Petits conseils pour reprendre le contrôle sur son self-esteem

L’année 2017 aura été pour moi l’année d’une reconstruction éclair. En 12 mois j’ai fait le deuil du dernier vestige idéalisé de mon enfance, j’ai encaissé une rupture difficile avec celle qui m’a vue naître, j’ai été atrocement malheureuse et puis j’ai relevé le menton, un genou après l’autre et j’ai gagné en quelques mois ce que j’ai mis des années à chercher en vain: l’estime de moi-même.
Plus les semaines passent et plus je prends confiance, plus j’apprends à connaître qui je suis et plus j’apprécie ce que je découvre. On n’est pas encore au top du top mais ça avance à grands pas cette affaire. Je suis libérée.
Cette année, j’ai appris à me libérer de moi-même mais également à me libérer du regard des autres.
Et j’ai décidé de:

Ne plus jamais laisser qui que ce soit définir qui je suis. Trop grosse, pas assez jolie, pas assez jeune, trop rêveuse, pas assez intelligente, trop lente, trop curieuse, pas assez bosseuse, si on ne se réfère pas à des actes concrets pour une critiques constructives: c’est niet.
Rien à faire de l’avis de ceux qui ne supportent pas que je prenne soudain confiance en moi.
Je ne suis pas ce que les autres décident, je suis moi, et si ça ne plaît pas c’est tant mieux, cela facilite le tri entre les personnes importantes et celles qui ne le sont pas!

Ne plus courir après des relations à sens unique. J’ai toujours cherché l’aval de ceux que j’admire. Il y a ceux qui deviennent de bons amis et ceux qui en profitent pour me manipuler. Je me sais le jouet de leur orgueil mais je me laisse torturer dans l’espoir d’une miette de reconnaissance. Du moins, c’était le cas il y a quelques mois encore, mais j’ai changé de façon radicale et je ne laisse plus personne m’atteindre.
Il y a ceux que j’admire et qui resteront inaccessibles, j’en prends mon parti. Je ne me laisserais plus jamais être le jouet de qui que ce soit.

Ne plus laisser personne me dire qui ou quoi aimer. On a toujours dans son entourage une personne intransigeante qui décide ce qui est bien et ce qui ne l’est pas, et on sait intuitivement que si l’on s’écarte de sa manière de penser, on va rapidement être banni de sa vie. Accepter que l’on peut apprécier quelqu’un mais qu’une relation puisse néanmoins être incompatible. Soit l’on réussit à s’imposer en admettant clairement que l’on aime ci ou ça, celui-ci ou celle-la, soit c’est vain et alors cette relation n’avait tout simplement aucune raison d’être.
Cela me demande un peu de pratique, mais j’apprends vite!

Prendre soin de moi en faisant ce qui me plait et en ne me laissant plus diriger par une école de pensée ou une autre. J’aime me maquiller le matin, je me sens plus jolie quand je suis bien habillée, j’aime avoir une vie active et remplie, j’apprécie de ne pas me consacrer exclusivement à ma famille. Je deviens peu à peu égoïste. Je deviens l’une de mes priorités. J4ai définitivement acquis que si je ne veux pas que le bateau coule, je dois commencer par m’occuper de moi-même avant de m’occuper des autres, fussent-ils mes enfants. Et ils me remercient! D’abord parce que je leur montre qu’être mère ne nécessite pas de se sacrifier, s’ils ne comprennent pas nécessairement pourquoi aujourd’hui, mes filles surtout me remercieront plus tard de leur avoir donné cet exemple! Ensuite parce que, reboostée d’avoir pensé à moi, je leur offre un temps bien plus qualitatif, je suis plus zen, plus patiente, plus disponible et je ne les envisage plus jamais comme une contrainte.

Faire ce que j’aime. Sincèrement, et pas parce que « il faut » ou parce que « c’est bien vu ».
Je ne me laisse plus déstabiliser par les injonctions comme je pouvais l’être auparavant. J’aime mettre du vernis rose sur mes ongles, ce n’est pas féministe? Allez bien vous faire voir! J’aime marcher dans la forêt et faire des câlins aux arbres… C’est ridicule? J’en ai absolument rien à cirer!
J’aime me coucher avec les poules pour rêvasser le temps de m’endormir. Perte de temps? M’en fous…
J’aime rester à la BU et profiter du calme, j’aime étudier. Pas sérieux à mon âge? Foutaises…

Sans titre 1

Je pourrais dire que j’ai décidé de m’émanciper des diktats que je me laissais imposer mais ça ne serait pas tout à fait vrai. Je n’ai rien décidé, c’est venu tout seul. Je ne suis pas encore totalement affranchie mais j’avance à toute vitesse, à tel point que cela me surprend. Dans telle situation, je me serais effondrée alors que je reste désormais debout, spectatrice, et je continue mon chemin, à peine ébranlée.
Les gens qui m’aiment constatent le changement et s’en réjouissent.
Il y a ceux que cela agace. Ceux qui, subtilement ou non, me font comprendre que je leur déplais. Ceux qui me dominaient récemment et qui ne peuvent plus rien tirer de moi. Je comprends, c’est agaçant… Je les identifie et peu à peu, les évince les uns après les autres.
Je sais désormais comment m’entourer de personnes qui me font me sentir bien, qui ne me jalouse pas (ça m’a surpris mais manifestement ça existe), qui m’apprécient avec mes qualités et mes défauts, qui savent fournir des critiques constructives et sincères pour me faire avancer et non chercher à m’enfoncer. Qui savent également me respecter quand je leur dis non et à ne pas abuser de ma légendaire gentillesse.

Bref, en cette fin d’année, je vous souhaite à tous de prendre votre envol si ce n’est déjà fait, de vous affirmer face à ceux qui vous impressionnent et de fuir les toxiques. Et surtout, surtout, à vous autoriser plus que jamais à vous faire le plus merveilleux des cadeaux de Noël: vous aimer et prendre soin de vous. <3

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