suis régulièrement.
    Tout d’abord, félicitation pour ton ptit gars (moi aussi 4 enfants, y a pas à dire, c’est sport, mais c’est génial..mais c’est sport!!!)
    Je t’avais écris une première fois suite à ton post sur les abus dont tu as été victime, histoire similaire pour moi….
    Et comme tu le décris bien, même si mon histoire est complétement différente, c’est le deuxième effet kiss cool qui est presque pire! Avoir identifié l' »origine » du pb, mettre des mot dessus c’est déjà très dur, mais une fois qu’on a pris un peu de recul, repris un peu de forces, on est obligées d’analyser la situation ds son ensemble et de comprendre que l’abuseur n’est pas seul à nous avoir fait du mal….
    C’est compliqué tout ça, mais tu es forte, intelligente et tu ne te voiles pas la face, tu vas y arriver à plus de tranquilité c’est sûr.
    Bon courage, et bravo pour ta perte de poid, même si tu fais une pause, c’est déjà beaucoup ce que tu as « gagné », qui veut aller loin ménage sa monture, et toi tu es partie pr aller très loin.
    à bientôt
    Morgane

  • re-coucou

    L’emprise de la mère c’est un truc de malade (ça m’a fait lgtps flipper avec mes 2 filles ). Et je pense que tu as raison, ce n’est pas pr te soustraire aux regards des hommes que tu as grossis, mais pr ne pas devenir une rivale pr ta mère.
    Ce qui est intéressant aussi c’est de se plonger ds les propres histoires de nos mères pr comprendre un peu mieux leur positionnement à elles, la plupart du temps inconscient (même si ça n’excuse pas, c’est tjrs compliqué d’accuser sa propre mère).
    Et je te le redis, 5 kg de plus, vu ce que tu as perdu, je comprends que ça te foute les boules, mais tu as perdu beaucoup déjà, essaye de stabiliser, prendre le temps, faire le point, et poursuivre tranquillement…..Et en parlant perte de poid, t’es-tu penchée sur ton sommeil? sur les heures où tu manges le plus?..je sais que pr moi, en périodes d’angoisses…me couchant très tard, c’est ds ces périodes que j’ai tendance à grossir…à partir d’une certaine heure on déclenche des hormones qui nous poussent à manger sucrer..
    Bon je ne te connais pas du tout, hasard, magie du net? mais je t’embrasse très fort
    Morgane

  • excuse moi je vais être dure. Quand j’ai lu ton post le 1er jour j’ai pensé ‘toujours une bonne excuse’ c’est pourquoi je ne me suis pas permise de l’écrire. Et puis j’ai réfléchi et je me suis rendue compte que moi aussi j’avais toujours une bonne raison de repousser ma décision d’arrêter de fumer, trop de stress, pas la bonne période, après les vacances, quand j’aurai changé de boulot ….
    Je pense qu’il faut mûrir la décision pour sauter le pas et se donner toutes les chances de réussite. Faire abstraction de tous les prétextes pour en sortir vainqueur. Chaque parcours est difficile, mais on a rien sans rien et quelle fierté ensuite de pouvoir se dire que ce qu’on aura gagné c’est grâce à notre propre volonté et il faudra être fière de ce qui aura été accompli.
    Tu avais bien démarré, je te souhaite de trouver la paix et la sérénité et une belle réussite quand tu seras prête. Le passé est le passé aussi douloureux a t’il pu être mais tu as la possibilité de façonner et de construire l’avenir.

  • J’aurai pu l’écrire… je l’ai presque fait. Ma mère n’a pas su me protéger et m’a enfoncée… en fait, j’ai enfin acceptée qu’elle ne m’aimait pas à 33 ans… 1 mois plus tard, après presque 5 ans d’essai bb, je tombais enceinte, enfin… j’avais fait sauter un verrou. J’en ai fait sauter d’autres, plus ou moins lourds, et j’ai ma carapace de 60 kilos de trop qui attend patiemment que mon mental soit d’équerre… j’y arriverai!
    Tu as raison de te faire aider, je n’ai plus ce courage pour l’instant…
    Douce pensée et give me five plein de courage!

  • Ce que tu as de très précieux, c’est que tu sais regarder en face ce qui est difficile et l’analyser. Quand tu poses des mots ici, on sent la douleur oui certes mais on sent surtout que tu as cette capacité à en faire quelque chose de positif, qui te fera avancer. Tu es incroyable, ne l’oublie pas. Avance, et j’espère que tu trouveras toutes les solutions pour t’aider à tourner la page. Je sais de toute façon qu’en tout cas tu les chercheras sans relâche.

  • Coucou à toi,
    Je suis tombée sur ton site ce matin, car je viens de faire une fausse couche.
    Alors je voulais te remercier et te dire que je t’aime.
    Et je voulais aussi te demander, et toi, est-ce que tu t’aimes, là maintenant tout de suite, comme tu es ?
    Je t’embrasse,
    Héloïse

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