bonjour, c’est certainement l’un des textes les plus forts qu’il m’ait été donnés de lire. par tes mots, par ton histoire, par ton courage, ta force… pardon de ne pas trouver les mots pour te dire combien je t’admire, combien ton combat est exemplaire, combien le récit de ton expérience est incroyable d’analyses, de reculs, d’intelligence de situation…. qui contrastent avec l’horreur, le sordide des faits. pardon je ne suis pas claire mais je suis chamboulée, estomaquée par le récit et les faits et ta force. je te souhaite une belle vie. Répondre
Bonjour. J’ai commencer à lire puis j’ai arrêté. Je suis de tout coeur avec vous. J’ai subi des attouchements sexuel à l’âge de 9 ans, ça a durée 3 nuits d’affilée. C’est quelque chose qui reste gravé en nous. Ça m’arrive d’y penser parce que j’ai des enfants, dont une fille de 9 ans. On me dit que je suis une maman trop protectrice, j’ai tellement peur que ça leur arrive. Dans mon entourage ils m’ont aidé à surmonter cette épreuve mais pas assez. Mon père ne sais jamais impliqués. Ma mère avait une réaction qui pour moi n’était pas tout à fait ce que je pensais qu’elle devait être. Bon courage Répondre
<3 Voir ma fille grandir a été une épreuve pour moi. Chaque étape de sa vie me renvoyait à mon enfance et aux horreurs que j'ai vécu. C'est aussi ce qui m'a permis d'avancer et de me battre. Aujourd'hui elle a 16 ans, et je me suis revue à son âge, et j'ai pris les dernières décisions en rapport à ma vie passée. Une sorte de "boucle bouclée" en somme. Beaucoup de courage à vous, je sais combien il est dur de se reconstruire, combien cela prend du temps de tout déconstruire auparavant. Répondre
Je ne suis même pas sûre que le mot courage soit assez fort pour décrire ta force. Mon cœur se serre de savoir que tu as autant souffert mais en même je dois avouer que j’ai envie de dire « je suis fière de toi ». En tous cas tu peux être fière de toi. Il y a quelques temps tu nous faisais part de ton « impasse » professionnelle (excuse moi pour le mot, il est très maladroit). Et si justement c’était ça ton futur métier : sensibiliser, former les professionnels, faire des conférences, écrire des articles dans des revues spécialisées, bref faire avancer la prise en charge de la parole d’enfants victimes d’abus sexuels. Tu connais le droit en plus, ça ne peut qu’être un atout. Enfin voilà c’est une idée comme ça, je comprendrais très bien qu’elle tombe à côté de la plaque ^_^. Je te souhaite encore du courage pour affronter ces prochains jours, car j’imagine que tu vas être épuisée. Répondre
Ce n’est pas du tout à côté de la plaque… Je prends conscience de pas mal de choses ces derniers temps, notamment mon immense besoin de justice, mon parcours singulier et ma faculté à avoir pris du recul face à tout ça. J’ai des projets désormais. A long terme. Mais j’ai des projets qui vont passer par une reprise d’études. J’espère seulement que je vais pouvoir les mettre en oeuvre, petit à petit. 🙂 Je me suis longtemps pensé incapable de m’investir dans ce sujet, trop douloureux et sensible. Et j’ai eu raison de me préserver. Mais maintenant je me sens prête. 🙂 Répondre
Oh que oui tu peux être fière de toi,tu as fait preuve d’un courage immense!!Tu es quelqu’un de fort même si on a essayé de te briser. Par rapport à ton article sur l’inceste,je pense que ta mère a vraiment un rôle (si tu me permets) car entre ton grand oncle et ton beau-père (qu’elle ne quitte pas),c’est incroyable.Peut-être qu’elle même a subi des abus?J’avais gardé en tête qu’elle l’avait quitté rapidement après tes aveux.J’ai tellement de colère face à ceux qui se taisent…tu sais,malheureusement rien n’a changé,on minimise pour pouvoir mieux dormir la nuit et voilà l’enfant se reconstruira…pfff,les complices devraient être condamnés aussi.Je t’embrasse bien fort <3 Répondre
J’ai réalisé seulement récemment le rôle crucial de ma mère dans mon histoire. Je ne sais pas ce qu’elle a vécu et je suis encore trop en colère pour m’y intéresser (si cela m’intéresse un jour), mais j’ai compris à quel point elle a eu un rôle central et cruel. Je n’étais pas capable de le voir avant, je comprends pourquoi (c’est ma mère, j’ai passé ma vie entière à la protéger et à chercher en vain son amour), je le sais aujourd’hui et ma décision de couper les ponts est irrévocable. Je suis tellement désolée que les choses n’avancent pas, bien que pas très étonnée. Je connais ton combat. Dis toi au moins une chose, votre soutien, le fait que vous vous battiez pour elle, cela permettra à votre fille de se reconstruire, de savoir qu’elle peut compter sur vous. Elle a vécu un drame et en gardera probablement des séquelles, mais mais elle ne sera pas brisée, elle partira avec les mêmes chances que les autres, j’en suis convaincue. De plus, elle est très intelligente, elle saura analyser son vécu, et dans son malheur, elle a la chance de ne pas avoir en plus à surmonter l’abandon de ses parents face à ce drame. Tu ne t’en rends peut-être pas compte, là tout de suite, mais c’est précieux, ce que vous offrez à votre fille. <3 Répondre
Ouah que dire ? De l’émotion, de la colère, de la compassion, voilà ce que ton billet m’a fait ressentir, oui tu as été courageuse et forte, tu t’es reconstruite avec du temps beaucoup de temps mais tu as réussi et tu as la tête haute, j’admire ta ténacité et ton « je lache rien » bravo a toi et a tes soutiens qui t’ont permis d’aller au bout Répondre
Merci Aurélia, je n’ai pas beaucoup de qualité mais c’est vrai que le côté « je lâche rien » me caractérise pas mal, même si au quotidien ce n’est pas facile à vivre pour tout le monde! ^^ Répondre
pfiou… j’ai la gorge et le coeur serrés d’avoir lu ton calvaire. Ne doute jamais de ton courage. Je te fais juste un câlin, là, comme ça, sans rien dire, juste pour te dire que je partage un peu ta peine. Je t’embrasse Répondre
C’est un témoignage bouleversant de sincérité, je ne sais pas comment exprimer mon horreur par rapport à tout ce qui t’es arrivé mais aussi mon admiration pour ton courage. Non seulement tu as surmonté des épreuves qui anéantiraient la plupart d’entre nous mais tu es parvenue à te construire sur le plan personnel et professionnel. J’ai remarqué que tu parles relativement peu de ta fille dans ton témoignage, sans doute pour la préserver car elle n’a pas besoin que quelqu’un lui rappelle ce qui s’est passé. Elle a vraiment besoin de sa maman et tout ce que tu fais pour aller de mieux en mieux lui fait du bien à elle aussi. Ton beau-père est un monstre et tôt ou tard, il aura ce qu’il mérite. Prenez bien soin de vous. On ne se connait pas mais à cet instant toute mon affection va vers vous. Répondre
Merci Damien 🙂 Ma fille sait ce qu’il s’est passé, elle a vécu la procédure avec moi, même si j’ai essayé de la préserver au maximum. J’ai eu à coeur de lui expliquer, simplement, parce que je sais à quel point les secrets de famille peuvent être destructeurs même pour ceux qui ne sont à priori pas concernés. Je crois aussi que ce parcours, même difficile, a été important pour que je puisse veiller correctement sur elle est ses frère et soeurs. 🙂 Répondre
Chère Aurore, il y a un mot qui me vient en te lisant: respect. Respect pour ton courage, ta force, ta resilience. Je suis en admiration absolue devant les montagnes que tu as soulevées. Et je ne crois pas me tromper en disant que tu l’as fait non seulement pour toi mais aussi pour tes filles… J’ai moi l’immense chance de n’avoir jamais subi d’abus, d’avoir eu une merveilleuse enfance. Je suis maman de 2 petites filles et je suis tenaillée d’angoisse à l’idée de ce qui pourrait leur arriver. Quand je mesure la vulnérabilité d’un bébé, d’un enfant, la confiance qu’ils placent en leur parent, en l’adulte, je mesure aussi à quel point il est facile pour un adulte maltraitant de faire souffrir un enfant et cette pensée me rend malade. Malade que cela arrive tous les jours à d’autres enfants, que cela puisse arriver à mes filles. Je m’incline devant ton courage, et j’aimerais te connaître pour te serrer dans mes bras. Continue ton chemin sur la voie de la guérison. Répondre
Merci beaucoup Co. Tu as raison, j’ai mené ce combat en partie pour ma fille aînée (et ensuite pour la seconde) et elle m’a donné envie de me battre pour la toute petite fille que j’ai été. Un besoin immense de mettre un peu de justice dans nos vies, lui montrer à elle que je pouvais être un roc, me le prouver à moi aussi, qui doute encore tellement en mes capacités de mère… C’est difficile à expliquer (surtout à 23h ^^), mais il y a eu de l’envie de guérir, pour elle, de l’envie de me montrer que j’étais capable de me battre, si un jour il lui arrivait quelque chose de grave. C’est un peu extrême mais ça a été une sorte de rite initiatique pour moi, quelque chose de fondateur. J’en suis fière, mais je suis également soulagée. Si cela peut te rassurer pour tes filles, quoi qu’il leur arrive, si tu es là pour elles, pour les protéger, les soutenir, les accompagner, les consoler, rien ne pourra les briser. Ca ne les empêchera pas de souffrir, bien sûr, mais l’amour des parents, le cocon protecteur qu’ils peuvent apporter, je suis convaincue que cela peut sauver un enfant d’à peu près tout. Avoir conscience de leur vulnérabilité et avoir profondément envie de les protéger, je le ressens tellement aussi… Répondre
Ce commentaire resume completement ce que je pense! Je te lis depuis longtemps deja, mais c’est la premiere fois que j’ecris (prends la peine d’ecrire) un commentaire ici. Je ne suis pas sure d’apporter quoi que ce soit de plus que tous ces commentaires qui expriment si bien ce qu’on peut ressentir a la lecture de cet article. Mais je vais quand meme essayer de m’exprimer aussi. Je suis epouvantee par toutes les horreurs qui te sont arrivees (en ce inclus le parcours judiciaire!!), je suis admirative de ta force et ton courage et surtout je suis reconnaissante du fait que tu temoignes et informes les gens comme moi qui ont eu l’extreme chance d’avoir une enfance heureuse et qui ont des enfants, cela permet d’etre plus vigilant encore. Et puis je suis certaine que cela aide aussi les autres personnes qui ont eu la malchance et la douleur d’avoir un parcours similaire au tien. Bref, tu as mille fois raison d’etre fiere de toi, et je suis certaine que ton homme et tes enfants le sont aussi! <3 Répondre
Bienvenu au club, moi cela c’est passe de mes 18 mois à 8 ans et cetait l’amant de ma mere adoptive d’u moins qui l’est devenu, il est vrai qu’on se separe de ces gens la en prenant conscience du mal qu’ils nous ont fait, moi cela m’a ouvert des canaux mediumniques, ressentis etccc je suis desormais therapeute psychophonologue art therapeute, mais travaille en hypnose transhyponse etcc sur des cas lourds pour les avoirs vecus car en prime de cela j’etais battue et bien j’ai fait un grand travail de guerison et je vais bien meme sans jamais avoir été reconnue ni avoir ete au tribunal voila ce qui ne nous tue pas nous rend plus forte bizz et bonne journée et au plaisir Répondre
Il y a peu, j’aurais répondu que non, ce qui ne nous tue pas nous affaibli. Mais je commence à comprendre le sens de cette phrase… Je ne me sens plus vulnérable, je me sens forte d’avoir survécu. 🙂 Bravo à vous 🙂 Répondre
Que la justice peut être imparfaite en France… Ton histoire est édifiante et effrayante… comme tu le dis, j’espère que cela a un peu Évolué… je te l’ai déjà dit mais je te trouve d’un courage et d’une intelligence hors norme ! Malgré toutes les horreurs que tu as vécu, je trouve que tu as un recul étonnant sur ton histoire et sur toi même ! Tu es une femme admirable dans tous les sens du terme, je n’ai pas vécu un 100eme de ce que tu as subi et je suis bien loin de prendre autant de recul que toi ! Je te souhaite de continuer sur la voie que tu te traces en ce moment, de te reconstruire petit à petit entourée de la magnifique famille que tu as fondé ! Je manque un peu de mots face à ce texte si profond, touchant et bouleversant… Bonne soirée Virginie Répondre
Quel parcours du combattant ! Je ne suis malheureusement pas sûre que les choses aient tant changé que ça. J’avais vu un reportage sur la petite Marina, maltraitée physiquement par ses parents. Les services sociaux, la police avaient tous commis des erreurs énormes dont un interrogatoire avec un policier pas du tout formé. Là aussi l’aspect « j’aime mes parents et je ferai tout pour les protéger » avait complètement été mis de côté. Dans ton cas effectivement c’est totalement fou de ne pas t’avoir sorti de ta famille pour te protéger, mais aussi pour éviter que l’on te pousse à te contredire. Bravo d’avoir témoigné. Puisse ce texte donner le courage de porter plainte aux victimes qui n’y arrivent pas. Keep going <3 Répondre
Si mon texte peut aider une personne à se libérer de sa douleur, j’aurais atteint mon objectif. 🙂 Répondre
Quel émouvant récit ! Tes mots raisonnent encore en moi « tu m’as moi ! » Tellement puissant pour exprimer la reconstruction de l’enfant à travers le regard et la bienveillance de l’adulte. Dans ma courte carrière de maîtresse j’ai déjà été confrontée à 3 cas. J’ai l’impression que les enfants sont aujourd’hui mieux protégés mais il y a encore des exceptions inacceptables. Quelle force tu as de lever ce tabou. Tu peux être fière de toi ! Répondre
Je suis heureuse d’apprendre que les enfants sont mieux protégés aujourd’hui, c’est tellement indispensable… Répondre
On ne peut qu’être sans mots devant un tel témoignage. Je salue ton courage. Et bien entendu, qu’il n’y ait que le meilleur à venir. Répondre
Quel courage, quelle force. Je ne sais que dire d’autre, vous devez absolument être fière de vous comme c’est écrit parce que c’est ce que vous meritez pour tout ce que vous avez reussi a surmonter mais surtout à construire par la suite. Répondre
» une guerrière fatiguée , éreintée , encore douloureuse… » En relisant ton texte c ce qui me parle le + . Je suis loin , très loin de la construction , de la vie ou de l’envie , mais je suis au moins ça . J’espère trouver un Mii pour m’épauler 😉 Re-bisous à toi . Répondre
Je ne peux qu’imaginer. Et en cela, tu ne peux jamais douter de ton courage et de ta force extraordinaires! Répondre
Bonsoir Bravo pour ton acrticle. Ca m a vraiment beaucoup remué. J ai vécu l abus de mes 5 ans jusqu a mes 9 ans. Je l ai avoué a mes parents a mes 12 ans. mes parents ont ete formidables. Ils m ont crus. Mais aucune plainte n a ete depose. J allais bien. En tout cas pas si mal. Des hauts des bas. Avec de l aide. Je suis devenue maman a 2 reprises. On me demandait si j etais decu de ne pas avoir de fille. Oh non ! J etais si heureuse que la chaire de ma chaire ne connaittrait pas » cela » ! Un garcon ne se fait pas abuse non ? Et puis mon fils de 5 ans a change. Je le trouvait autrement, agressif. A cran. Je me suis mise a « surveiller ». Un apres midi d automne, a un pique nique, instinctivement j ai senti. Je n ai pas trouve mon fils de suite mais « j ai su ». Un jeune que je n avais jamais senti. Je pensajs etre mechante. Voir le mal partout… Mon instinct ne m avait pas trompe. Cela avait dure 5 mois. Avec mon mari nous avons porte plainte En Suisse la systeme est certainement different… Interrogatoire de 6 heures… Prise en charge pas l Assiciation des victimes (une assistante sociale qui aiguille. Aide etc) Mon fils a ete interroge 1h30 par une « grosse salope » (pardon c est mon coeur de maman qui parle) m a dit que je voyais le mal partout, que je m etais trompe et elle conseillait de me faire soigne……. A la maison mon fils avait qu une envie, jouer. Il m a avoue que ca lui avait ete egal, qu il n avait de toute facon rien dit….. Mais il vidait des flacons de gel douche. N allait pas. Jusqu a ce qu il m avoue avoir subit des geste vraiment affreux. Mon tout petit amour de 5 ans. Il ne parlais qu a moi. Je savais ce qu il avait vecu. Je culpabilisait. L horreur. J ai fait une decompensation. Physiquement bien pire que de le mettre au monde durant 22h sans peri. J avais tellement plus de force fasse a cette justice si dur. Que j souhaitais n avoir rien decouvert… Bien entoure, on est remonte. Un pas apres l autre. Entre temps, ayant evoque devant un policier mon abus, les actes etant commis d office et sans prescription en Suisse. J ai du aller moi aussi devant la justice. Au final cela a ete liberatoire (mais je n ai pas depose plainte. Pour moi mon histoire etait classee). On en a vu de toutes les couleurs On s est battu Mais on a eu un proces. Un jugement. Il a ete reconnu coupable. Demain mon fils a 7 ans. J ai peur pour lui. Mais il va bien. Cela fait partie de sa vie. Il en parler librement (je surprend parfois des conversation avec son petit frere de 4 ans). Il a ete remarcablement suivi par un pedopsy, son pediatre aussi a ete parfait. La maitresse etc. Il sait que ca n a pas ete sans consequence pour celui qui lui a fait ca. On a jamais victimiser notre bonhomme. Nous ne lui en parlons pas,seul lui le fait si il en a envie. Il sait qu a la cave il y a un gros dossier. On a mene la bataille pour lui Mais c est son histoire. Si il veut il pourra la lire. Je sens qu il a grandit bien trop vite. Pour des choses il est si sensible Le fait que j ai ete malade (suite a mon petage de plomb) les a beaucoup marque. Mais il n empeche c est un garcon super chiant quand il rale, pas toujours applique. Rieur et plein d humour. Je crois qu il est bien. On a fait et on ne ferra jamais de difference. On l a aide tout ce qu on peut. On a aussi amene son petit frere chez le pedopsy. Bien que tres jeune il a ete perturbe. Son papa, mon mari, a ete formidable. Il a tout gere. Il a ete a la hauteur. D ailleurs peu apres il a fait un ulcere. A force de tout garder en lui… Aujourd hui on va bien. Merci pour ton temoignage. Ca fait mal de lire… Je ne comprends pas les parents qui aides pas leur enfant. Meme si j ai enormement de culpabilite de n avoir pas vu plus tot. Tu es une guerriere. Tu t es battu /te bas. Bravo. Lache rien. Tu vas y arriver. Bon courage et a bientot… Répondre
Tu n’as aucune culpabilité à avoir. Tu as vu mais surtout tu as fait, vous avez fait, tout le nécessaire pour mettre votre enfant à l’abri et voir condamné son agresseur. Je suis soulagée de lire que le système n’est pas le même partout et qu’en Suisse ce genre d’abus est mieux pris en charge. Avec association de victimes, suivi psy etc. C’est important de se savoir entouré, de savoir que l’on n’est pas seul. Ton petit garçon grandira comme les autres, avec une blessures en plus, mais les enfants ont une capacité de résilience étonnante quand ils sont entourés d’amour et de protection. Ne culpabilise de rien (même si je sais à quel point c’est dur), tu as fait tout ce que tu as pu et tu l’as bien fait. Répondre
Coucou, j’ai lu, tout lu, et re lu ……J’avais 10/11 ans , je n’oublierai jamais… J’ai mis 30 ans à en parler à mes parents malgré la mort de mon agresseur…. Là, j’ai 51 ans, mariée 2 fois et 2 enfants un petit fils de 7 ans …. Bref je veux et vais faire court et te lire encore et encore et encore, te dire MERCI ! Merci de d’en parler, merci de partager, merci de m’émouvoir, merci d’écrire sans filtre, merci pour tout… Je te souhaite tout le bonheur et bien plus encore… Merci. Répondre
oh mince, je viens de me relire et je ne sais pas comment corriger mon texte, désolée pour la ou les fautes…. Répondre
Ton combat a été légitime et bien plus même. Je pense aussi que porter plainte (sans grand espoir d’une condamnation à la hauteur des faits) est une étape cruciale pour aller sur la voie de la guérison. Je n’ai pas connu d’abus mais je suis une maman très protectrice et qui angoisse souvent à l’idée qu’on touche, qu’on fasse du mal physiquement ou moralement à mes 2 filles. Je suis très sensible et ne supporte pas qu’on abuse de la confiance des enfants. Ils sont si fragiles et si influençables. Je suis désolée de lire que ta maman ne t’a pas soutenu, n’a rien fait pour t’écarter à tout jamais de ce monstre. Aujourd’hui tu as gagné ce combat et tu as réussi à faire ta vie et a apprivoisé ce drame mais surtout il n’a pas pris le dessus sur ta vie. Je te souhaite de continuer à profiter des petits bonheurs de la vie. Bien amicalement Marion Répondre
Bravo c’est important de témoigner. Quelle force et quel courage! J’admire ta détermination et je comptends tout à fait la part d’une condamnation dans ton processus de guérison. J’ai du mal à imaginer que tu n’es pas la seule victime de tels abus, qu’il y a tant de petites victimes qui souffrent en silence ou/et n’obtiennent pas le support dont elles ont besoin. Lots of love xx Répondre
Ton témoignage me remue à différents égards. D’abord, parce que ma cousine a subi des attouchements de la part de son frère. Elle s’en est souvenue 8 ans après, brutalement. Elle m’a tout raconté. Elle a tout raconté à ses parents, aux miens, aux autres membres de la famille, mais personne n’a rien fait. Parce que son frère est « handicapé » (il comprend cependant parfaitement les choses de la vie …). Elle ne guérit pas, et notre silence à tous me ronge et me bouffe. Alors elle, je n’imagine même pas. Je ne sais pas quoi faire pour elle. Ai-je le droit de porter plainte à sa place ? Je crois que non … A part lui donner tout mon soutien, je ne vois pas quoi faire d’autre … Ensuite, parce que j’ai moi-même été victime de viol. Viols conjugaux. J’étais sous emprise, je faisais tout ce qu’il me disait, sous la contrainte, mais rien ne s’est jamais passé avec violence. Alors … Considérer que ce sont des abus ? Difficile. Depuis 5 ans, j’avais atrocement mal au dos, et à la nuque. Il y a quelques semaines, quand j’ai enfin réussi à déblayer ça et à me l’avouer, à moi, et à en parler à mon mari, les douleurs ont miraculeusement disparu. Depuis, je ne sais. Porter plainte, ou pas ? Pour des faits qui remontent à 5 ans maintenant, pour lesquels je n’ai aucune preuve, à part mes réactions post-traumatiques et mes propres souvenirs. Lui, il nierait tout en bloc, parce que j’étais majeure, sa copine, et que je n’ai jamais dit non … Et je crois qu’il gagnerait. J’aurais même du mal à prouver l’emprise, la violence conjugale, le harcèlement et tout le reste. Je n’ai pas besoin de justice pour moi. Ma peine a été reconnue au grand jour, j’ai été reconnue comme victime, grâce à un texte que j’ai publié sur le sujet, qui a remporté un concours. Bref, ça a été ma libération. Mais je culpabilise pour les autres, pour les suivantes. Je sais qu’il y en aura. Mais faire quoi ? Ton parcours prouve la difficulté de la chose. Et maintenant que j’ai fait tout ce travail de guérison, me replonger là-dedans, la perspective de le revoir, de confronter les témoignages, la douleur pour mes proches … Je ne le supporterai pas. Je ne veux plus replonger dans ces souvenirs là. Moi aussi, je veux le voir mort. Mais sans haine. Simplement, si un jour j’apprends sa mort, je serai immensément soulagée. Ce sera la preuve qu’il ne pourra plus jamais revenir dans ma vie. Je n’aurais plus rien craindre. Merci pour ton partage. Merci beaucoup. Répondre
Je comprends tellement… Je rappellerais que chaque personne est différente et que, même quand il s’agit de porter plainte, il n’y a pas de généralités… Ce qui m’a aidé n’aidera pas tout le monde. Je te souhaite beaucoup de courage! Répondre
Quand je lis ça je reste sans voix. Un adulte doit aider un enfant à se construire et le guider face à la vie. Qu des personnes osent violer et/ou abuser d’enfants (pour les adultes aussi) c’est juste épouventable. Un viol= un vol d’une partie de la personne. En tout cas je vois que tu poursuis ta vie avec bienveillance envers toi et c’est rassurant. Mon commentaire me parait maladroit et pas très clair mais je te souhaite du bonheur dans ta vie. Bises Répondre
Bouleversant…. je suis sans mots face à ce récit. .. juste, je te dis bravo ! Je t’admire au plus haut point pour ce que tu as eu le courage de faire et pour ton intelligence et ton analyse des choses. Je pense à cette petite fille que tu étais… elle doit être fière de toi, de ce qu’elle est devenue, malgré les monstres. .. Merci et belle vie, de tout coeur ! !! Répondre
J’imagine tout le courage qu’il t’a fallu pour traverser ces années et les différentes procédures tout en t’occupant de tes enfants donc bravo d’en être là c’est déjà pas mal! J’espère que tu as coupé les ponts depuis avec cette partie de ta « famille » Répondre
Je n’avais que mes deux premières filles, et encore, la deuxième que les deux dernières années. 🙂 J’ai coupé les ponts oui… Répondre
Tu as un tel courage pour poser tout cela, je comprends que ça puise toute ton énergie et en même temps ca doit être tellement libérateur. Ton histoire est en effet singulière, et pourtant ce fameux schéma était trop courant, malgré un signalement d’enfant, une plainte, des preuves, un placement même, finalement l’adulte responsable n’était pas puni, ni déchu de son autorité parentale… c’est injuste, et ca laisse beaucoup trop de séquelles. Il faut le transformer en force, et s’entourer de bienveillance, comme tu le fais ! Répondre
Oui, c’est libérateur, tu as raison, ça m’a fait du bien de l’écrire (même si ça m’a vidée!! ^^) Le transformer en force, je n’y croyais pas, et cela prend du temps, mais je crois aujourd’hui que c’est exactement ce qu’il faut faire! 🙂 Répondre
C’est terriblement long et éprouvant de devoir justifier le statut de victime. Je crois que pour boucler la boucle, j’aurais aussi poursuivi la compagne pour non assistance à personne en danger. Repentie ou endossant le rôle de mère incompatible avec celui du profil toxique (la bonne blague) : tolérance zéro, lien du sang qu’importe. La perversion c’est d’entretenir l’idée d’avoir été aussi victime, de demander pardon, de faire le dos rond pour maintenir le lien dans l’espoir d’en avoir un sain, ou pour les petits-enfants. Ou comment manipuler à vie. Mais c’est si répandu comme schéma. On reste l’enfant qui veut bien faire. Répondre
Ce serait aujourd’hui, je porterais plainte également contre elle. Mais à l’époque, je n’avais qu’elle, elle m’a fait croire qu’elle tait aussi victime que moi et j’ai eu pitié d’elle, et je l’ai crue surtout. Aujourd’hui je sais qu’elle m’a manipulé et je m’en veux de m’être laissée faire, mais je sais qu’on a rarement le choix. Répondre
Je suis partie de l’article sur un sac à langer parfait , passée dans le à propos pour rencontrer votre article. il est déconcertant de simplicité, épuré de drames, compréhensible par n’importe qui et criant de vérité. Bien sûre que vous êtes une guerrière, courageuse et téméraire. J’ai aimé cet article qui va résonner en moi et me servir pour d’autres choses. Merci et belle journée. Emilie. Répondre
Bonjour, Je viens de lire votre article et j’en ai encore des frissons… tellement de similitude avec ce que je vis actuellement…. la chose que je vais retenir est le apres, être soulagé , etre fiere de soi … Merci de vous avoir ouverte sur « votre Everest » cela me donne du courage pour les prochains mois ( je vais rester optimiste!!) Celine Répondre
Bon courage pour ce chemin. Je vous souhaite qu’il soit plus court que le mien (la Loi ayant changé depuis, les délais sont normalement plus courts). Au bout du compte, quel que soit le verdict, la procédure, ou plutôt le fait d’avoir su affronter ainsi son vécu, est salvateur. Je vous le souhaite de tout coeur. Répondre
Bonjour Aurore, Je suis triste et effarée de voir que votre mère ne vous a pas protégée, chose que je ne connais que trop bien pour l’avoir vécu aussi. Le problème, c’est que nous nous construisons sur les bases que nous donnent nos parents, et en particulier nos mères et je comprends votre besoin de protéger votre fille de tout çà, de toute cette horreur. Ecrire, c’est se purger sur le papier ! Il ne reste plus qu’à se remettre le mieux possible ensuite et continuer à avancer, toujours, encore… Des milliers de douces pensées. Carole Répondre
Je suis impressionnéee par ta force et ton courage ! Je trouve que tu as subi une double (voire triple, quadruple… multiple) peine. La douleur de subir les atrocités physiques et morales de ton beau-père, d’une part, puis les affres et les lenteurs de la justice, d’autre part. Tu ne mentionnes pas ici l’histoire avec le père de ta fille ainée, mais je l’ai en tête et je me dis que tu es formidablement forte d’avoir pu te sortir de tout ça, la tête haute! Et d’avoir construit cette belle famille vivante et heureuse aujourd’hui. Oui tu peux être fière et non ce n’est pas « mal » d’être fière de soi (dit la fille élevée dans la morale judéo-chrétienne et qui, justement, a très honte de dire quand elle est fière d’elle). Je suis admirative et te souhaite de trouver l’apaisement et le bonheur que tu mérites! Avec des <3 <3 <3 ! Répondre