Merci j’ai appris beaucoup de choses dans cet article. Et je n’aurais pas pensé que d’envisager de mettre des enfants de sexe opposé dans la même chambre puisse faire scandale. Sans compter que c’est très hetero-normé, mais c’est là un autre combat. Répondre
Tout à fait, comme si une fille ne pouvait pas abuser d’une autre fille. C’est complètement idiot. Je ne pensais pas non plus qu’un tel débat pouvait avoir lieu sur un sujet aussi anodin que la chambre partagée. On ne fait pas de différence entre nos enfants, qu’ils soient garçons et filles ne rentre pas en ligne de compte dans nos choix… Répondre
Cet article est tellement pertinent ! Je suis bien triste pour ton histoire, évidemment, mais justement. Le fait que tu connaisses le sujet te permets de l’aborder avec du recul. Je me suis toujours dit que j’apprendrai à mon fils a respecter son corps mais aussi celui d’autrui (femme ou homme). C’est important que nos enfants sachent cela. Et comme toi je ne vois pas en quoi les mettre dans la même chambre pour dormir les inciterait à commettre un inceste. Comme si les abus n’arrivaient que la nuit ! Bonne journée. Répondre
Oui, j’essaye de donner la même éducation à mes filles qu’à mon fils (même si là, concretement, il est encore petit). Leur apprendre le respect du corps de l’autre et de leur propre corps. C’est essentiel! Répondre
Moi aussi j’ai appris plein de choses, que je subodorais, mais dont j’ignorais la réalité concrète et chiffrée… Mon fils et ma fille partage la même chambre et je n’envisage pas de les séparer avant qu’ils aient une dizaine d’années, et cela aurait été pareil s’ils avaient été du même sexe. Mais ton article fait écho à quelque chose que m’a dit une collègue une fois. Elle me racontait que c’était très fréquemment elle qui s’occupait du bain de ses enfants (4 filles et 1fils) parce que « bon, tu comprends, on ne sait jamais ». J’ai été tellement étonné d’entendre ça que je n’ai pas su comment réagir. Cette idée que tous les hommes sont potentiellement des agresseurs m’a stupéfait mais il faut croire que c’est plus répandu que ce que j’imaginais. C’est drôle, en même temps les nombres d’agression est sous-estimé et le nombre de potentiels agresseurs c’est l’inverse. Merci en tous cas ! Répondre
Je trouve hallucinant que des femmes puissent ainsi douter de leur mari. J’ai vécu des trucs atroces, la plupart des gens qui m’ont fait du mal sont des hommes, j’avoue avoir mis longtemps avant de faire confiance à celui qui est devenu mon mari (sa patience à ce sujet a énormément aidé cela dit) mais à partir du moment où nous avons décidé de faire des enfants ensemble, je n’ai pas une seule seconde pensé qu’il était capable de leur faire du mal… Après, ayant vécu le problème de l’intérieur, je sais aussi qu’il n’y a pas d’abus s’il n’y a pas un conjoint pour les légitimer… (Ou alors la personne s’en rend compte et part tout de suite). Et comme je ne légitime rien, je sais que mon mari n’est pas un pervers (sinon il serait aller se chercher quelqu’un d’autre, en toute logique) Je n’ose imaginer ce qui se passe dans la tête de l’homme mis à l’écart par sa femme parce que « on ne sait jamais »… Comment peut-on ensuite lui demander de s’investir dans sa paternité alors que celle avec qui il a fait des enfants le soupçonne du pire… Répondre
Bel article hyper complet… J’ai appris plein de trucs ! Ici, chacun est dans sa chambre car nous avons la place. Pour être très honnête, jamais cette idée d’inceste entre frère et soeur s’ils dormaient dans la même chambre ne m’aurait effleuré l’esprit… C’est effectivement aux parents d’inculquer une éducation sexuelle à ses enfants, dans le respect de l’autre (quel qu’il soit) et de soi-même ! Merci pour cet article qui mène à réfléchir encore une fois… Virginie Répondre
Merci pour cet article éclairant et qui donne à réfléchir. En effet, une mise au point et nécessaire avec les préjugés. Les chiffres que tu donnes font mal au ventre… Grosses bises Marion Répondre
Et moi je culpabilise maintenant de ne pas les avoir laissées toutes les 3 dans la même chambre… je suis sûre qu’elles seraient plus complices… Répondre
Oh bah non, ça n’était pas le but! Seuls deux de mes enfants partagent la même chambre (les deux plus petits), question logistique c’était compliqué de mettre les trois derniers ensemble, pourtant MC est très demandeuse… Répondre
Pas sûr 🙂 J’ai des copines qui ont toutes dormi ensemble et qui ne peuvent pas s’encadrer et d’autres qui sont hyper fusionnelles et qui n’ont jamais partagé de chambre. Je ne pense pas que ça aurait changé fondamentalement les choses. Peut être à la marge, mais pas plus 🙂 Répondre
merci. je n’ai qu’une chambre pour 2 enfants et j’ai déjà entendus ces « menaces ». mais je finis par dormir avec mon cher et tendre sur mon canapé ce ne sera que pour laisser plus de place et d’intimité à ma fille qui en marre que son frère casse ses jouets. et j’explique souvent à mon petit garçon et aussi à sa sœur que le corps de l’autre n’est pas un jouet, que si sa sœur ne veut pas qu’on la pince elle a le droit, que chacun peut aussi interdire aux autres de toucher à son corps..; peut être que ça marchera. en tous cas je leur aurait expliqué ce que je pense être juste. et pour le moment ils ne s’endorment que si ils sont dans la même chambre 🙂 Répondre
Heureusement pour moi, je n’y connais rien à l’inceste. Néanmoins votre article m’intéresse parce qu’il fait écho à des choses lues dans un sujet sur un groupe d’approche Montessori et qui m’ont pas mal questionnées. La très grande majorité des mamans étaient choquées que des frères et soeurs de sexes différents puissent prendre le bain ensemble. Respect de la pudeur toussa toussa. J’avoue avoir répondu mais j’ai été soft dans mes propos parce que chez nous, en famille, ne s’appliquent pas du tout les règles qu’on inculque à nos enfants pour ailleurs. Bref mes enfants se baignent ensemble si ils le veulent, dorment ensemble si ils le souhaitent (même avec leurs parents et même en grandissant) et les portes de sdb et wc sont rarement fermées (enfants comme adultes). C’est pas pour autant que les gestes sont déplacés et que mes enfants vont reproduire ces comportement dans d’autres lieux que la maison. J’ai effectivement l’impression qu’on veut voir le mal partout et que cette psychose ambiante fait plus de mal que de bien… Pour l’inceste comme pour plein d’autres sujets (la religion au hasard tiens!). Je suis un peu à côté du sujet, désolée. Et merci d’oser parler de sujets si sensibles. Répondre
Je ne m’étais pas posée la question pour le bain… Ma fille de presque 7 ans prend régulièrement son bain avec son petit frère et sa petite soeur. Je n’ai jamais pensé à mal et HEUREUSEMENT! Mes deux derniers prennent toujours leur bain ensemble (sauf rares exceptions) alors qu’ils sont garçon et fille… N’est-ce pas plutôt dans l’adulte qui pose sur ces enfants un regard inadéquat qui a un problème? C’est aussi, finalement, avec ce genre de pensées « les enfants ont une sexualité similaire à celle des adultes » que les agressions sexuelles sont légitimées parfois « il/elle m’a provoqué, il/elle a le diable au corps » et comment peut-on se défendre face à un tel propos si par ailleurs on soupçonne nos enfants d’avoir des arrières pensées quand ils prennent un bain? Répondre
Effectivement prendre le bain ensemble si on le souhaite je trouve ça chouette. Je ne dis pas non quand un de mes fils me demande de prendre un bain avec moi… Je me suis baignée avec mon petit frère jusque vers mes 12 ans, après c’était un peu embarrassant à mes yeux et en plus il m’engueulait parce que je mettais des cheveux partout (je m’asseyais dessus à l’époque) 😀 Pour moi c’est justement une excellente occasion de montrer les différences entre les corps et d’expliquer que c’est perso, on touche que si l’autre est d’accord. Répondre
Bonjour et merci pour ton article. J’aurai tendance à dire que les personnes qui ont cette pensée ont peut être un problème face à ce sujet….je ne sais pas. Merci pour ta franchise. Belle journée à toi Répondre
» Ce n’est pas en séparant nos enfants qu’ils ne se feront pas du mal, au contraire! C’est en les séparant « pour qu’ils ne se fassent pas de mal » que chacun va intégrer l’idée qu’il est dangereux pour l’autre… Et risquer de le devenir… » Cette phrase est excellente, elle résume tout à fait ton propos… Parfois, en voulant éviter un danger, on créé les conditions pour qu’il puisse advenir. Mes enfants ont chacun leur chambre, mais ils prennent leur bain ensemble pour le moment (mon fils à 3 ans, ma fille presque 10 mois) Sous surveillance bien sûr, mais pas par crainte des « horreurs » que pourrait commettre mon fils. Juste que ben, à 3 ans, il est encore un peu brusque et on ne laisse pas un bébé de 10 mois tout seul dans une baignoire hein ! C’est très intéressant aussi le schéma de famille dysfonctionnelle que tu décris. Je nuancerai cependant car, même si un climat « sain » règne dans son noyau familial (je pense au cercle rapproché : parents – enfants – grands parents ), il suffit parfois d’un cousin de passage pour que l’on se rende compte que, pas très loin de son noyau à soi, le climat n’est pas aussi sain. Je ne sais pas bien exprimer ce que je veux dire, mais pour y avoir été confronté, le membre de la famille un peu éloigné, on ne se rend pas toujours compte qu’il dysfonctionne avant le passage à l’acte… sans pour autant avoir laissé s’installé le climat que tu décris. Par contre effectivement, il est étonnant de voir comment certains membre de la famille peuvent alors prendre partie pour le « responsable » au détriment de la « victime », plutôt que de voir la réalité en face. Répondre
Je n’ai pas dû être claire à ce sujet, parce que par noyau, j’entendais justement noyau restreint. La problématique n’est pas tout à fait la même pour un cousin ou une personne plus éloignée (voire un/e ami/e sans parenté), là, la personne peut passer à l’acte parce qu’il y a été autorisée en amont… Mais si la famille est saine, quand les abus sont révélés, les membres proches vont défendre et protéger la victime. Je ne sais pas si je suis beaucoup plus claire! ^^ A noter que c’est un peu pareil lorsque l’agression est totalement extérieure, les réactions de la famille proche n’est pas forcément celle qu’on attend, et pourtant ils n’ont rien fait pour provoquer l’agression… Répondre
Un article très intéressant et un point de vue que je partage totalement 🙂 Mes grands-parents paternels se sont toujours très fermement opposés au fait que je dorme avec mon cousin du même âge. Ce qui m’a longuement surprise, puisque du côté maternel je dormais avec mon autre cousin du même âge. Quand la lumière s’est faite dans ma tête j’ai expliqué à mes grands-parents que c’était complètement con. Lequel des deux petits garçons a grandi en n’ayant aucune considération vis à vis du consentement de l’autre à une relation charnelle (je vais même pas jusqu’à sexuelle, pour lui embrasser une fille par surprise c’est un jeu) ? Celui avec lequel je n’avais pas le droit de dormir. L’autre va bien 🙂 À noël, mon frère a refusé que mon aîné et la sienne dorment ensemble. J’ai demandé pourquoi, la réponse a été « Mais parce qu’ils vont jamais se coucher, ils vont discuter toute la nuit ! Ma fille [blablabla, conneries à propos de mon fils, blablabla]. » du coup j’ai accepté (non sans lui avoir fait remarquer qu’il disait des conneries plus grosses que lui sur son neveu). Pour moi le seul argument recevable pour empêcher deux enfants qui souhaitent partager une chambre de le faire, c’est que cela perturberait leur sommeil. C’est d’ailleurs pour ça que mes garçons ont chacun leur chambre. Il en aurait été de même avec des enfants de sexe opposé. Peut être pas à l’adolescence, mais plus pour des considérations de besoin d’intimité et de temps seul à seul que des considérations « Oh mon dieu, mais c’est malsain ! ». Répondre
Dans un sens, ça me semble presque logique… Celui à qui on interdit de dormir avec des filles parce que « on ne sait jamais » ne se verra pas de la même manière que celui à qui on l’a autorisé. Même si je ne me permettrais pas de généraliser… J’imagine néanmoins que les garçons doivent souffrir de cette assertion visant à faire d’eux ce qu’ils ne sont en réalité pas… Et en effet, à l’adolescence, je pense que les besoins de chacun sont différents. Je ne laisse pas ma fille aînée dormir avec ses copains garçons (certains diront que je suis réac, mais je suis déterminée à faire pareil avec mon fils!), mais là on parle d’enfants et de frères et soeurs qui plus est! Répondre
Bonjour,voilà une mine d’information,merci,moi aussi j’ai toujours pensé,enfin j’ai toujours entendu que c’était interdit que des enfants de sexes opposés dorment dans la même chambre!!J’ai beaucoup d’écart avec mes frères et nous avons donc fait chambre commune,nous habitions un appart trop petit pour que tout le monde puisse avoir sa chambre,quel bonheur pour une gamine de dormir avec ces grands frères!!!je n’en ai que de bons souvenirs,sauf quand ils ne voulaient pas se levés quand il y avait de l’orage 😉 j’ai étée très heureuse de dormir dans la même chambre et je pense que ma mère n’a jamais pensé a l’inceste ou autre,les gens ont quand même l’esprit mal tourné pour penser direct à de tels actes!!tout ça juste pour dire qu’il ne faut pas pensé au pire surtout entre frère et sœur! Répondre
Mais oui… Et le pire, s’il doit arriver, arrivera que les enfants dorment ensemble ou non, donc bon, autant laisser les enfants vivre leur vie et s’épanouir ensemble! Pour la loi, il semblerait qu’il s’agisse d’une directive interne visant les lieux d’accueil de mineurs (ass mat, colonies de vacances etc…) mais j’attends toujours de trouver le texte… Répondre
Bonsoir, je le savais que ton article ou billet (peu importe) serait fascinant ! Je ne suis pas victime de l’inceste mais victime d’abus sexuel de la part du meilleur « ami « de la famille ‘à l’époque ». Je suis issue d’une grande famille de 7 enfants, et nous dormions souvent dans la même chambre, souvent dans les même lit quand mes parents recevaient, et bien tout va bien de ce coté là, on a rit, on a joué, on a même fait des câlins, des chatouilles et j’en passe… Jamais personne n’a pensé à mal,bref, je ne suis pas là pour raconter mon histoire, je veux juste crier haut et fort… OUi on peut mette des enfants de sexe différent dans un seule chambre, oui ils peuvent se câliner, s’amuser, se bisouiller, sans pour autant y voir le mal… Et OUI l’abus ne doit plus être tabou, il faut en parler encore et encore. Pour finir je dirais : le coupable est celui qui se tait! Merci… Répondre
Je ne dirais pas que le coupable est celui qui se tait. Dans le cas d’abus sexuel, les enfants (et les adultes) victimes sont souvent réduits au silence durant de nombreuses années et ils n’y sont pour rien. C’est un mécanisme de défense post-traumatique bien souvent et un sentiment de honte immense… LEs coupables sont les agresseurs! 🙂 Répondre
Quand je dis que le coupable est celui qui se tait, je pense à ceux qui savent (le voisinage etc) et ne disent rien. Répondre
Ha ok!!! Je n’avais pas compris en ce sens… Alors là oui, je vous rejoins, ceux qui savent et qui se taisent sont tout aussi coupable que le coupable lui-même! Répondre
J’ais omis de dire que mes enfants ont très souvent dormi dans le même lit, même si ils avaient une chambre chacun, et bien ils ont 26 et 32 ans et s’aiment d’un amour infini, Je suis tellement fière d’avoir réussi à en parler à mes enfants quand ils ont voulu « savoir » Je vous souhaite à toutes et tous d’avoir des enfant aussi heureux que les miens. Répondre
Coucou,en effet ce n’est pas un sujet et un article facile à aborder. Et pourtant il me parle en guillemets. Dans ma famille dysphonctionnelle il y a eu plusieurs cas d’abus. Ma grand-mère a subit des attouchements par sa propre mère adoptive. Elle n’a jamais pu en parler à un psy et elle est resté traumatisé . Depuis mon adolescence elle m’a mise en garde contre les hommes. Et j’en avais même peur. Pourtant ça ne m’a empêché de subir des attouchements de la part d’un ami de 64 ans quand j’avais 19. Ma grand-mère l’a très mal pris. Ça lui a fait remonter de mauvais et difficile souvenirs. J’ai plus ou moins occulté ça jusqu’à maintenant. J’avais trop honte, et je culpabilise aussi encore beaucoup. Il infiltré notre famille et peu à peu il s’est rapproché de moi. Je croyais que c’était un ami mais ces intentions étaient toutes sauf innocente. J’étais fragile et il en a profité. Pourtant comme je l’ai dit j’ai encore du mal à me dire que ce quil m’a fait subir est du harcèlement sexuel puis des attouchements quand j’ai fini par «céder» après une pression/chantage … il m’a d’ailleurs accusé d’être ambiguë dans mon comportement. J’ai l’impression que je n’ai pas le droit d’aller mal car après tout cela n’a pas été jusqu’au viol et que j’étais une grande fille à cette époque. J’aurais dû savoir me défendre. Il y a 4 ans j’ai pensé porter plainte maiw Elle ma transmis sa peur de Répondre
Je continue sur un autre message car je voulais au moins enregistrer ce que j’avais écris. Depuis une semaine pourtant je me sens de nouveau hyper mal j’ai l’impression de revivre tout ça. J’ai pris rendez-vous avec un psy, mais j’ai l’impression que je deviens folle. (J’ai parlé de ma grand-mère car c’est elle qui m’a élevé et que dans les deux cs on a abusé de nous dans la même maison. Cet homme a racheté la maison de sa mère adoptive où elle a passé en partie son enfance à partir de 7 ans et sine adolescence ) merci pour ton écoute et coeur sur toi, tu es une merveilleuse personne <3 Répondre
Bonsoir Prissy, j’avoue ne pas savoir quoi te répondre. Juste que déjà, si tu as « cédé » sous la pression, c’est parce que tu n’imaginais pas avoir le choix, parce que, justement, il y a eu pression. Aller voir un psy est une excellente idée (mais n’hésites pas à en changer si tu ne te sens pas à l’aise… Quitte à en voir 20 avant de trouver le bon. C’est essentiel d’être bien accompagnée et les psychiatres formés aux agressions sexuelles sont malheureusement peu nombreux) Il n’y a pas d’échelle de la douleur tu sais, les attouchements sont moins sévèrement punis que le viol, mais ils n’en constituent pas moins une atteinte grave et ont des conséquences tout à fait semblables… L’un est moins puni que l’autre mais les deux sont d’une extrême gravité pour le psychisme… Si tu as envie de porter plainte, fais le, mais sois bien accompagnée parce que c’est un vrai parcours… Je te remercie pour ta confiance et te souhaite beaucoup de courage. Surtout, écoute toi et fais confiance à tes ressentis. <3 Répondre
Je ne connais pas l’inceste et ne me permettrais pas d’en parler. Je n’ai « que » 4 filles (maintenant entre 25 et 30 ans) et n’ai jamais dû réfléchir aux partages de chambres. Donc à priori pas grand chose à commenter ! Mais mais mais toutes tes réflexions me renvoient aux voiles croisés dans nos rues et qui couvrent les femmes pour les « protéger » et que je ressens comme une insulte envers nos hommes, pères, maris, fils, amis qui seraient tous des agresseurs potentiels. Et là, j’ai vraiment envie de mordre !!! Éduquons, parlons. Merci pour ton blog, qui couvre des sujets des plus graves aux plus superficiels, avec finesse, humour et bienveillance. Répondre
Je n’y connais pas grand chose en voile, mais les femmes décident de le porter d’elles-même, me semble t’il, et elles le font pour des raisons religieuses… J’ai du mal avec la religion d’une manière générale, mais je ne me permettrais pas de juger sans connaitre les raisons qui font que certaines femmes décident de porter le voile. 🙂 Et entre nous, pas besoin de voile pour que la société entière nous forcent à voir les hommes, tous, comme des agresseurs potentiels, ce qui est vraiment triste… Répondre
Comme d’habitude, tu brilles par la pertinence de tes réflexions. Effectivement, ce n’est pas séparant fille et garçon qu’on comprend réellement que l’autre ne nous appartient pas et qu’on ne peut pas disposer de son corps comme d’un jouet. Et merci de rétablir cette idée reçue complètement conne, comme quoi soit disant, les victimes finissent toutes déviantes voire agresseurs à leur tour. Répondre
Merci Ornella, comme d’habitude, tes commentaires me touchent et me vont droit au coeur. Je suis heureuse que ce billet ait été utile (ne serait-ce que parce que j’ai mis 5 heures à le rédiger, lol!) Répondre
Bonjour, ton article est vraiment très intéressant. Concernant la « loi » sur les chambres de sexe séparés; je ne connais pas les règlements urbanistiques en France mais en Belgique (les intervenants francophones sur les sujets de discussion pouvant aussi être Belge), les normes pour qu’une habitation soit salubre et habitable relèvent du domaine régional (donc en gros, on a des règlements différents par Région, on pourrait l’assimiler à des arrêtés départementaux pour donner une idée). Bref, le règlement en vigueur à Bruxelles par exemple précise que pour qu’un logement soit habitable, il y a effectivement le fait qu’à partir d’un certain âge, tu dois pouvoir offrir une chambre de taille minimale aux enfants de sexe différents. Et les sources (site de vulgarisation): http://www.droitsquotidiens.be/fr/question/comment-savoir-si-mon-logement-est-surpeuple Après, je précise que je fais partie des personnes affreuses qui font dormir leurs enfants de sexe différents dans une même chambre et leur donne des bains collectifs (on verra si ça leur pose problème à eux plus tard), j’avoue que ça ne m’était même pas venue à l’idée qu’on puisse penser à de l’inceste parce qu’ils dorment dans la même chambre… Répondre
Je te remercie beaucoup pour ce texte! J4ai cherché l’équivalent français, je n’ai pas trouvé… LA confusion vient peut-être de ce texte belge! 🙂 Je fais également partie des gens affreux, nous verrons si nos enfants nous le pardonnent un jour! ^^ Répondre
Réflexion très intéressante! (je n’imaginais qu’on puisse imaginer que les chambres mixtes posent des problèmes ! Si on croit qu’il suffit de faire chambre à part pour éviter les ennuis… bref). Je voulais te demande: qu’entends-tu exactement par une famille qui *dysfonctionne* ? Est-ce conscient ou pas? Comment s’en rendre compte ? Penses-tu qu’on puisse transmettre des choses inconsciemment? Merci ! (oui je lis tes articles en retard, dsl!) Répondre
Je pense que déjà, se poser la question est un bon indicateur! 🙂 Les pervers ne se posent jamais de questions, ne se remettent pas en question. Ils savent se victimiser, culpabiliser les autres, se trouver des excuses. Dans une famille dysfonctionnelle, les gens ne se posent pas de questions, ils ne voient que de la fatalité, du négatif. Je n’ai qu’un petit échantillonnage d’exemples, mais les études sur le sujet sont assez unanimes. Il y a pas mal de bouquins sur le sujet! 🙂 Répondre
Merci ! Je vois très bien ce dont tu parles… « C’est la faute à pas de chance ». « Ah, quand le malheur tombe sur une famille… » Ca, c’est une citation de ma belle-mère ! 😉 Je vais essayer de trouver ces lectures… Répondre
Voilà… En fait, ce n’est jamais « la faute à pas de chance »! 🙂 Tu peux te renseigner sur des sites tels que AIVI qui a une bibliographie fournie sur le sujet. 🙂 Répondre
Maman d’un petit garçon et ayant 2 frères et une sœur, je trouve les propos de ces « bien-pensants » désastreux. J’ai 20 mois d’écart avec mon petit frère, on a longtemps joué ensemble, pris notre bain ensemble, il se trouve qu’on avait chacun notre chambre (une pour les garçons, une pour les filles) et que nos parents étaient d’une pudeur extrême, mais il nous arrivait quelque fois (surtout quand notre frère aîné est entré en internat et que son lit se libérait) de vouloir dormir dans la même chambre. Pour discuter, pour ne pas être seul, pour se rassurer… Un garçon, une fille, dans la même chambre, on avait alors 9 et 11 ans, et je crois que mentalement, on s’en est bien tiré ! Je compte bien avoir un deuxième enfant, et fille ou garçon, tant qu’on vivra dans notre logement actuel, ils dormiront dans la même chambre. Le respect de soi et des autres, c’est tout de même l’un des fondamentaux de l’éducation d’un enfant. Répondre
Quand je lis cet article et les commentaires, je trouve la France un pays bien étrange. Beaucoup de grivoiserie jusque dans les media, mais des moeurs pudibondes… Je suis enfant unique, j’avais donc ma chambre, mais je fus, enfant vers 9-10 ans, invité par une amie de ma mère dans le nord du pays. Je dormais DANS LE MEME LIT que sa fille d’un an plus âgée. En été, même entièrement nus. Et nous prenions un bain ensembles dans une de ces primitives bassines en zinc, les salles de bains étaient plutôt rares dans la campagne frisonne en ce temps-là… Je ne suis pas devenu un pervers, bien au contraire, celà m’a appris la convivialité et à respecter les petites filles et les considérér comme mes égales. Répondre