Fratrie nombreuse, fratrie heureuse!

Ils sont quatre, quatorze ans séparent l’aînée du benjamin, trois filles et un garçon, une lycéenne, deux écolières, un petit garçon à la crèche… Deux brunes, deux blonds. Deux lianes, un petit replet, une Musclorette. Des voix perçantes, de l’énergie à ne plus savoir qu’en faire, autant de talents que de caractères…

Ils sont mon trésor le plus précieux, ma source inépuisable de bonheur (et de fatigue)…

Mais qui sont-ils les uns pour les autres? Est-ce une bonne idée, pour un enfant, d’avoir des frères et soeurs? Plein plein?

A en juger par ma progéniture, la réponse est un immense OUI, irrévocable. La fratrie semble une évidence pour eux… Plus encore, une nécessité.

Les liens qui se sont tissés en presque trois ans se renforcent jour après jour, faisant d’eux un tout indivisible, certains jours…
Ils se cherchent, pour se chamailler ou se câliner ou pour chercher ensemble la prochaine bêtise à effectuer.

Sans titre 3

Si chez les deux derniers, la complicité et l’amour est d’une évidence qui ne fait aucun doute tant ils ont besoin l’un de l’autre à tout moment du jour et de la nuit… Leur duo formant un petit tremblement de terre impossible à arrêter et terriblement fatigant vu de l’extérieur (de l’intérieur aussi, mais manifestement pas assez!)
Le lien noué entre chacun d’entre eux quatre est précieux et puissant. MissCouette ne peut plus se passer de Noisette… Noisette veut passer du temps avec Mouflette. Mouflette ne sait plus où donner de la tête pour s’accorder un moment avec chacun d’entre eux, dans sa vie d’adolescente bien remplie…

Le plus perturbant est qu’au delà des jalousies inévitables, des petites chamailleries quotidiennes, leur affection et leur tendresse les uns pour les autres prend des formes parfois d’une infinie mélancolie… Quand l’un se fait gronder et que les autres se mettent à pleurer, avec une touchante sincérité, parce que le malheur de l’un fait le malheur de la fratrie entière…
Quand l’un vient à manquer à l’appel et que les autres refusent tout activité avant son retour.
Les cris déchirants des uns quand les autres s’absentent, même quelques heures.

Même Mouflette, qui pourtant passe une partie non négligeable de ses journées à se plaindre de l’existence de ses cadets, exprime aussi régulièrement sa peur de quitter un jour le cocon familial, ne plus voir chaque jour ceux qui la rendent folle! Et elle se rassure en se promettant des week-ends entiers à les accueillir dans son chez-elle, à leur préparer des gâteaux en regardant des dessins-animés.

Les regarder évoluer individuellement est fabuleux. Mais constater la force de leurs liens est particulièrement merveilleux. Se dire que loin de vivre la fratrie comme un fardeau, ils la vivent comme une chance, comme un trésor inestimable.
Depuis leur naissance, le lien grandit. Mais plus le temps passe et plus il se resserre.
Et plus ils semblent heureux!

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