Tes mots résonnent toujours autant, sonnent juste une fois de plus, bravo, merci , ça va le faire, bise Répondre
Bonjour, Très beau texte (comme d’habitude). Se laisser le droit d’avoir mal, d’être mal, malgré le bonheur ambiant c’est difficile, c’est presque tabou. C’est un apprentissage aussi de se laisser le droit d’avoir mal, d’avoir des émotions et des ressentis de tristesse, de mal être et j’en passe. On m’a dit une phrase il y a peu : » Tout ce qui ne s’EXprime pas, s’IMprime ». Tout ce que l’on extériorise pas, on le garde à l’intérieur, ça reste imprimer à l’intérieur, et ça refait surface un jour ou l’autre. Bravo pour le texte, et bonne continuation dans cette aventure vers la guérison. Belle journée, Isabelle Répondre
Je suis impressionnée par tant de lucidité et être au clair avec ses émotions, c’est déjà un pas immense que tu fais là. Je me pose les mêmes questions en ce moment : est-ce que je ne me complets pas dans le malheur, est-ce que finalement je ne fais pas tout pour être malheureuse ? Est-ce que finalement je ne me plains pas trop ? Je suis totalement perdue. Le décès de ma grand-mère a laissé une plaie béante d’où sortent des bribes de mon enfance que je pensais réglées… ou enfouies. Je vais mal, depuis plusieurs années, je suis triste. Et je m’en veux, tellement, parce que comme tu dis, on n’a pas le droit de ne pas aller mal. Parce que finalement il y a pire que nous. Parce que notre vie n’est pas atroce… Mais les blessures sont là. A vif. Je te souhaite de puiser tout l’amour du monde auprès de ton chéri, cela donne des forces j’imagine d’être comprise. Tu es pour moi sur le bon chemin . Je t’embrasse bien fort. Répondre
Mon mari m’aide beaucoup oui, même si j’ai peur de le saouler avec mes histoires, il est très présent, très à l’écoute, et c’est vraiment précieux… Je ne crois pas qu’on se complait, on cherche à avancer, on ne remue pas les choses, elles se remuent toutes seules, à notre insue. Tout faire sortir est un bon moyen de s’en libérer, pleurer, parler, crier, tout faire pour que le mal-être s’exprime enfin… Après, il n’aura plus besoin de sortir puisqu’il sera dehors, et on ira bien mieux! 🙂 Répondre
Bonjour, J’ai découvert ton blog la semaine dernière seulement.. en traînant sur Facebook…. Je n’ai, heureusement pour moi, pas vécu le calvaire que tu as vécu enfant. Mais je connais le sentiment de devoir avancer en bon petit soldat, se taire, ne pas faire de vagues… j’ai fait ça durant 40 ans !! j’ai accepté l’année dernière de mettre les points sur les I et les barres sur les T, de ne plus me voiler la face et accepter le fait que cela a eu de fortes répercutions sur ma vie de femme. Accepter qu’on donne u nom à cette rage de bouffer que j’avais : l’hyperphagie. Accepter de rompre certains liens familiaux (notamment avec ma mère cause de beaucoup de mes troubles). Je te remercie de nos faire partager ton ressenti, ton expérience et ta plume. Je m’y reconnais totalement . Je t’embrasse . Valérie Répondre
Merci à toi pour ton témoignage, c’est important, dans ces cas là, de ne pas se sentir seule! 🙂 Répondre
Bonjour, Evidemment que tu as le droit d’avoir mal et je suis tout à fait d’accord avec toi, accepter d’avoir mal c’est le premier pas vers la guérison. L’écriture est le meilleur des exutoires à mon sens, alors continue d’écrire, même si ça n’est pas gai, ça t’aide et ça t’apporte énormément et c’est tout ce qui compte. Je n’ai pas lu cet article mais je viens de tomber dessus dans mon fil d’actualité et ça m’a fait penser à toi, en espérant qu’il puisse t’aider http://mamanbienveillante.fr/2017/03/guerir-de-ses-parents/ Bon courage dans ton cheminement Répondre
Je me retrouve souvent dans ce que tu dis dans ce genre d’articles. Quand j’étais plus jeune, on m’interdisait d’aller mal, d’être triste, de pleurer, d’être en colère… Alors je gardais tout à l’intérieur et au bout d’un moment j’explosais. Encore aujourd’hui j’ai parfois du mal de mettre des mots sur ce que je ressens, mais quand j’y arrive, qu’est-ce que ça me fait du bien… J’espère que c’est pareil pour toi et que ces articles te permettent d’extérioriser un peu ton mal-être. Courage… Répondre
Merci Cyrielle. Je suis dans cette phase là, où je commence à mettre des mots. Ca me libère, je sens que je commence à aller mieux! 🙂 Répondre
Je suis médecin et j’ai une consultation de douleur chronique : je vois beaucoup de gens abimés par la vie qui cherchent à « oublier », à « ne pas remuer le passé » comme tu le dis si bien. Mais le corps et le. cerveau n’oublient pas. On enfouie, parfois profondément, mais ça finit toujours par ressortir d’une façon ou d’une autre. Chez mes patients, ça ressort souvent sous forme de douleurs chroniques. J’ai pour habitude de leur expliquer ça par l’image du coffre-fort : on a tous un coffre-fort plus ou moins grand dans lequel on peut mettre nos petits et gros problèmes et difficultés non digérées. Mais un jour, le coffre est plein : si l’on y fait rentrer des choses supplémentaires, d’autres doivent obligatoirement en sortir… Alors autant faire de temps en temps un grand ménage de printemps pour faire un peu le vide la-dedans, même si on a l’impression que ça ne sert à rien 😉 Répondre
Merci beaucoup Isabelle pour ton expérience de professionnelle! Cela me rassure, je ne dis pas trop de bêtises! 😉 Répondre
je te suis depuis quelques mois et j’admire ton courage et ta force. Je suis sûre que tu vas t’en sortir , encore plus forte . alors courage et crois en toi! Répondre
Plusieurs choses à dire suite à ce post : 1/ Je partage ton opinion. Pour moi, le bonheur ad vitam et ternam, ça n’existe pas. C’est la succession plutôt d’états éphémères de bonheur, plus nombreux ou récurrents que ceux de déprime, qui s’apparentent au bonheur. 2/ Ah les abusés… Moi aussi j’en fais partie. Mais la thérapie, les psy en tout genre ne m’ont jamais aidée. Je ne suis pas du tout compatible avec ce type de pratique. 3/ C’est INTERDIT de t’en vouloir parce que tu te plains, parce que tu estimes que tu as tout pour être heureuse et que donc, tu n’as pas le droit de ne pas être complètement heureuse. Le bonheur ne se mesure pas en : j’ai un mari, d’autres n’en ont pas / j’ai des enfants en bonne santé, d’autres non / Le bonheur ça ne se compte pas et ça ne se réduit pas à nos possessions ou à notre perception idéale de ce qu’il est. L’idéal, c’est du fantasme. Le concret, c’est que tout avoir n’est pas la garantie du bonheur. Le bonheur ce n’est pas avoir, c’est « être ». Répondre
Merci pour ton commentaire! 🙂 Alors 1/, je suis heureuse! 2/ Je crois que nous avons chacun notre voie pour surmonter les épreuves, aucune n’est LA bonne, l’essentiel est de s’autoriser à trouver ce qui nous permettra de guérir. 🙂 3/ Haha, tu as raison! Mais je SUIS une femme mariée à un homme fantastique, je SUIS la mère de quatre adorables enfants plein de vie, et dans l’absolu, je SUIS très heureuse. Mais je traverse une tempête, et tu as raison, j’ai le droit d’avoir mal. Et je ne suis en effet pas pleinement heureuse actuellement. Mais je ne crois pas que je me plaigne, je décortique pour avancer, plutôt!! 🙂 Répondre