Mais dans quelle galère me suis-je encore fourrée??? [Semaine 40 à l’IEJ]

40 semaines que j’ai repris le chemin de l’école, 40 semaines, cela me semble complètement fou tellement elles sont passées à une allure folle!
Je me demande certains jours ce qui m’a pris de m’embarquer dans une telle folie… Comme si ma vie n’était déjà pas assez remplie avec quatre mômes… Comme si je ne me noyais pas déjà dans un verre d’eau avec ma petite tribu et mon job freelance, certes chronophage…
Mais non, ce n’était pas assez, on va en rajouter une petite couche avec une année à la fac! Pour préparer un examen facile en plus, le truc que tout le monde décroche les doigts dans le nez…
Certains jours, quand je vois mes copines sans enfants et sans interruption d’études galérer avec les révisions, je me dis que j’ai peut-être présumé un peu de mes capacités…

Mais bon, j’y suis, j’y reste… J’ai encore 84 jours avant mon examen (laissez moi pleurer un peu… 84 jours? Mais je vais mourir, ce n’est pas assez!!!) et autant à bosser d’arrache-pied.

Sans titrfe 1

Ce qui est bien avec cette reprise, c’est que j’ai le sentiment d’avoir appris à me connaître à une vitesse fulgurante. J’ai plus appris sur ma façon de fonctionner en un an qu’en toute une vie.
Je dois aller à l’essentiel, je sais que je dois bien dormir si je veux avoir une chance de pouvoir bosser le lendemain sans somonoler. Je sais désormais que certains jours, je dois abdiquer car je ne suis bonne à rien, ce sera compensé par des jours où je peux bosser 12 heures d’affilé, galvanisée par je ne sais quoi… Je fonctionne par cycle.
Je sais que si j’ai la motivation, même s’il est 22h, je dois m’écouter et m’y mettre, même pour seulement une demi-heure… Parce que chaque demi-heure compte, justement, et ce qui est fait n’est plus à faire.
Je sais que je dois sauter sur chaque opportunité de temps et de motivation, les deux étant une denrée rare.
Je sais que le sucre me maintien éveillée et booste mon cerveau (psychologiquement ou physiologiquement, je l’ignore, mais j’ai toujours des Dragibus avec moi quand je révise en cas de besoin)(et oui, je sais, le sucre c’est le mal)

Je ne sais pas si je vais réussir ou échouer… Mais ce qui est certain, c’est que cette année n’aura pas été vaine, même dans la seconde éventualité.
Cette année a été riche de découvertes, de rencontres et d’apprentissage. J’ai appris à faire sauter pas mal de mes limites, notamment au niveau de la confiance en moi. J’ai constaté combien je suis sociable et j’ai des facilités à me faire des amis, moi qui étais persuadée d’être une empotée qui n’intéressait personne. J’ai vu comme je suis capable de sérieux et de ténacité sur une longue période, de m’accrocher malgré les inévitables périodes de découragement.

Ce n’est pas facile et je me demande encore ce qui m’a pris de me lancer là-dedans alors que j’ai encore un enfant à la crèche… Mais je crois que c’était le bon moment car je me suis rarement sentie aussi vivante et « à ma place ».
Et puis malgré tout, même si le temps me manque, je sais faire de mon objectif une priorité (sauf ce soir où j’écris ce billet plutôt que de réviser… :p ) et les choses s’imbriquent plutôt bien pour me permettre d’y arriver.

J’ai appris ce week-end que la place au centre de loisirs était confirmée pour mes filles. Je culpabilise un peu de les y laisser alors que je n’aurai plus cours au mois de juillet, mais je suis réaliste, si je les garde, je peux faire une croix sur mon examen et je n’ai pas fait tous ses efforts pour abandonner en si bon chemin. Et des enfants au centre de loisirs en été, il y en a beaucoup, et ils ne sont pas malheureux pour autant.

Je suis également convaincue que si j’échoue, ce sera évidemment très douloureux, mais je saurai me relever vite et repartir à la quête de mon Graal. Je finirai par l’avoir, cette année, la suivante ou celle encore après, je l’aurai (bon, si je ne l’ai pas au troisième essai, je ne pourrais plus le repasser, mais au moins, j’aurais la satisfaction d’avoir tout essayé…)
Plus j’avance et plus je suis convaincue que ce métier me comblera. J’entends tous ceux qui expriment leurs doutes sur la profession, il y a trop d’avocats, ils gagnent mal leur vie, il ne faut pas choisir telle ou telle spécialité… Mais cela m’est égal. Je ne me suis pas engagée dans cette voie pour devenir riche, ça ne sera donc pas une grosse frustration si je ne le deviens pas… Et je suis de plus en plus persuadée que j’ai un rôle à jouer. C’est sans doute un peu mégalo, mais si je n’avais pas cette ambition, à quoi bon continuer?

Bref, plus l’échéance approche et plus la pression se fait sentir, c’est normal, c’est même plutôt sain je pense! Mais je me suis mise en mode « bélier »… Ok, j’ai été un peu folle de me lancer dans cette aventure, mais je n’ai aucune intention de reculer, alors le seul choix qui me reste, c’est de foncer! Avec toute la force possible pour défoncer la porte…

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