Tu as raison de parler de ton difficile parcours! Cela fait parti de ta vie te tu n’as pas à t’en excuser!! Si ça ne plait pas à certaines personnes qu’elles passent leurs chemins! Je te souhaite de trouver la paix intérieure pour te sentir au mieux! Je t’embrasse Répondre
C’est marrant parce qu’en ayant pas du tout eu le même parcours que toi je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, cette sensation de ne pas avoir le droit de s’aimer tout en se trouvant plein de points positifs au fond. Si ça t’aide, que ça te fait du bien et que ca te fait avancer, je ne vois pas pourquoi tu devrais te justifier de ton introspection, je trouve au contraire ça tres couarageux PS : Je t’ai envoyé un message, tu en feras ce que tu en veux 😉 <3 Répondre
Emouvant de lire ton billet aujourd’hui… Je crois que la phrase la plus percutante pour moi est celle-ci « si j’étais quelqu’un d’autre, je crois que j’aurais beaucoup de respect et même sans doute de l’admiration pour moi… ». C’est fou comme on peut accorder aux autres un crédit que l’on ne se donne pas à soi-même? Et je pense que c’est une chose répandue. On est tellement dur avec soi-même en général. L’exemple de tes études est frappant. Oui d’accord ça t’a pris plus de temps qu’à d’autres: enfin, en même temps, avec un bébé puis un enfant à gérer, c’est quand même pas un détail!!! C’est important de savoir que oui, tu es née en étant une merveille et que oui tu es une merveille, comme chacun d’entre nous!! Et que ce n’est pas de l’arrogance de se le dire, c’est juste qu’on ne mérite pas moins, chacun d’entre nous!! Voilà on sent à te lire que ça « travaille » la-dessous, et je te souhaite vraiment que tout cela te mène vers la sérénité. Mais c’est lourd à digérer, il n’y a pas à culpabiliser de ressasser, reanalyser, creuser pour essayer de comprendre, tu as raison chacun son rythme et sa voie… Je t’envoie des ondes positives! Répondre
Merci Sabine! 🙂 Ca travaille en effet, et je crois, comme tu le dis, que c’est un mal très répandu de se sous-estimer, de manquer de confiance en soi… Je ne sais pas à quoi c’est dû. Notre culture peut-être? Notre éducation aussi sans doute… Mais la confiance en soi n’est pas une chimère, cela existe, c’est atteignable par n’importe lequel d’entre nous, j’en suis convaincue! 🙂 Répondre
Je suis admirative du travail d’introspection que tu réalises. A chaque lecture je progresse un peu grâce à toi, alors merci. Et puisses tu un jour t’autoriser la bienveillance à laquelle tu as droit. Merci Répondre
Merci Perrine, je suis heureuse de savoir que je suis « utile », cela me touche beaucoup! 🙂 Plein de courage à toi aussi! Répondre
Comme Madamezazaof mars, mon histoire est bien loin de la tienne, et pourtant tes mots résonnent bien fort. Je suis toujours soufflée par ta lucidité. Et l’énergie qui se dégage de tes mots. C’est vraiment fort de te suivre dans ton cheminement. Je te souhaite de trouver la paix. Répondre
Merci Isa… J’ai encore du chemin parce que je me vois comme une loque larmoyante, pas du tout comme lucide et forte, lol!! 😉 Répondre
Beaucoup de personnes de ton entourage sont titulaires d’un M1 (même obtenu en 3 ou 5 ans) ? Parmi mes proches : personne Dans mon entourage pro : personne Dans un cercle + éloigné : ça se compte sur les doigts de la mains. En pourcentage… je ne sais pas je suis nulle en maths (j’ai du mal avec la captcha ici, c’est te dire mon niveau)(et pourtant j’ai un M1). De mon point de vue, faire des études de ce niveau avec ces enfants en bas âge ça force le respect. Est-ce qu’on guérit de son enfance ? Je ne sais pas. Mais il me semble que tu te soignes. Et si tu écrivais ou disais à voix haute, chaque jour, toutes les belles choses que tu as accomplies. Relis l’article où un psy te faisait le bilan de TOUT ce que tu as accomplis. Tu larmoies, tu as le droit. Les gens on les aimes pour leurs qualités mais aussi leurs aspérités non ? Répondre
Dans mon entourage, tout le monde a un M2, en fait… Minimum… Tout le monde est diplômé d’une grande école de commerce ou d’ingénieur, a fait l’X, Centrale ou l’ESC… A passé le barreau ou est médecin… Je n’évolue pas dans le bon cercle!! 😉 Mais oui, je prévois d’écrire sur un carnet toutes les gentilles choses que je glane ici ou là afin de changer les choses, afin d’intégrer dans mon inconscient que je suis valable, respectable et chouette. C’est un travail, mais peu à peu, avec les bons outils, j’y arriverai!!! Merci beaucoup à toi! <3 Répondre
Dyscalculique ahaha, j’ai ri ! Je comprend ton complexe face aux études, mais je crois que tu dois lâcher du lest un peu. Les diplômes ne valent rien Ce ne sont que des bouts de papier. Ceux qui s’imaginent que c’est le passeport pour l’intellgence, n’ont rien compris. Répondre
Non mais je te jure, les chiffres me font peur, j’ai des crises de spasmophilie à chaque fois que je dois faire une addition! Alors je ne sais pas comment ça s’appelle, mais j’ai décidé que c’était de la dyscalculie! 😉 Sans penser que les diplômes sont un passeport vers l’intelligence, je donne beaucoup de valeur aux études qui m’ont permis de structurer ma pensée, de m’enrichir de connaissances et satisfaire ma curiosité. J’ai aimé les faire, même si cela a aussi une très grosse dose d’angoisse pour moi… Cela m’a apporté beaucoup de positif. 🙂 Répondre
Bonjour, c’est un vécu pas facile à gérer…je pense savoir à quel point, j’ai presque exactement le même. Pour ma part je sors à peine la tête de l’eau, et je suis bien plus âgée que vous…donc de mon point de vue vous êtes une réussite, pas un échec 😉 Répondre
bonjour, je lis très souvent vos billets, dans lesquels je me retrouve souvent d’ailleurs. enfance non protégée, dépréciation continuelle, vie d’adulte perturbée, etc..Je suis maintenant grand mère, j’ai eu 4 enfants pour lesquels j’ai « tout donné » ils me paraissent épanouis et me rendent au centuple ce que j’ai pu leur transmettre. Je suis certaine que vous parviendrez a dépasser tout cela ,les enfants qui grandissent heureux près de vous, vous y améneront en douceur. un petit bémol, j’ai un peu de mal a lire vos billets à l’ecriture pas assez contrastée sur le fond blanc…. Répondre
Merci Liliane! Mince pour l’écriture, sur mon ordi, ça ressort bien, mais j’ai déjà eu la remarque… Je ne sais absolument pas comment régler ce souci (d’écran à prior) Répondre
Je suis toute émue….. Vous pouvez ajouter à liste de vos qualités celle de l’écriture, vos billets sont toujours excellents et parfaitement bien écrits. Vous êtes sur la bonne voie, il est essentiel de s’aimer, et tout le monde mérite d’être aimé comme il est. Aimer c’est accepter l’autre, s’accepter sans fards, sans falbalas. vous pouvez être fière de votre parcours, reprendre ses études, avec un enfant de surcroit c’est vraiment courageux, je ne sais pas si j’en aurais été capable. Je trouve que vous vous en sortez terriblement bien. J’ai eu la chance d’avoir des parents aimant mais ado j’ai été rejetée par tout le collège (et quand je dis tout, c’était même par ceux qui étaient mes « amis ») parce que je ne rentrais pas dans le moule. Pendant 3 ans je n’ai pas eu d’amis ou presque. J’ai subi brimades et humiliations. Si les réseaux sociaux avaient existé à l’époque, je ne serai peut-être plus là aujourd’hui….J’ai fini par croire que je ne méritais pas d’être aimée. ça m’a poursuivie très longtemps. J’ai mis un temps fou avant d’avoir d’autres amis et comprendre pourquoi ils voulaient bien toujours me voir et m’appeler. Je me suis détestée à tel point que j’ai martyrisé mon corps. Je voulais disparaître littéralement. Me fondre dans le moule ou me fondre dans le paysage je ne sais pas. Renvoyer une image de magazine idéalisée… à 25 ans je pesais 40kg…. Je n’ai eu qu’un seul amoureux, mon mari, et je ne l’ai rencontré qu’à 25 ans… C’est dire le temps qu’il m’a fallut, et surtout la psychothérapie qui va avec… j’ai été très complexée par mon propre parcours étudiant chaotique (quand on est pas heureux, on ne travaille pas, on ne réussi pas pareil, on est pas armé pour…), et enfoncée par ma soeur qui elle savait se faire aimer et réussir sans effort. J’ai ensuite compris que je valais autant qu’elle. J’étais juste différente et qu’on avait pas le droit de me comparer à elle qui était une toute autre personne. J’ai aussi compris qu’elle avait sa fragilité et finalement pas plus de facilités mais qu’elle avait su créer une façade. Je suis sans façade. Je suis moins reluisante, moins solaire, on a moins envie d’aller vers moi qu’elle, mais au final, je m’aime ainsi, sans artifice, au moins au final on est pas déçu, je ne mens et ne triche pas. je ne suis pas sûre que si j’avais créé un masque moi aussi je serai capable aujourd’hui de m’apprécier. La découverte de notre stérilité de couple m’a de nouveau affaiblie à 28 ans… Le refus de différents organismes pour l’adoption même si nous avions l’agrément a rouvert la blessure. Je n’étais pas assez bien pour être mère. J’ai de nouveau travaillé sur moi, et nous avons réussi à avoir nos enfants. Aujourd’hui forte de mes différentes psychothérapies, je peux dire que je m’aime, enfin ! Je ne suis pas parfaite, mais tant pis ! qui l’est ? Je suis bien plus sûre de moi aujourd’hui et bien plus heureuse qu’à 20 ans… portant je frôle les 40…. Répondre
Merci pour ton témoignage poignant, Libelulle. J’ai pris du temps à te répondre car je ne savais pas quoi te dire qui ne soit pas une platitude… Merci pour vos mots, vos compliments, votre confiance, cela me touche beaucoup… <3 Répondre
Coucou je me retrouve totalement dans ton article à croire que tu parles de moi dis donc !! J’espère que nous arriverons à faire la paix avec nous même Bises Répondre
J’ai juste envie de te prendre dans mes bras et te dire que tu es « une belle personne » (à prononcer à la Marion Cotillard bien sûr), dedans et dehors, n’en doute pas. Répondre
Que dire, sinon que je sais à quel point cette ambivalence est éreintante et presque handicapante. Le droit de s’aimer et d’être aimée, se dire que je suis suffisamment gentille pour être aimée, suffisamment « comme il faut » pour daigner être aimée. C’est presque l’histoire de ma vie dont tu parles. A 35 ans, je manque cruellement de confiance en moi, mais au fil des années, je parviens à en gagner. Et comme tu dis, les kilos ne changent rien à l’estime que l’on a de soi. Cela ne remplace pas le manque de sécurité que l’on a eu enfant et qui continue de nous pourrir la vie, de creuse un trou béant dans le coeur. Tu es sur le bon chemin, celui qui te fera t’aimer totalement. Courage, parce que tu en vaux tellement la peine. <3 Répondre
Merci beaucoup Kiki, tes mots me touchent énormément! Je te souhaite aussi du courage pour cette voie, elle n’est pas facile, demande des efforts, mais nous méritons de faire ces efforts pour nous! 🙂 Répondre
Je lis très souvent votre blog que j’apprécie beaucoup. Dans la vie, j’aime les choses vraies, profondes. Je ne suis pas intéressée par le superficiel, l’apparence. Dans votre blog, je retrouve cette profondeur qui m’intéresse. Votre parcours est très intéressant aussi et m’inspire le respect pour vous. Avoir fait tout ça, en ayant eu une enfance si toxique, c’est fabuleux. Au niveau des pistes pour vous aider à vous sentir mieux; l’hypnose me semble intéressante car elle peut permettre de transformer le négatif que l’on a vécu en quelque chose de beaucoup plus doux. Une autre petite piste, que vous pratiquer déjà, est de faire, d’agir. A ce moment, les faits vous montrent, même si votre inconscient ne veut pas le voir, que vous avez fait de chouettes choses. C’est d’office bon pour l’amour de soi. Bonne continuation sur votre chemin de vie. Bénédicte Répondre
Merci beaucoup pour ces pistes de réflexions, Bénédicte! Ainsi que pour la vision que vous avez de moi, qui est très sympathique… Je suis, je crois, quelqu’un « d’authentique », je suis heureuse que cela transparaisse sur mon blog! 🙂 Répondre
J’ai pleuré en lisant ton article… J’ai vécu pratiquement la même chose que toi ! C’est tellement regrettable de devoir vivre une tel déchirement intérieur à cause de ceux qui étaient censés nous aimer sans condition au lieu de nous apprendre à nous détester et par la même occasion à détester notre existence. J’espère que tu réussira dans ton combat et te félicite pour le courage que tu as de mettre des mots sur tes maux. Il est clair que tu es une adorable personne, je te souhaite beaucoup de bonheur. Répondre
Bonjour je viens de lire cet article seulement aujourd’hui, où je découvre ton blog. je voudrais savoir où tu en es de cette démarche, comment tu t’y prends pour « t’aimer plus »… J’ai eu une sorte de révélation en lisant cet article (sérieux!), je n’avais jamais réalisé que je vivais comme toi avec cette ambivalence de dénigrement permanent doublé d’une grande confiance en soi. De se trouver au top pour immédiatement se juger plus bas que terre. Comme toi (dans une moindre mesure), mes parents ne m’ont jamais dit que j’étais à la hauteur, il fallait toujours faire mieux. Et pourtant je sentais leur amour et entendais leur discours de fierté avec les autres. A l’inverse de toi, je pense qu’ils étaient sincères, mais ultra maladroits dans leur façon de dire les choses. Ce que mon cerveau a retenu, c’est que je suis nulle et fabuleuse en même temps. Ce qui fait une combinaison explosive perpétuelle à base de « je suis la meilleure, mais qu’est-ce que je suis prétentieuse » » j’y arrive mais XXX est plus intelligent que moi » « je ne mérite pas cette augmentation, parce que je n’ai pas assez travaillé » etc etc etc.. Et tout naturellement, en surpoids, incapable de perdre le moindre gramme, je ne fais que grossir lentement mais sûrement.. je refuse de faire des régimes, consciente que c’est le « mal ». Mais je me contrôle en permanence, même depuis 1 an où j’ai commencé à voir la même diététicienne que toi. Tout en cherchant à lacher prise, pour appliquer la méthode, ça ne fonctionne pas.. parce que, devine : je passe mon temps à me dire que je n’y arrive pas, que je suis nulle, et que je suis encore plus nulle d’être obsédée par cette histoire de poids, alors qu’il y a la guerre en Syrie et que franchement, je devrais me foutre de mon apparence, que ma vie est parfaite et que les gens ne m’aimeront pas plus si je perds du poids. Bref, le cerveau tourne en boucle.. je ne m’aime pas plus, je ne réussis pas mieux… mais lire ton article a mis le doigt sur quelque chose que je vais creuser. Je te remercie pour ça. J’espère que tu continueras à en parler sur ton blog, car ton cheminement m’intéresse vraiment. MERCI V. Répondre
Bonjour Véronique. Je te dirais que ça dépend des jours… Certains jours je me sens prête à « m’accepter comme je suis » et d’autres je cherche toutes les solutions pour maigrir parce que je ne me supporte plus… J’ai perdu 4 kilos avec la diététicienne (c’est déjà un exploit que je n’ai pas grossi vu tout ce que je mange mais passons…) mais j’ai l’impression de tourner en rond, je voudrais que ça aille plus vite, sentiment de manquer de volonté, d’être nulle, feignante, pas assez courageuse… Bref, aujourd’hui, c’est pas la grande forme par rapport à tout ça. Je commence même à me renseigner au sujet de la chirurgie bariatrique parce que je ne me sens pas capable de maigrir seule. Et à la fois, ce type de chirurgie me fait très peur essentiellement parce que j’ai peur de tout reprendre dans 5 ans… BREF, là tout de suite, j’ai envie de dire « fuck accepter de s’aimer », je n’y arrive pas du tout et je me sens en échec! 😉 Merci à toi pour ton commentaire qui me rassure, je ne suis pas seule, ça fait du bien! 🙂 Répondre
Oh non, ce n’est pas facile… et moi, je suis rassurée de voir que tu as perdu 4kg, c’est énorme, de mon point de vue!!! J’aimerais pouvoir en dire autant, moi qui n’ai fait que grossir depuis 1 an que je consulte!!! je pense que c’est un excellent signe, et que ça veut dire que tu arrives à assimiler le lacher prise, continue!! tu es sur la bonne voie. Laisse toi encore du temps et de la patience (facile à dire).. courage et merci pour ta réponse. V. Répondre
Merci beaucoup Véronique. Ton commentaire m’a beaucoup aidé et je t’en remercie. C’est vrai qu’à la reflexion, 4 kilos en moins, ça veut dire que j’ai cessé de grossir et même si c’est très lent, je suis sur la bonne voie. Je dois garder à l’esprit que je ne veux pas perdre 30 kilos en 6 mois (e,fin si, j’aimerais, mais ça ne servirait à rien si c’est pour les reprendre ensuite). Je te souhaite beaucoup de courage à toi aussi, il nous en faut pour faire preuve de patience, de persévérance et d’un certain lâher prise. Mais on y arrivera!! 🙂 Répondre