ha cette foutue culpabilité! C’est fou comme c’est très féminin quand même. Un mec qui reprendrait ses études à 36 ans pour devenir avocat, tout le monde y verrait de l’ambition, la volonté de faire le mieux pour sa famille (y compris au niveau financier). Une femme? culpabilise malheureuse car tu délaisses ton foyer ! Est-ce un choix égoïste? je ne suis pas sûre. Un choix personnel qui implique des changements pour tous, certainement. Mais un choix qui ne peut qu’être bénéfique à tout le monde aussi. Alors vit sans culpabiliser! Répondre
Les réactions face à ma reprise d’études sont globalement très positives. On m’encourage, on m’admire… Ce qui est féminin, à mon sens, c’est le poids des principes moraux séculaires qui nous invectivent de rester dans un rôle bien précis. Mais les gens évoluent plus vite que notre culpabilité je crois! 😉 On ne peut pas nier que la société nous incombe un rôle. Et on l’investit, d’une certaine manière, sinon on ne culpabiliserait pas plus que les hommes. BRef, c’est sûr qu’un homme et une femme ne culpabiliseront pas sur les mêmes choses, mais je ne sais pas si les hommes sont exemptés de culpabilité pour autant. Merci pour tes encouragements! 🙂 Répondre
Ah la culpabilité, une compagne de vie pour moi aussi… celle qui m’empêche pour l’instant de vraiment me lancer dans un projet de reconversion… Bon, j’avoue j’aime aussi avoir la possibilité de m’occuper de mes enfants, de passer du temps avec eux. Et avoir du temps pour moi depuis leur scolarisation… Mais si ton choix parait peut être égoiste aux yeux de certains (il y en a à part toi ???!), en réalité, avoir une maman qui s’épanouit et s’assume est le plus beau cadeau et le plus bel exemple à leur donner… Tu leur montres que tout est possible, que « Qui ne tente rien, n’a rien ! »… Profite, sans culpabilité ! tu aimes tes enfants, c’est indéniable Virginie Répondre
J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à être là pour mes enfants, mais j’ai eu une sorte de « déclic »… Maintenant ils sont un peu plus grands (c’est relatif mais bon), ils ont moins besoin de moi que je n’ai besoin de tenter ma chance à cet examen. J’ai pesé les pour et les contres. Et voilà! 🙂 Il y a quelques années, ce n’était pas le moment parce que j’avais besoin de me consacrer à mes bébés. Aujourd’hui, je me sens « mûre » sur bien des points. J’aurais pu attendre un an que Pépin soit à l’école, mais là c’était au delà de mes forces… Quand je prends une décision c’est difficile de freiner la machine! ^^ Merci beaucoup Virginie, je te souhaite de réaliser également tes souhaits, au moment venu, quand tu te sentiras prête et que l’envie dépassera tout le reste! Se précipiter ne sert à rien de toutes façons! 🙂 Répondre
Tu as oh combien raison sur tous les points. Ton parcours n’en a que plus de force, et j’avoue que ça force l’admiration de constater que tu arrives à mener un tel projet à terme en occupant tant de casquettes différentes. Et l’épanouissement de soi est une base, qui rejaillit sur tout le reste, ses enfants, son couple, sa vie en générale, alors surtout, pas de culpabilité! Ou alors tu la chasses d’un grand coup de pied. Répondre
Je n’ai pas mené mon projet à terme encore, je n’en suis qu’au tout début! 😉 Merci beaucoup pour tes encouragements! Répondre
Est ce possible de ne jamais culpabiliser ? j’essaie mais je n’y arrive pas toujours… en ce moment c’est sur le mode « je rentre trop tard du bureau, je vois à peine ma fille alors qu’elle aurait besoin de moi en sortant du collège et elle se débrouille seule… » et pourtant c’est un choix commun d’avoir acheté une qualité de vie loin du bureau mais voilà, la culpabilité vient s’inviter sans frapper aux portes, la chienne ! cette décision que tu as prise est vraiment courageuse et j’espère vraiment que tu n’écouteras aucune petite voix qui te ferait renoncer !! Répondre
Je crois que la culpabilité ne s’en va jamais vraiment… Mais ce qui est bien c’est de savoir la raisonner, voir le rai et le faux dans l’idée culpabilisante et savoir aussi la faire taire quand elle n’a rien à faire là… Merci pour ton soutien! C’est vrai qu’il y a des avantages et des inconvénients dans toute situation, vous vivez plus loin mais vous avez une meilleure qualité de vie, on ne peut pas tout avoir. L’important c’est que ce choix soit le bon pour vous! C’est chouette une maison en région parisienne, c’est un luxe!! 🙂 Répondre
Je trouve au contraire que continuer tes études est dans la suite logique, et qu’après tu exerceras l’activité qui en découle. Et c’est un très bel exemple pour tes enfants que leur montrer que tu vas jusqu’au bout des choses. Tu n’as pas à culpabiliser d’être un modèle de persévérance. La flexibilité de ton activité te permettait de profiter d’eux et de leur être disponible, mais ça c’est jusqu’à présent. Tu peux compenser avec une aide-ménagère, la livraison des courses, une nounou, et ton temps libre sera optimisé. Tu vas y arriver haut la main ! Répondre
Je me reconnais bien dans tes mots. Je ne connais que trop bien cette culpabilité qui s’infiltre partout, quoi qu’on fasse… Je trouve que c’est une très bonne idée de mettre tout par écrit, tu peux comme ça fixer tes arguments pour mieux t’en assurer ! Je te l’ai déjà dit, mais je trouve que tu as pris une super décision. Je pense que quoi qu’il se passe, tu auras beaucoup appris, en Droit mais aussi sur toi-même ! Je te cite une phrase d’un ami que j’aime beaucoup : « une bonne décision est une décision que l’on rend bonne ». A toi de jouer ! Répondre
Merci beaucoup! J4aime cette situation! Et je suis déjà convaincue d’avoir fait le bon choix, ça me rend heureuse d’avoir repris, quoi qu’il arrive, ça ne sera pas une année perdue, loin de là (j’espère quand même réussir évidemment! ^^) Répondre
Long article sur la culpabilité…juste parce que tu reprends tes études ? Really ? On est en 2017 ou 60 en arrière ? La vie de famille peut se concilier avec plein de trucs…et même un vrai travail….si, si, je t’assure. Bon courage pour la suite… Répondre
Comme je te comprends. Je suis actuellement dans une configuration similaire. J’ai attaqué une prepa (payante bien sûr) pour préparer l’examen d’entrée à l’école d’auxiliaire de puériculture. C’est un projet qui me tiens à coeur depuis des années. J’ai enfin réussi à sauter le pas et me lancer à 28 ans avec 2 enfants. Si je suis prise, en septembre 2018 je rentrerai à l’école pour 10 mois. En soit c’est court tout ça (comparé à des études de droit) c’est égoïste mais ça fait tellement du bien de faire ce que l’on a envie Je te souhaite de réussir, et suis de tout coeur avec toi Répondre