Chronique Prix AUDIOLIB: «Taqawan» de Eric PLAMONDON


Dans le cadre du Prix Audiolib, j’ai dix romans à écouter afin de départager mes cinq préférés.

Les dix titres sont:

  • La soustraction des possibles de Joseph INCARDONA
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia AOUINE
  • Là où chantent les écrevisses de Delia OWENS
  • Betty de Tiffany Mc DANIEL
  • Du côté des Indiens d’Isabelle CARRE
  • Nickel Boys de Colson WHITEHEAD
  • Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs de Mathias ENARD
  • Le poète de Michaël CONNELLY
  • Le consentement de Vanessa SPRINGORA
  • Taqawan d’Eric PLAMONDON

« Ici, on a tous du sang indien et quand c’est pas dans les veines, c’est sur les mains. »
Le 11 juin 1981, trois cent policiers de la sûreté du Quebec débarquent sur la réserve du Restigouche pour s’emparer des filets des Indiens Mig’maq. Emeutes, répression et crise d’ampleur: le pays découvre son angle mort.

Histoire de luttes et de pêche, d’amour tout autant que de meurtres et de rêves brisés, Taqawan se nourrit de légendes comme de réalités, du passé et du présent, celui notamment d’un peuple millénaire bafoué dans ses droits.

Taqawan est un fabuleux roman noir interprété avec brio par François-Eric Gendron.

Voici la quatrième de Taqawan, en quelques lignes.

Taqawan raconte l’histoire des Indiens Mig’maq lors de l’assaut des forces armées du gouvernement Québécois afin de réquisitionner les filets de saumons.

Taqawan, c’est le saumon qui a réussi à remonter la rivière et qui est une sorte de jeune adulte saumon.

Ce roman aurait pu, je pense, beaucoup me plaire, si je l’avais lu. D’ailleurs, je pense le lire « pour de vrai » et ne pas seulement l’écouter, car les implications politiques et historiques sont vraiment très intéressantes, tout comme le récit de ce qui arrive à ce peuple cantonné à une réserve alors qu’ils bénéficiaient du pays entier avant l’arrivée des hommes blancs.

Le roman traite de divers sujets avec une certaine subtilité, un peu d’humour et beaucoup de profondeur, tels que les violences policières, le viol, le racisme, la suprématie de l’homme blanc sur tout autre forme de vie humaine ou animale, les législations parfois absconses et totalement déconnectées de la réalité.

Les personnages n’ont pas réussi à me convaincre car la narration était un peu apocalyptique à mon sens, empêchant de véritable prendre attache avec chez protagoniste.

En effet, le narrateur, François-Eric Gendron, parle avec nonchalance, ce qui ne convient pas trop au style du roman, à mon sens. De plus, il prend divers accent supposés québecois, ce qui m’a amusé au début et puis vite gonflé… Je n’ai pas trouvé son accent convaincant mais surtout, l’alternance d’accent français et québécois, lorsque les personnages parlaient, m’a semblé totalement artificiel et proche du ridicule… J’aurais préféré un narrateur québécois avec un accent de bout en bout de la lecture.

Bref, mise à part cette histoire d’accent (non anecdotique cependant), j’ai vraiment eu du mal avec la voix et le style du lecteur et c’est la première fois qu’un livre audio me rebute à ce point… Comme quoi, l’acteur qui lit a vraiment son importance!!!

Je pense donc rapidement lire ce livre « en vrai » afin de me faire une idée plus précise, car là, vraiment, le narrateur ne m’a pas permis de rentrer dedans alors que c’est un roman qui avait tout pour me plaire.

Notation:

  • L’intrigue: 3/5
  • La narration: 2/5
  • Note globale: 2,5/5

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