Once upon a time in Hollywood

Cet été, un vendredi soir d’une semaine éprouvante de révisions, j’ai demandé à Mouflette si elle voulait m’accompagner voir le dernier Tarantino. Je ne compte même plus le nombre de mois ou peut-être d’années qui séparent mes séances au cinéma aujourd’hui alors que fut-un temps, j’y allais toutes les semaines… Faire des enfants (plein, trop!) n’a pas que des avantages… Je me rattrape en regardant les films en DVD mais bon, ce n’est pas la même ambiance.

Bref, avec Mouflette, nous sommes donc allées voir Once upon a time in Hollywood, son tout premier Tarantino (après je lui ai fait faire un « Marathon Tarantino » où l’on a enchaîné Pulp Fiction, Kill Bill 1&2 et Reservoir dogs mais je ne suis pas certaine qu’elle ait apprécié autant que moi). Pour ce film, je n’avais aucune attente spécifique. J’étais une grande fan de Pulp Fiction et Kill Bill 1&2 mais j’ai moins aimé ses autres films dont l’ambiance était assez différente et qui me parlait moins.

Once upon a time a été pour moi une excellente surprise. Non seulement j’ai trouvé que « QT » se rapprochait de l’ambiance de ses premiers films, mais j’ai beaucoup apprécié de retrouver deux de mes acteurs favoris, Brad Pitt et surtout Leonardo Di Caprio que je ne me lasse jamais de voir à l’écran tant il est capable d’incarner avec brio n’importe quel type de personnage.

Le rythme est lent et le film est quand même assez long mais je ne me suis pas ennuyée une minute. J’ai surtout aimé le personnage joué par Di Caprio qui est vraiment comique à sa manière. Je n’ai pas perçu toutes les références cinématographiques mais j’ai adoré la musique des années 60/70, à la fois enjouée et empreinte d’une certaine nostalgie.

J’ai aimé découvrir Margot Robbie dans le rôle de Sharon Tate, tellement jolie, pleine de grâce et de spontanéité. Son personnage est filmé avec une grande tendresse et une certaine admiration, j’ai trouvé son rôle vraiment touchant.

***Spoilers***

J’appréhendais bien sûr la fin, vu que le sujet du film était a priori Sharon Tate et sa tragédie. Mais la fin est en réalité totalement inattendue et jouissive, qui réécrit l’histoire (« Once upon a time » du titre) de manière déchaînée, vraiment très drôle et dans un bain de sang mais pas celui auquel l’on s’attend. Un Tarantino sans sang qui gicle partout, ce n’est pas vraiment un Tarantino en même temps…

Cette fin m’a laissé un goût un peu amer cependant. La réécriture était à mon avis une bonne idée, une façon brillante de détourner la réalité tellement sordide. Mais le problème, c’est que la réalité, justement, est une tragédie, et cette happy end vient souligner ce terrible état de fait de manière encore plus marquée. C’était peut-être le but, laisser entrevoir une fin possible dans un monde parallèle. Le cinéma a peut-être pour but de rêver une fin meilleure, car dans un film, tout est possible, y compris tuer Hitler dans une salle de projection.

Bref, j’ai beaucoup aimé ce film qui tient quand même surtout par son trio d’acteurs phénoménal. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir la fille de Andy MacDowell en hippie auto-stoppeuse!

J’ai retrouvé cette ambiance particulière des films qui nous embarquent et dont on n’a plus envie de quitter l’univers.

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2 Discussions on
“Once upon a time in Hollywood”
  • J’ai bien aimé le film mais je l’ai trouvé trop long (2h40 !!) et certaines scènes inintéressantes (au point que je ne pourrais pas te les citer, je les ai oubliées !) Contrairement à toi, j’ai adoré la fin, qu’il « corrige » cette horrible tragédie. J’attendais avec angoisse le massacre final de Sharon Tate, et qu’il n’arrive pas, j’étais soulagée !

    • C’est vrai qu’il était vraiment très long et certaines scènes trainaient en longueur mais je ne me suis pas ennuyée, l’ambiance m’a suffit.
      Moi aussi j’ai aimé la fin et comme toi j’ai été soulagée (j’appréhendais aussi beaucoup). Mais ça m’a quand même laissé un goût un peu amer.

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