Chronique Prix AUDIOLIB: «Nickel Boys» de Colson WHITEHEAD


Dans le cadre du Prix Audiolib, j’ai dix romans à écouter afin de départager mes cinq préférés.

Les dix titres sont:

  • La soustraction des possibles de Joseph INCARDONA
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia AOUINE
  • Là où chantent les écrevisses de Delia OWENS
  • Betty de Tiffany Mc DANIEL
  • Du côté des Indiens d’Isabelle CARRE
  • Nickel Boys de Colson WHITEHEAD
  • Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs de Mathias ENARD
  • Le poète de Michaël CONNELLY
  • Le consentement de Vanessa SPRINGORA
  • Taqawan d’Eric PLAMONDON

Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s’engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Il s’agit en réalité d’un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis au pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d’amitié. S’inspirant de faits réels, Colson Whitehead explore l’inguérissable blessure raciale de l’Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d’innocents, victimes de l’injustice du fait de leur couleur de peau.


Nickel boys de Colson Whitehead, ma 8eme lecture dans le cadre du prix @audiolib
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C’est l’histoire du jeune Elwood Curtis, qui se retrouve à la Nickel academy, une maison de correction, suite à une erreur judiciaire.
Ce roman s’inspire d’un lieu existant, au temps de la ségrégation raciale. Les personnages sont fictifs mais tout y est décrit et narré avec une telle acuité qu’il ressort que l’auteur a parfaitement saisi les enjeux de l’époque, sur fond d’injustice, de racisme et de cruauté humaine.
Un roman « coup de poing » par une plume maîtrisée.
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Avec un épilogue assez inattendu qui ajoute tristesse et humanité à ce récit poignant.
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Côté lecture, la voix de Stéphane Boucher est très neutre. Ça se laisse lire avec un côté un peu trop « documentaire » que j’ai regretté par moment. Mais la plupart du temps, j’oubliais le narrateur donc c’était plutôt bien lu.

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