Moui moui, c’est vrai que c’est difficile de voir le rapport avec le titre au départ. Du coup j’imagine que j’ai le droit de faire un commentaire un peu décousu? Non parce qu’en fait ton article aborde pleins de thème qui eux eux même mériteraient un article (voire un blog). Alors, en vrac, voilà. Moi j’ai peur de sortir, le soir, dans la rue. Mais c’est peut-être aussi ma nature un peu parano, j’dis pas. Un jour, une terrasse bondée, nous prenions une bière avec deux copines. Sur l’une des chaises d’une des rares table vide, était posé une pochette d’ordi comme si la table avait été réservée sauf qu’au bout d’un moment, toujours personnes. Des gens qui voulaient s’assoir demandaient aux tables adjacentes si c’était à eux. Rien. Une de mes amie s’en fichait de cette sacoche. La seconde plaignait la pauvre personne qui avait dû oublier son ordi en partant. Et moi? J’imaginais que c’était un attentat à la bombe… Bref au bout d’une heure, un gars deux tables plus loin a récupéré son sac. Bref, je suis un peu parano. Pour les short des hommes, c’est plutôt la mode des pantalons très tailles basses qui risque de revenir. quoique là c’est bien moule paquet. Et pour l’éducation de genre , pas toujours évident d’assumer même petit. Mon quatre ans me dit déjà que le rose et les poupées sont pour les filles (l’école). et quand il me réclame du vernis, je n’ai pas envie qu’il se fasse railler par ses petits camarades (bien que j’avais vu des dépliant très sympas qui expliquent que les garçons portent du vernis et autres contre stéréotypes). Il n’y a aussi de ‘danger’ que la moquerie des pairs mais c’est déjà beaucoup. (sinon ton anti robot me demande une multiplication dont le résultat est « soixante-dix deux »…) Répondre
Merci pour ce commentaire! 😉 Je suis une boule d’angoisse aussi, pour plein de trucs. J’ai une peur panique que mes enfants tombent dans l’escalier… J’ai vraiment très peur d’un accident de voiture. J’ai aussi peur que leur école fasse l’objet d’une attaque terroriste… Mais ça ne m’empêche pas de les y envoyer chaque matin. Que l’on ait peur est normal. Enfin on est plus ou moins irrationnel selon les tempéraments… Cela devient problématique quand cela nous empêche de vivre. Cela dit, un jour j’ai quitté un café parce que j’ai vu entrer un mec super louche qui ne m’a pas inspiré du tout, j’imaginais qu’il allait sortir sa mitraillette et tous nous tuer… On a tous nos névroses! 😉 Pour les railleries, je dirai « fuck » aussi. Les autres n’ont pas à déterminer quoi que ce soit, le vernis, la jupe, l’activité… Ils se moquent? Ma foi, cela apprend à nos enfants que les autres ne sont pas tous super fufutes… De toute façon, si ce n’est pas le vernis, ce sera l’appareil dentaire, les lunettes, le zozottement, la mère trop grosse, etc… Je ne brimerai pas mon fils s’il veut mettre des baskets roses à paillettes! 😉 Mais c’est en effet difficile de lutter contre ses propres peurs. Le captcha a craqué! Répondre
Coucou ! Difficile en effet d’élever un petit garçon dans cet état d’esprit (les filles aussi pt’etre, j’en sais rien, j’en ai pas). A chaque fois que mon fils (5 ans maintenant) fait quelque chose « c’est bien un petit garçon hein, ça se voit ». Mwais. Bin je faisais pareil et j’ai beau vérifier, j’ai pas de pénis entre les jambes. Et puis le « ca se voit », je dirais même que ça se discute parce que depuis sa naissance, les gens le prennent pour une fille. Il a déjà voulu mettre du vernis. Je lui en ai mis pendant les vacances, mais je l’ai retiré pour l’école. Oui, je vois venir les réactions derrière les écrans là. Le même genre que tu évoque dans ton article « ha tu fais ça pour qu’on se moque pas de lui, patati patata, tu va pas au bout de tes convictions… » Bin heu, en fait, j’estime qu’à 3/4 ans on ne met pas de vernis pour l’école. Fille non plus (c’est MON avis, les autres font ce qu’ils veulent). J’attache les cheveux de mon fils pour l’école, parce que fille ou garçon, les cheveux dans la peinture c’est la crotte. (Dans la soupe aussi on est d’accord). Pis d’abord il est très beau avec son catogan :p Soit dit en passant je n’ai pas peur non plus de sortir dans la rue. A Paris je passe en mode « psycho » et je me demande lequel va venir me tirer mon téléphone portable (qui est une sacrée poubelle disons le clairement), mais je n’ai pas peur pour autant, et je ne cherche pas à me planquer. Ni avec ma tablette, ni avec ma console. C’est mon droit d’utiliser mes affaires pour passer le temps. Je fais peur aux gens. « Tu va attirer les voleurs » « Tu va te le faire piquer » et j’en passe. Et même si cela m’arrivait, ce ne serait pas ma faute non plus. D’ailleurs, mon neveu, baraqué comme une armoire s’est fait agresser dans le train pour rien, alors je doute un peu du fait que la victime « attire » son bourreau volontairement hein. Répondre
Ho non mais moi aussi ça m’énerve tellement! Au cours de peinture de ma fille, je discute avec une maman, elle me dit « oh, 3 fills et un garçon, ça va, vous avez de la chance… Moi avec 2 garçons, que c’est difficile!! Oh vous verrez quand votre garçon grandira! » Ben, je crois que je ne verrai rien du tout… Ma fille aînée était une furie hurlante et gesticulante jusqu’à ses 6 ans (facile). Quand mon fils hurle et gesticule et que me vient à l’esprit « han, les gens ont peut-être raison, un garçon c’est comme ça » je me remémore les débilités que j’ai pu entendre à propos de ma fille « ben dis donc, elle est drôlement dissipé POUR UNE FILLE » et je me souviens que les enfants ont chacun leur caractère, Pépin est un petit nerveux, comme sa soeur aînée. Je suis persuadée qu’il finira par se calmer, précisément parce qu’on ne l’enfermera pas dans la case « il est excité, c’est normal, c’est un garçon » mais: c’est surtout normal parce qu’il a 3 ans… Je suis exactement comme toi pour mes effets personnels… Un jour une nana est venue très gentiment me prévenir que mon sac (à main) était ouvert « vous devriez le fermer, on va vous voler votre portefeuille! » Ca partait d’un bon sentiment, je n’ai donc rien dit à la dame et j’ai juste remerciée avec un sourire (je n’ai pas envie non plus de faire taire les élans d’humanité que je croise! ^^) mais je n’ai pas fermé mon sac. J’estime que si un voleur vient, ça ne sera pas ma faute mais la sienne… Répondre
Oui, voilà, je vois tellement mes filleules et mon fils qui se ressemblent. (enfin surtout la deuxième qui a juste un an de moins), que les crises de colère, les hurlement, les « je jouerais plus jamais ! » à faire trembler les murs, c’est pas que les garçons. Je pense que les différences qu’il peut y avoir sont données par la différence de personnalité, par la différence d’éducation (on élève pas tous nos enfants pareils sinon c’pas drole), et simplement par la différence de parcours, parce qu’en grandissant, les enfants ne vivent pas la même chose les uns les autres et forcément, se comportent différemment. J’ai une parade effroyable maintenant. « Ah parce qu’il faut un vagin pour être sage et doux ? » « Ah parce qu’il faut un pénis pour avoir un batman ? « Au départ j’avais un peu de mal à placer pénis/vagin dans la conversation avec un inconnu, mais maintenant, je le balance rien que pour voir la tête effarée des gens ! Et pour faire hurler les ptites vieilles (c’est souvent elles qui m’horripilent le plus), mon fils a commandé une maison pour sa poupée Jasmine pour Noel. (Il l’aura pas, on a pas la place ni le budget – mais c’est lui qui l’a demandé.) Et des chaussures avec des paillettes. D’ailleurs cette année j’ai été au rayon fille lui acheter des t-shirts et des pyajamas parce que ceux des garçons n’allaient pas. (Et des legging parce que yen a pas chez les garçons non plus) Répondre
Je pense que l’éducation conditionne beaucoup aussi. Plus on dit à un garçon qu’il est pénible mais que « c’est normal » vu qu’il est un garçon, ça lui colle une étiquette dont il est difficile de se défaire. Idem pour les petites filles « sages » évidemment… Et pour ma part, je dois être très vigilante car mes réflexes ne sont pas toujours les bons… C’est un travail! Mais quand je vois ma fille aînée complètement dépourvue de préjugés, je me dis que ça vaut carrément le coup! J’habille aussi souvent mon fils au rayon filles!! (Pour les shorts en été, les salopettes, les leggings, et aussi les pyjamas! ^^) Répondre
Le nombre de fois où j’ai entendu « l’adolescence est plus facile pour un garçon ». Et quand on creuse un peu, les parents expliquent : » j’ai moins peur, mon fils a moins de risque de faire une mauvaise rencontre et de se faire violer »…Une fois j’avais répondu à mes collègues qui me tenaient ce discours : « donc en gros, je devrais avoir peur et expliquer à mes filles qu’elles doivent avoir peur parce que vous élevez vos garçons dans l’idée que potentiellement un garçon peut violer une fille? « . Je sais que j’aurais peur pour mes filles, parce que la société est pleine de garçons élevés dans l’idée de la toute puissance. Je sais que j’aurais peur pour mon fils car j’espère bien ne pas l’élever dans cette idée de toute puissance et qu’il risque de trouver sur son chemin des « vrais mecs » considérant qu’il devrait se lâcher un peu. Mais au final, si chacun, comme tu le dit, élevait ses enfants dans l’idée de respecter les gens (quelque soit leur sexe, leurs vêtements, la personne à qui ils tiennent la main), ce serait beaucoup plus simple non? Répondre
Je crois aussi… Et comme tu dis, j’ai peur pour ma fille, évidemment… Tout comme j’aurais peur si l’un de mes enfants était homo (parce qu’il aurait tellement plus de risques de se faire agresser) Mais je ne les empêcherai pas de sortir, d’aimer qui ils veulent, je ne leur reprocherais pas de vivre normalement. Si on fait le parallèle, alors on devrait cacher nos enfants homos pour qu’ils ne risquent rien (cela dit c’est ce que certains prônent mais bon, il me semble que désormais la majorité tend à penser que l’homosexualité est normale). Cela semble complètement aberrant. Pourtant c’est précisément ce que l’on demande à nos filles sans que cela ne chose personne. C’est d’autant plus idiot qu’en jupe ou en combinaison de ski, une femme a autant de risque de se faire agresser malheureusement… Répondre
Je pense aussi que le fait que l’enfant ait une base sécure pour se ressourcer l’aide à « affronter » le monde extérieur 🙂 La confiance en soi aussi.! Et le rôle des parents est important en effet 🙂 Un super billet ! Répondre
Ton article me parle, parce qu’il pose des questions qui vont au delà de l’âge de la maternelle. Je trouve qu’on a tendance à être très attentifs et à avoir l’impression de « combattre les préjugés » quand, en maternelle, nos enfants sont dans leur phase bleu pour les garçons/rose pour les filles. Alors que franchement, cette phase est particulièrement innocente, puisque c’est juste une étape où ils prennent conscience qu’il existe deux sexes et qu’ils sont soit fille, soit garçon. Du coup ça masque complètement des questions plus profondes qui méritent d’être posées. Pour ma part, je me demande si, justement, c’est une bonne chose d’éduquer filles et garçons de la même façon. Ne me jetez pas de pierre 😉 c’est une vraie question, parce que je crois vraiment que nous sommes différents (au delà des clichés « les filles sont sages »/ »les garçons sont des brutes ») et que cette manière de faire « pareil pour tout le monde » tend en fait à favoriser les filles et à rendre les choses plus difficiles pour les garçons. J’en parle dans un de mes articles (je ne mets pas le lien, il se trouve facilement sur mon blog « les garçons, le sexe faible de l’école ? »), notamment sur le fait que les garçons sont les premières victimes du décrochages scolaire et se trouvent de plus en plus dans une société ultra féminisée ou les portes s’ouvrent difficilement pour eux (et ce sera d’autant plus le cas pour nos garçons qui sont encore petits). Je n’ai pas de réponse toute faite à apporter, mais vraiment, ça me fait réfléchir. Répondre
Oui il y a des phases innocentes et normales et il y a ce qu’en font les parents et l’entourage. Je ne pense pas qu’il faille éduquer les garçons et les filles de la même manière. Je ne pense pas, par exemple, que ce soit bien grave que les filles adorent porter des robes et les garçons des pantalons. Je ne me verrais pas m’habiller comme mon mari et vice versa, il y a des différences physiques et physiologiques et il est normal d’en tenir compte. En revanche je ne suis pas d’accord avec le fait que la société soit ultra féminisée. On voit de plus en plus de femmes s’exprimer mais c’est parce que nous vivons dans une société encore ultra patriarcale que la parole des femmes est aussi visible là où celle des hommes est simplement normale. La norme reste le masculin, le féminin est encore l’exception. Je pense également qu’en éduquant nos petits garçons à être plus calmes et sages, à valoriser cela chez eux comme on le fait pour les filles, alors ce serait un bénéfice pour leur réussite scolaire. Mais comme vous, je m’interroge sans avoir les réponses. 🙂 Répondre
Eh bien, n’ayant pas d’enfants, je ne peux pas me permettre de dire quoi que ce soit sur la deuxième partie de l’article, si ce n’est que je trouve que c’est une formidable façon d’eduquer ses enfants. Pour la peur des agressions, je n’ai pas peur non plus. Pourtant je suis à la fac, je sors souvent tard le soir, je rentre ivre, seule, à 3H du matin, et que, pas de chance, la fac est située dans un quartier craignos, donc mon appartement aussi, et j’ai été agressée physiquement deux fois en trois ans. La première fois, un gars est intervenu et m’a aidée (en même temps, il était 17H), la deuxième fois, pas de chance, il était 4H du matin et j’ai terminé à l’hopital (sans rien de grave, je voulais juste verifier que mon nez n’était pas cassé). Avant, je croyais aussi que je saurais me défendre, je suis une fille de 20 ans, pas beaucoup de muscles, mais 10 ans d’escrime et 4 de boxe derrière moi, pourtant je n’ai rien pû faire. Je dois avouer cependant que je suis plutôt fiere de moi, la deuxieme fois, ils étaient trois, et j’ai réussi a en blesser un (coup de clef au visage, c’est radical, même si c’est malheureux d’être content de blesser quelqu’un…). et puis je me suis bien debattue, ils m’ont lachée tellement je me defendais, mais ils ont quand même largement eu le temps de me frapper au visage et au ventre. Enfin bref, sans vouloir te briser le moral, tu risques d’avoir du mal à te defendre… Pour autant, le risque qu’il t’arrive quelque chose est faible, et surtout: malgré ça, je n’ai toujours pas peur de sortir. Au contraire, quelques coups, ce n’est jamais agréable, mais en deux semaines il ne reste rien, donc c’est plus surmontable que ce qu’on laisse croire. Alors je ne t’encouragerai pas à faire plus attention, de toutes façons c’est le genre de chose qu’on écoute pas, et je refuse de dire que les femmes doivent faire plus attention, non mais ! Cependant je vais esperer qu’il ne t’arrive rien 🙂 Répondre
Oh je me doute que je serai totalement incapable de me défendre (même si naïvement j’espère le contraire). Et j’ai très peur pour ma fille. Mais comme tu dis, ce n’est pas à nous de nous empêcher de sortir. C’est plutôt aux agresseurs de se sentir mal d’avoir agressé (et en cela, ce mode de pensée est radical je trouve. Si on remet la faute sur les bonnes personnes, ce sont les bonnes personnes qui culpabiliseront, je pense. Je suis vraiment désolée qu’il te soit arrivé ces horreurs… J’espère aussi qu’il ne m’arrivera rien de similaire et encore moins à mes filles… Merci pour ce témoignage! 🙂 Répondre