La mère sacrificielle

Depuis que je suis à nouveau maman,  j’ai écouté les gens autour de moi, les parents et les autres. Et j’ai lu, encore et encore, les blogs de mamans, les magazines. J’ai lu les « Il faut… » »Une mère doit! » et autres « Vous devez… ».
Et je crois que j’ai un peu compris pourquoi la plupart des mères se sentent noyées dans leur maternité, dans leur vie de femme et de mère.

A force de lire des choses aberrantes et les obligations qui incombent aux femmes (et exclusivement aux femmes) comment ne pas culpabiliser, ne pas se sentir en dessous de tout? En plus, on est abreuvé de discours contradictoires… Mais le versant « naturaliste » prend clairement le dessus depuis quelques temps (mais c’est une autre histoire, bref…).

On lit des discours péremptoires de mères à qui tout réussi, qui font les « meilleurs » choix pour leur bébé et qui s’en vantent à corps et à cri comme étant les SEULS choix possible.
On lit, en commentaire sur les blogs de mères qui affirment leur envie de rester une femme, des personnes qui remettent en cause leurs choix, les traitant d’inconsciente…

Pour être une mère, aujourd’hui, il faut accoucher dans la douleur (sinon, t’as pas accouché pour de vrai), il faut allaiter jusqu’à ce que mort s’en suive (quelques mois d’allaitement ne suffisent plus pour gagner une médaille, il faut allaiter jusqu’à ce que l’enfant décide d’arrêter), il faut vouloir passer le plus de temps possible avec son enfant, il faut que la première séparation soit un déchirement.
Et puis, il faut garder son statut de femme active, laisser son enfant à la crêche doit être une terrible douleur, mais un sacrifice nécessaire. Il faut rentrer le soir et être une amante convenable pour son mari, qui, lui, ne subi aucune pression, curieusement.
Pour les sorties, les vacances, on doit tout faire en fonction de ses enfants, mais ne pas oublier de prendre du temps pour soi (ne me demande pas où ni comment, tu te débrouilles).

Face à toutes ces allégations, comment la femme s’y retrouve t’elle? Comment ne pas tomber dans le burn-out quand on est à la hauteur d’aucune des exigences de la société actuelle?
Quelque soit le choix, on va s’en prendre plein la tronche. Si on choisi d’allaiter, on va s’entendre dire qu’on n’est qu’une esclave de son gamin, quand on décidera de sevrer, on s’entendra dire qu’on est une sous-mèr(d)e. (Je parle de l’allaitement parce que tous les sujets de la maternité, c’est l’un des plus difficile à appréhender!).

Comment, dans ces conditions, se sentir maman et femme? Comment endosser tous ses rôles quand on n’arrive plus à en saisir aucun?

J’ai le sentiment que les femmes aujourd’hui sont bien seules… Le combat féministe est minoritaire, on croit avoir gagné la partie depuis le droit de vote… Les maris se reposent sur leurs lauriers, ils ont un congé paternité, youpi! Mais ils ne s’en servent que pour « aider » leur femme, dans la plupart des cas. Quand ce n’est pas tout simplement ce qu’ils considèrent comme « 10 jours de vacances ».

Les femmes, aujourd’hui, se croient obligées d’assumer des rôles qu’elles n’ont pas les moyens d’endosser… Comment être mère, femme, travailleuse, amante, et être au top partout?
Comment être femme quand on se dévoue intégralement à son enfant?

J’entends des parents qui ne partent plus en voyage « à cause des enfants », qui savourent une séance de ciné pour n’importe quel film bidon « parce qu’avec les enfants, on y va jamais », des parents qui pensent que leur vie doit tourner autour de leur enfant…
Est-ce vraiment une chance pour ce dernier?

Si on fait un effort pour se souvenir de notre propre enfance, que voit-on? Avec quoi s’est on construit, concrètement? Avec l’amour que l’on a reçu, mais aussi et surtout avec les exemples que l’on a vu, non?
Et l’exemple d’un parent qui se dévoue corps et âme pour notre pomme, aurait-ce été un exemple? Est ce que voir sa mère au bord de la crise de nerfs parce qu’elle essaye de « faire tout bien comme il faut » c’est un exemple convenable pour un enfant? Je ne jette pas la pierre, je m’interroge…

Souvent, les magazines, les livres et la plupart des blogs « de maman » concernent les parents de jeunes enfants, donc je pousse peut être la réflexion un peu trop loin. Une mère qui se dévoue à temps plein à son bébé de 2 ans arrivera peut être à s’en détacher quand il sera plus grand…

Bref, une simple réflexion, des questionnements. Etre mère n’est pas si difficile si on ne se met pas une pression de dingue, si on accepte ses limites et surtout si on accepte ne pas être l’élément unique (même si centrale) de la vie de son enfant passé les premiers mois. Ca aide à déculpabiliser quand on accepte de souffler un peu, ça aide à déléguer aussi.
Etre mère ne doit pas être un sacrifice, on peut être une mère dévouée, attentionnée, aimante et apportant tout ce dont un enfant a besoin et rester maitresse de sa vie, rester femme, avec des désirs de femme n’ayant rien à voir avec son statut de mère.
On peut avoir un métier plaisant, une vie culturelle, des passions qui n’ont rien à voir avec nos enfants…
On peut aussi aimer s’en occuper, décider de garder un maximum de temps pour eux, de rester auprès d’eux les premières années (et même plus) sans pour autant s’oublier en route.
On peut être femme au foyer et revendiquer son droit aux loisirs personnels. On peut travailler, avoir de hautes responsabilités et être une mère totalement « compétente »!

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82 Discussions on
“La mère sacrificielle”
  • en lisant le debut j’ai eu peur de la fin mais je suis plutot d’accord sur la fin ^^

    mais je ne comprend pas ces multiples debats sur les parents maternant et non maternant et seb non plus.

    Chacun sa vie je pense.

    Pour notre part l’allaitement, les couches lavables, les biberons (oui car nana n’a pas souhaiter allaiter et c’est son choix), j’ai adorer accoucher sans peri (ce fut moins long mdr) et l’aad j’ai kiffer etc… ne nous on pas empecher de voyager, visiter, apprendre, sortir à 2 et se retrouver ^^

    Et non pour répondre a d’autres meres qui se demande comment je fais pour tout faire sur les reseaux sociaux, je ne suis pas au bord de la crise de nerf ni wonderwoman pourtant je vie très bien mes multitaches journaliere et je suis femme (si si je fais même du yoga et coiffeur woua mdr). et maman solo la semaine ^^

    bon j’ai un homme qui fait le menage le week end sa doit aider lol

    apres j’ai eu une mere comme moi, et je suis admiratif car elle m’a fait vivre des choses que d’autres gens de mon âge non pas vécu et je l’en remercie et je ne l’ai jamais vu craquer non plus.

    En bref vivait votre vie de mere mais rester femme, si j’y arrive d’autres peuvent y arriver ^^ bon je retourne jouer au pokemon sur ma ds (et oui sa aussi j’ai le temps de faire lol)

    • Ben c’est exactement ce genre de phrase qui m’agace… Le « Si j’y suis arrivée, si ma mère aussi, tout le monde peut! » Mais tout le monde n’en a pas envie, et tout le monde n’a pas la même capacité à gérer, de par son histoire, son métabolisme, la vie qu’elle mène à l’instant T.

      Donc tu réussi et c’est génial, bravo! Et c’est super si tu es épanouie!
      Mais toutes les femmes n’ont pas cette « force », je fais partie de celles qui craquent très rapidement sous la pression, je n’en suis pas pour autant une mère ou une femme minable.

      • j’aimerai commenter, mais je ne sais pas si je vais bien m’exprimer ou si je vais partir en cacahouète…
        mais je te rejoins sur tous les points LMO.
        (j’ai énormément de mal à prendre du temps pour moi….les journées sont trop courtes, je ne suis pt pas fortiche de l’organisation, pt pour ça, hein, je suis pas parfaite,merde)

      • ben j’ai pas dit sa mais si tu veux pouvoir gerer vie perso et familiale faut savoir aussi apprendre a travailler sur soit sinon rien ne sert de critiquer les mamans qui y arrivent. Maintenant j’ai jamais parler de minable ni un dizieme de cela.

        donc bilan rien compris a ton post puisque tu dis au femme de prendre soin d’elle et de leur mentale mais si elles y arrivent et quel te le dise tu vas leur dire « c’est très bien pour toi mais moi j’en suis pas capable ».

        Faut pas etre si pessimiste!

        • Je crois en effet que nous ne nous sommes pas compris.

          Tu dis « si moi je suis capable de tout gérer, tout le monde l’est ». Je ne suis pas d’accord… On a toutes notre manière de gérer les événements et la vie, on ne part pas toutes avec les mêmes armes…

          Je suis heureuse que tu y arrives et tu es un bel exemple. Mais on ne peut pas toutes être parfaites, pour autant, notre vie n’est pas fichue, nos enfants ne sont pas malheureux. Tu vois ce que je veux dire?

          Et je ne suis pas pessimiste, j’ai conscience de mes limites, je ne supporte pas le stress, je craque tout de suite. Ca ne m’a pas empêché de réussir ce que j’entreprends, malgré la pression, mais je n’ai jamais réussi à tout gérer en même temps sans péter un plomb à un moment donné… Ce n’est pas être pessimiste, c’est simplement être lucide!

          Je sais aussi que je battrai jamais le record du 100m, ça ne me rend pas malheureuse pour autant… Pourtant, d’autres y arrivent! 😉

          • mais je ne suis pas « stresser » mais organiser et sa sa n’est pas innée ni dans les gênes, sa s’apprend même à 70 ans. Mais je comprend que tu ne puisse ne pas y arriver c’est ainsi on est pas pareil. Mais que vient faire la « perfection  » dans ce post.

            En quoi être bien c’est être parfait?

            Après faire plein de choses dans une journée pour ma vie de famille c’est vital comme allez au resto,yoga et cinema ainsi que le boulot toutes les semaines sa aussi c’est vital pour moi.

            Je ne peux pas vivre l’un sans l’autre voilà se que je voulais te dire, qu’on ne peut pas être heureuse dans son foyer si on ne l’ai pas dans son corp et sa tete en prenant du temps pour soit. Celles qui disent l’être se voile la face. (du moins je le pense).

            • En fait j’étais en train de lire les coms, et mon homme et moi on se demandait un truc… Comment fais-tu pour faire toutes ces activités ? Au sens pratique je veux dire ?! Resto et ciné j’en rêve depuis 2 ans, mais avec des bébés on est bien obligés de rester à la maison pour les garder…
              Après on est peut-être un peu « limités », mais on part du principe qu’on n’a pas fait des enfants pour les confier à droite à gauche…
              Parents sacrificiels, quand tu nous tiens !

              • Je fais pas tant de trucs que ça… Et là, MC est chez sa Gd mère, ce n’est que la 2° fois de sa vie que je la laisse… Et ce n’est pas facile, mais faut bien vivre! 🙂
                Peut être que j’ai peu de scrupule à la laisser à droite à gauche (même si ça n’arrive pas très souvent).
                Sinon, on l’emmène avec nous…

                • Non LMO, c’était un com pour Lily et le yoga, resto, ciné alors qu’elle est seule la semaine si j’ai bien compris…

                  On laisse rarement nos petits chez ma mère (on emménage alors on a souvent besoin de faire les magasins mais pas le choix, on y va avec eux en repérage puis j’y retourne seule après…) parce que le 1er de 17 mois est une tornade ! Quant aux beaux-parents, il les fatigue même quand on est présents MDR

  • Je suis de ces mamans qui aux dires de d’autres, en font trop, mais tout ce que je fais, c’est parce que je l’ai choisi, que j’assume et que j’en tire un max de plaisir. Il n’y a pas de sacrifices pour moi, que des choix. Quoi qu’on fasse, il y a des gens pour juger, alors j’ai décidé de faire ce en quoi je crois et ce qui me fait plaisir. J’allaite depuis 17 mois, je fais du portage, du cododo, et je crois au vivre et laisser vivre. Je ne juge pas ceux qui ont fait d’autres choix pour leurs enfants mais pourtant, des tas de gens se permettent d’avoir une opinion sur ce qui ne regarde que notre famille. Tant pis pour eux, ils perdent seulement de la salive.
    La maternité par la souffrance ou par le sacrifice, très peu pour moi, mais l’équilibre est souvent dur à trouver. La vie change. Elle est parfois plus difficile, mais aussi tellement plus attendrissante. J’essaie de vivre ma maternité comme je l’entends, pour ne rien regretter ensuite. Et jusqu’ici, je ne regrette rien!

    • Rien n’est jamais assez bien, aux dires des autres. Tu en fais trop, tu n’en fais pas assez, y’a TOUJOURS un truc qui cloche!!!

      Tu as bien raison de le faire comme tu le sens, de faire ce qui te rend heureuse et, par extension, rend aussi heureuse ta fille! 🙂

  • Oui, la maternité n’est pas si évidente que ça et la société actuelle n’aide pas, au contraire ! Mais je crois que tous ces questionnements que tu soulèves passent dans la tête de la plupart des mamans, qu’elles soient le centre du monde de leur enfant ou pas.
    Pour ma part ne ne suis pas fusionnelle avec mes enfants et n’ai aucun mal à les laisser, et bien je me pose quand même la question du Est-ce que je fais bien, pour eux? Et pour ce qui est des rôles de femme et d’amante, si tu vas faire un tour sur mon blog tu verras que ce sont aussi des questions d’actualité ! On trouve les réponses au fur et à mesure, une fois qu’on est au clair dans notre rôle de maman.

    Mais pourquoi toute cette pression sur les épaules des mères seules ? Comment s’en débarrasser ??

    • Non, ce n’est pas sur. On peut vouloir mettre son enfant au centre tout en s’occupant de soi. C’est une question de choix de famille, de priorités. C’est aussi un jugement que de croire qu’un tel style parental égale à se mettre et à mettre son couple en péril. Chacun ses choix, chacun fait ce pour quoi il est à l’aise! Tous les styles parentaux ont leurs avantages et leurs inconvénients.

      C’est aussi de la pression que de devoir réussir parfaitement son couple, son travail, sa maternité. C’est impossible de tout faire parfaitement. Invariablement, on va prioriser des choses sur d’autres. C’est la vie…

      Je pourrais répondre à certaines mères qui croient que je me néglige ou que je néglige mon couple qu’elles se négligent si peu qu’elles font pâtir leur petits, et qu’il aurait mieux fait qu’elles adoptent une plante verte si elles ne voulaient pas de changement à leur vies. Mais c’est oublier qu’on est toutes différentes, qu’on a des besoins différents, des situations différentes, des enfants différents, et qu’on fait souvent de notre mieux.

      Alors, trop, trop peu, que chacune se contente de faire ce qui lui semble le mieux, en équipe avec son conjoint!

      • On peut mettre l’enfant au coeur de sa vie et y trouver son compte, être parfaitement comblé. Alors, ce n’est pas s’oublier ni se sacrifier!

        On peut sortir tous les soirs, avoir une vie très riche, si l’aspiration profonde est de rester auprès de sa famille, on ne sera pas épanoui.

        Je crois qu’à partir du moment où il y a sacrifice, pas compromis mais réel sacrifice, alors on ne peut pas s’estimer heureux et la situation devient vite lourde pour tout le monde… Tu ne crois pas?

        Après, on fait toutes des compromis, personnellement, j’ai mis ma vie pro en stand-by, ça me coûte, mais je n’estime pas que c’est un sacrifice, c’est ce qui me convient le mieux, pas forcément ce qui me convient tout court…

        Je ne sais pas si je suis très claire?
        Mais loin de moi l’idée de juger les mamans, on n’a pas toutes les mêmes aspirations et besoin. Et je ne pense pas que Chrys jugeait non plus. 🙂 Mais la formulation laissait place à interprétation, c’est vrai.

        • Ah oui, tout à fait d’accord!

          Il y a une différence entre compromis et sacrifice. J’ai aussi changé de domaine pour être davantage avec ma fille, un choix qui m’a été difficile, mais il m’aurait été encore plus difficile de ne pas la voir grandir… Jamais je ne pourrai lui dire que j’ai sacrifié ma carrière pour elle, car ce serait mentir; j’ai choisi simplement ce qui faisait le plus de sens pour moi, ce qui me rends le plus heureuse, même si j’aurais préféré tout avoir.

          Ce n’est pas rendre service à ses enfants de sacrifier son épanouissement et son bonheur pour eux car ils en viennent à porter le poids de notre malheur. Pourtant, être maman implique un certain renoncement et certaines souffrances; on ne peux pas y échapper. Ce n’est pas autant qu’on devient terne et sacrificielle!
          Je ne sais pas non plus si je suis claire. C’est plein de subtilités et de teintes de gris, ce sujet.

          Chacun tente de trouver le meilleur équilibre possible entre son bien-être et celui de ses enfants, et c’est déjà suffisamment compliqué sans qu’on sente en plus une pression qui nous dit comment les choses devraient être faites et ressenties!

          Il ne se passe pas une seule journée sans que quelqu’un critique ma façon de faire avec ma fille, et je suis certaine que c’est la même chose pour des femmes qui ont choisi d’autres façon de materner. C’est beaucoup plus rare que j’entende un compliment sur ma façon de faire, et pourtant, quand j’y pense en toute objectivité, je pourrais en mériter plusieurs, comme nous toutes sans doute.

    • Ouais, mais c’est con de « perdre » bêtement les 3 premières années de son gamin à stresser de pas faire ci ou ça alors que tout pourrait être bien plus simple si on arrêtait de se foutre une pression monstre…

      Et puis pour certaines ça continue après 3 ans…

  • Tes questionnements sont intéressants, je me s’y suis retrouvée même si je n’ai pas d’enfant. En tout cas, si cela arrive, je compte bien m’écouter avant tout. Un enfant a besoin de voir ses parents heureux, je pense que c’est le plus beau cadeau qu’on puisse lui faire. Et j’ai la chance d’avoir un compagnon formidable qui fait beaucoup de choses à la maison (plus que moi, oui oui!) ;o)

  • Je t’ai déjà dit que j’emmerde le peuple?! ^^
    Pas toi, toi je t’emmerde pas. Ca c’est clair. Mais de tomber enceinte, d’avoir un enfant, d’avorter d’une autre enfant et un autre fait dans ma vie dont on parlera peut être un jour, ça m’a rendu tellement puissante! Je ne suis même pas blindée contre toute attaque mais j’y suis carrément indifférente (sauf lorsqu’on m’insulte ou lorsqu’on répand des informations inexactes).

    Bref. Les mères sont sous une pression constante. Les femmes en général aussi, d’ailleurs. Et c’est injuste.

    La seule chose qui nous reste à faire c’est de répandre la bonne parole, comme tu le fais si bien. La bloggosphère est se développe comme terrain de combat où les femmes, mères ou pas, peuvent retrouver des repères de la vrai vie. Pas que du magazine glossy mais de la vraie vie avec de la boue, de l’épisiotomie, du lait maternisé, des cicatrices, des rires et bonheurs réels,…

    Alors continue de parler, tu touches tellement de femmes! Et si tu en aides une par jour, c’est déjà gé-nial!!!

    Bravo!!

  • Ah et aussi, faire attention à ne pas tomber dans le paneau inverse, c’est dur. J’ai allaité, porté, cododoté, j’ai vécu la reprise du travail comme un déchirement et pleuré de chaudes larmes tout au long de la dernière tétée…

    Ca veut rien dire ^^

  • J’ ai eu l’ exemple d’ une mère qui assumait tout : boulot, maison, mari, enfant. Et justement on en parlait pas plus tard qu’ hier. Pour elle un mere doit faire passer son enfant avant elle même.

    Je ne ressens pas les choses de cette manière et si pour l’ instant, mes sorties avec Zozo sont réduites ou mes activités personnelles, c’est plus pour une question d’ abord d’organisation et surtout d’ argent.

    Parce qu’ il ne faut pas oublier non plus que des contraintes financieres par exemple peuvent faire que les parents ne voyagent pas, ne vont pas au resto, ne peuvent pas prendre de baby sitter…

    Oui je me dévoue pour mes enfants, mais j’ aimerai aussi comme je l’ ai écrit cette semaine prendre du temps pour mon couple, pour moi. Et dans mon cas si je n’ y arrive pas c’est purement materiel et je ne pense pas être la seule.

    Hier, nous sommes allés prendre un verre en terrasse rie nque lui et moi, on ne se rappelait même plus depuis quand on n’ avait pas fait ça. On a vraiment apprécié…

  • Ton billet me touche mais pas du tout de la même manière que les coms précédents, c’est lié à mon enfance, à ma mère. Je voulais en parler bientôt… en même temps j’hésite. En tout cas j’adhère complètement : être mère ne signifie pas se sacrifier.

  • De toute façon quelque soit ton choix tu seras critiquée.
    Personnellement je suis un peu à l’inverse de toi enfin au niveau choix de vie avec bébé : je n’ai pas allaité, j’ai repris le boulot mon petit bonhomme n’avait que tout juste 3 mois. Je le fais garder par une nounou de 8h30 à 18h30.
    Toi on va te critiquer parce que tu passes miss couette avant tout car tu t’en occupes à plein temps et tu ne travaille pas et que tu l’as allaité.
    Moi on me critique parce que je travaille trop et que je ne l’ai pas allaité et que je m’en suis séparée trop tôt…

    C’est comme les gens (sans enfant) qui te disent « si c’était le mien il ferait pas çi ou pas ça »… et bien j’ai envie d’hurler « FAIS LE TIEN ET ON EN REPARLE GRELUCHE ! »

    On fait au mieux comme on en a envie ou parfois comme on peut et voilà tout. Il faut trouver l’équilibre pour que chacun soit heureux indépendamment de l’autre et que le cocon au global soit heureux également… plus facile à dire qu’à faire mais toutes les mamans font des choix pour arriver à ce but, et tous les chemins mènent à Rome !

    • On fait, de toutes façons, toutes des sacrifices, je crois.
      Moi je privilégie ma famille mais je sacrifie ma carrière… Ce n’est pas facile, mais c’est un choix que j’assume. C’est sympa de pas en plus venir m’en rajouter une couche (je parle des gens hein, pas de toi! ;))

      Rien n’est facile, mais quand on entend critique et « il faut « en parmanence, c’est fatigant…

  • De ma belle mere quand j’ai repris le travail j’ai entendu : tu ne seras jamais la, ta fille ne te connaitra même pas…
    De mes parents quand on veut sortir a 2 : nous on n’est jamais sorti sans toi et ton frere pendant 15 ans…
    De mon homme que y a si ou ça a faire a la maison.
    De mon patron que je ne m’implique pas assez.
    bref bref

  • Je lis ton blog ainsi que celui d’autres mamans depuis que je suis moi-même devenue maman. Je trouve souvent leurs tons libre et décalé très enrichissant. Mais je ne comprends pas vraiment les articles comme celui-ci. J’en ai déjà vu sur d’autres blogs avec des polémiques autour de l’allaitement et je reste toujours sans voix.
    Je crois sincèrement que lorsque tu es maman tu fais comme tu peux et surtout comme tu veux.
    Je suis contre les conseils mais archi POUR l’information.
    Je ne comprends pas cette lutte entre « maternante » et « non-maternante ». D’ailleurs, je déteste ce mot car par essence une mère n’est elle pas maternelle?
    Je lis beaucoup de livres sur la périnatalité car c’est un sujet qui me passionne. Mais pourtant, je ne peux m’empêcher de bondir à la lecture de certains livres ( tels l’art de l’allaitement maternel de la LLL)
    Je suis persuadée que les femmes savent ce qui est bon pour elles et leurs bébés. Ça sera évidement différents pour chacune mais voila où commence le respect d’autrui.

    Ne pas juger, ne pas conseiller, que chacun reste à sa place.
    Informer, beaucoup informer car je crois que l’information est la clé.

    j’aime beaucoup ton blog car il nous fait partager ton quotidien et je crois qu’il s’inscrit justement dans cette optique d’information. Alors bonne route à toi et à très vite.

  • Merci MusicMummy!
    Je n’essaye surtout pas de rentrer dans une quelconque polémique… Il n’y a pas une bonne façon de faire universelle mais autant de façon de faire qu’il y a de maman et de bébé.
    J’ai aussi lu beaucoup de bouquins sur la parentalité et le ton péremptoire de tous ces bouquins m’exaspèrent… Ils ne donnent pas de conseils mais imposent une vision des choses.
    Sans doute les femmes savent ce qui est bon, j’en suis convaincue, mais savent t’elles s’écouter?

    Récemment, des amis parlaient à d’autres amis et disaient « Holala, vous n’avez pas d’enfant, quelle chance, nous depuis qu’on en a on ne peut plus voyager… » J’étais à côté et ça m’a un peu mise en colère. Un couple sans enfant qui s’entend dire ce genre de choses, voilà de quoi les rassurer et leur donner envie de faire des gamins!
    Alors que c’est une question très perso, nous, on voyage avec nos filles, différement, ça demande de l’organisation, amis on y arrive et ça nous rend heureux. On voyage aussi sans elles. Je crois que nos amis n’ont, soit pas trouvé la solution, soit juste pas eu envie de chercher… Et poser ça à d’autres comme une évidence, une fatalité, ça m’énerve.

    Je ne sais pas si je suis très claire, mais c’est un peu là que je voulais en venir avec ce billet: arrêter de poser ses propres craintes et frustrations sur les autres, c’est super angoissant, culpabilisant et rien de positif…

    • Tout a fait d’accord avec toi. Ce n’est pas parce que tu vis et ressent les choses d’une certaine façon qu’il faut influencer et conditionner les autres.
      Je me prépare à la formation de doula et justement cet aspect est primordial. Ne pas influencer les parents que tu suis par ton histoire personnelle.

      Je trouve cela vraiment dommage que tes amis ne voyagent pas avec leurs enfants car le voyage forme la jeunesse,non? Je peux comprendre ton agacement. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été moi-même agacée par les propos de certains.

      Devenir maman, c’est peut être aussi savoir dire oui oui mais penser « quel gros bourrin celui/celle là »

      • Ben, c’est pas forcément dommage pour eux si c’est comme ça qu’ils aiment vivre. Ce que je trouve dommage c’est qu’ils véhiculent le message comme quoi être parent c’est handicapant… Alors que pas vraiment! Après, ça dépend aussi de tes enfants, de ta manière de vivre et de centaines de paramètres… Mais c’est pas tout noir ou tout blanc! 😀

        Doula, c’est un métier magnifique!!

  • Merci pour ce genre de billet, et pour les commentaires qui ont suivi derrière, notamment ton dernier com 🙂

    Je ne suis pas encore mère, mais je pense avoir trouvé le futur père. On parle d’avoir des enfants mais n’avons pas prévu de franchir le pas avant quelques temps. Par contre certaines de mes amies deviennent mère, et avec l’arrivée de ces petits autour de moi, je me pose pas mal de questions sur la parentalité et forcément la maternité. Du coup je lis pas mal de blogs de mamans, qui sont à la fois rassurants car ils démystifient la chose, parlent vrai, mais peuvent aussi parfois faire un peu peur: burn out, terrible two… Ce sont des choses que je n’ignorais pas mais je prends conscience du véritable changement qu’est la venue d’un enfant.

    Lire ton billet aujourd’hui m’a rassurée en quelque sorte: oui c’est un bouleversement, non ce n’est pas facile, oui on a une grosse pression, mais non, on peut ne pas se perdre complètement en devenant parent !

    Je n’ai pas fini de me poser des questions, qui ne trouveront réponses que lorsque je me lancerai à mon tour dans l’aventure. En attendant, merci pour toute cette sincérité !

  • Kicou ma Mite, merci pour ton comm, je suis curieuse de savoir pourquoi tu n’aimes pas la vidéo ? Je t’avoue fondre dès que je vois un bébé hihihi Bubble chamallow 😀
    En ce qui concerne ton billet du jour, je crois qu’il faut suivre son instinct de maman, en prendre et en laisser ici ou là. Pendant ma grossesse je lisais des livres qu’on me recommandait sur le sujet, mais une fois maman j’ai réalisé que tout cela ne s’apprenait pas dans les livres…mais en le vivant ! Il n’y a pas de mode d’emploi pour le coeur, il suffit de l’écouter. C’est normal de se poser des questions, de douter. Avec le recul, je me dis que ça va, et que j’ai bien fait de fermer mes oreilles lorsqu’on me disait « il FAUT faire ceci, il FAUT faire cela, il FAUT faire comme ci, il FAUT faire comme ça ». Je l’applique pour ma vie de maman et pour ma vie en général 😉

  • Ma mère s’est sacrifié pour ses enfants, au final tous les 4, on se balade avec une culpabilité grosse comme le Ritz et elle, elle est totalement aigrie… Alors non, je ferais tout pour mes filles, pour leur bonheur et leur bien être mais jamais je ne me sacrifierai pour elles.

  • Chacun devient maman et materne à sa manière, je ne pense pas être exemplaire je fais ce que je juge bon pour mon enfant et ça peut paraître aberrant pour ma voisine…
    ce qui me dérange profondément c’est ce besoin qu’ont certaines mères de l’ouvrir et de te faire un cours parce qu’elles ont eu 2 enfants..ça m’horripile je peux pas..
    Oui au partage non au diktat..
    C’est sur que devenir parents (et non seulement mère) est un chamboulement énorme mais gérable.
    Quoi qu’il en soit il est tout de même bon d’avoir une baby sitter de temps en temps pour sortir et vivre un peu sans ses enfants (on le fait 1 fois tous les mois ou 2 mois et c’est vital!)

  • Merci pour cet article! C’est clair, dur dur d’être un femme-mère, même de nos jours!
    Je crois qu’effectivement que chacune d’entre nous doit choisir son mode de vie de femme et de mère. Le problème est que la société et la plus lambda d’entre nous (souvent des femmes d’ailleurs) nous abreuvent de conseils voire de culpabilité. A la naissance de mon fils, j’ai tiré mon lait pendant 3 mois pour nourrir mon adorable petit préma, une fois rentrée à la maison, j’ai décidé de stopper et de penser à moi. Si vous saviez combien j’ai eu droit à des réflexions désobligeantes. Mais j’ai tenu bond, mieux vaut donner le bib qu’avoir une maman aigrie qui ne peut plus. Bref, c’était un exemple.
    Mais il est difficile d’endosser toutes les casquettes et tous les rôles dans une seule journée. Et si certaines y arrivent sans laisser des plumes, je dis bravo, mais laissez faire les autres comme bon leur semblent.

    • Voilà, que certaines y arrivent, mais c’est génial pour elles! Mais toutes les femmes ne sont pas identiques et on n’a pas toutes le même genre de bébé non plus!

      Hallucinant que vous ayez eu des reflexions lors du sevrage après ce que vous avez traversé… Tirer son lait pendant 3 mois, c’est déjà énorme! Vous êtes plus que méritante…

  • Merci une fois de plus de désacraliser un peu la maternité et toute cette pression qu’on met aux mamans lorsqu’elles ne semblent pas rentrer dans certaines cases de l’opinion publique bien-pensante.

    Moi je n’ai pas allaité (je n’ai pas eu la force de me lancer, je sais bien que ça paraît facile mais nous ne sommes pas toutes égales, toutes à l’aise avec notre corps, certaines d’entre-nous ont subit des traumatismes…) Et je vois bien que ça dérange souvent, il n’y a qu’à voir rien qu’entre les blogueuses les clans que cela peut former entre les allaitantes, maternantes et celles qui ô malheur ont choisi le biberon… (d’ailleurs je n’ai plus très envie moi-même d’écrire sur la maternité à cause de tout cela).

    Pas facile d’être une bonne maman, même en faisant de notre mieux je crois qu’on est condamnées à culpabiliser chaque jour que Dieu fait. Je culpabilise de sortir souvent, m’octroyer une soirée par semaine entre copines, alors que je suis restée quand même 9 mois à la maison pour élever mon bébé. Je crois qu’au fond de soi, on n’en fait jamais assez 🙂

    Avec le recul je vois bien qu

    • Je crois en effet que l’essentiel, c’est que nos enfants soient heureux. Et je suis convaincue qu’une maman épanouie, sans pression extérieure ( ou du moins n’y cédant pas) est plus à même de répondre aux besoins de son bébé qu’une maman qui culpabilise quoi qu’elle fasse.
      Plus facile à dire mais bon, je crois que, sauf rares exceptions, il faut se faire confiance…

  • Je suis totalement 100% d’accord avec toi.
    Je ne me reconnais pas dans les discours polémiques que je lis et franchement, je ne me remets pas en cause en les lisant tout cela car avec mes enfants, je fais comme bon me semble pour NOTRE famille. Je me fiche de ce que font les autres si ça leur convient.

    Et comme tu le fais remarquer, bien souvent, les discours polémiques partent de maman avec de très jeunes enfants.
    J’attends de voir ce qu’elles penseront quand leurs enfants auront l’âge de mes grands doudoux car finalement, ce n’est pas l’âge bébé qui est le plus difficile.

    • Des fois les mères continuent à se mettre la rate au court bouillon même quand leurs enfants sont plus grands. Mais on en entend moins parler je crois… Comme si la maternité s’arrêtait à 3 ans…

      Et comme tu dis, c’est après que ça devient dur…

  • Autant je peux culpabiliser pour le boulot, autant pour mes enfants (5ans et 2x10mois) c’est un sentiment que je ne connais que très très rarement et de façon fugace.
    Et je travaille à mon compte, à plein temps, ne cuisine que très peu (j’ai beau essayer, ça veut pas), je ne repasse pas…Bref je suis très loin de la soit-disant mère parfaite.

    Je crois que ce qui me « sauve » c’est que je n’ai aucun sens du sacrifice (sauf pour mes clients, mais je me soigne), en tout cas au quotidien. Et que mon entourage me fout la paix.
    Ce qui ne veut pas dire que je suis un monstre d’égoïsme et une mère négligente – faut pas tout mélanger!

    A lire ce post et les commentaires, je pourrais presque en venir à culpabiliser de ne pas culpabiliser! J’ai bien dit presque!

    • Je ne vois pas trop en quoi mon article est culpabilisant, mais si tu le dis!
      Si tu ne culpabilises pas, c’est une bénédiction, prends le comme tel.
      S’il y a une chose que j’ai appris, c’est que la culpabilité, surtout quand elle n’est pas justifiée, n’est qu’une source d’ennuis et certainement pas une chose dont on peut être fier…
      Même si dans notre culture judéo-chrétienne, la culpabilité, c’est la vie…

      • Non, non ton article n’est pas culpabilisant, bien au contraire.
        Mais il est vrai qu’à force d’entendre parler un peu partout de la culpabilité des mères et de ne pas la ressentir il m’arrive de me poser, furtivement, des questions : « est-ce bien normal? » (vaste débat aussi, la « normalité »).

        Merci pour ton blog que je lis très régulièrement.

  • Hello,

    Je lis cet article presque 10 minutes après avoir lu un dossier passionnant qui rejoint certaines des questions que tu poses. Notamment, c’est tout à fait en lien avec ce que tu expliques au sujet des magazines/blogs/personnels de santé qui matraquent aux femmes des « il faut/une mère doit/vous devez » et qui posent tant de problèmes en plaçant les femmes en situation de se dire qu’elles ne seront pas à la hauteur.

    Donc je te donne le lien, si tu as l’occasion de lire, ça permet de comprendre comment on en est arrivés effectivement à déposséder complètement les parents de leurs jugements et comment la puériculture s’est érigée en seule détentrice des bonnes pratiques à l’égard des enfants. C’est vraiment très intéressant. L’article se penche du coup sur le pourquoi du déclin de l’allaitement, mais ce n’est pas la seule chose qu’il explique, c’est un ensemble de données, qui se recoupent bien souvent. Et quels que soient les choix qu’on a fait (comprendre allaitement ou pas, notamment), il ne rentre pas du tout dans le débat « pour ou contre le biberon » mais apporte certains éléments historiques très utiles à la compréhension de ces phénomènes qui habitent beaucoup de femmes aujourd’hui, citant notamment l’impact du féminisme, entre autres, sur la perception de la maternité.

    Le lien donc:
    http://absense.wordpress.com/2011/10/11/en-occident-quelles-ont-ete-les-causes-du-declin-de-lallaitement-maternel-au-20e-siecle/

    • Merci beaucoup pour ton lien, très intéressant, en effet, bien que je regrette l’absence de source et quelques erreurs (ou, vu que c’est un devoir Quebcois, ne correspondant pas à la réalité française).

      Concernant le féminisme, il pourrait faire l’objet d’un bouquin entier tant le sujet est vaste… Ce courat qui a fait autant de bien que de ravages.

      Bref, merci pour ton commentaire. 🙂

      • Oui, une lectrice avait soulevé l’absence des sources en commentaires, ainsi que les erreurs. L’auteure s’en était expliqué, mentionnant l’absence de sources comme une sécurité contre le plagiat (je n’ai pas très bien compris pourquoi d’ailleurs), et qu’elles ne seraient mentionnées que sur demande, ou dans le cas d’une publication sur un webzine par exemple.

        Contente que ça t’ai intéressée en tout cas 🙂

        Bon dimanche!

  • Moi j’ai le sentiment que toutes les femmes qui écrivent des blogs de mamans ou futures sont constamment en train de se justifier de leurs choix.

    Ça commence à être lassant de lire:

    Oui, j’allaite parce que…
    Non, je n’allaite pas parce que…

    Et franchement, le sujet m’intéresse.

    J’aime les témoignages, mais quand je commence à voir LES LITANIES des toutes ces femmes, ça me gonfle. Mais enfin, faites ce que vous voulez. Ne vous justifiez pas. Parlez en mais arrêtez de culpabiliser.

    Chacun fait comme il peut non?

  • Arriver à tout gérer en même temps, finger in the nose avec un bébé et un homme habitant à 500kms (et une nounou ahah sinon je ne vois pas comment aller travailler… ) !
    Aujourd’hui j’ai deux bébés, je vis avec mon homme, je suis en congé parental… Et je n’ai plus vraiment de temps ! Mais je pense que c’est le lot de toutes les mamans avec des bébés pas encore réglés (ne dort pas bien, mange tout le temps, change 15 fois par jour)…
    Une réponse : prendre son mal en patience ! ARGHHH

  • « Une mère qui se dévoue à temps plein à son bébé de 2 ans arrivera peut être à s’en détacher quand il sera plus grand… »

    C’est une excellente question. Parce que je pense que certaines mamans se mettent la pression par culpabilité, à cause d’un ego trop sensible (souvent la vraie raison, l’égo…) lorsque l’enfant est tout petit, et lâchent l’affaire quand il ne faudrait pas, c’est à dire à l’adolescence. Parce qu’ils ont besoin de nous plus que jamais à cet âge…les relations sont intenses lorsque nos « petits » font face aux problèmes scolaires, problèmes d’identité, problèmes amoureux…et ça c’est quand tout va bien…

    Je pense notamment à une maman de ma connaissance, obsédée par les BB (c’est son 5e), mais qui néglige totalement ses aînés. Certaines n’aiment que la phase BB; allaitent, portent leur enfant constamment…mais n’ont pas envie de réviser avec l’aîné, n’ont pas envie de discuter, de supporter les phases d’opposition…Donc une bonne mère? C’est sûr la durée, et surtout…

    Si nous laissions à nos enfants, adultes, le soin de décider si oui ou non, nous sommes une bonne mère?

    La bonne mère, comme disait Winnicott, c’est celle qui est « suffisamment » bonne…pas celle qui effectue des gestes validés par d’autres…

    L’allaitement, les petits pots maison, le portage…faites-le si vous voulez. Mais si vous pensez que cela aura un impact quelconque sur votre enfants, je pense que vous vous leurrez. C’est simplement mineur.

    • Tu arrives tard, Chantons;-) Je suis d’accord avec toi sur l’ensemble, mais je crois que la petite enfance, la où se forge la confiance dans les autres et dans le monde ainsi que la personnalité, est primordiale, même si je suis d’accord qu’être mère, c’est sur la durée! Sur quoi te bases tu pour dire que l’allaitement, le portage ou autre chose, c’est mineur? Chacune fait ce qui lui semble le mieux, et je t’avoue que j’ai un problème avec ceux qui croient savoir ce qui importe ou pas… Juger non important ce pour quoi certaines mamans se dévouent corps et âme, c’est une autre forme de jugement!

    • Bonjour Chantons,
      Comme Vertige, je pense qu’il y a un impact à nos choix. Je m’en rends compte d’ailleurs avec mes filles, même si à long terme les effets vont sans doute s’estomper, je pense que le portage et l’allaitement ont permis a ma seconde fille d’être beaucoup plus calme et posée.
      J’aurais aimé le savoir avec la première pour la rassurer dans sa prime enfance.

      Et concernant les enfants une fois adultes, je crois que tous ont des reproches à faire à leurs parents! 😉

      Merci pour votre intervention, je crois surtout qu’il faut se faire confiance et faire les choix selon nos convictions intimes, c’est cela qui aura un réel impact sur nos enfants, je pense. 🙂

  • bonjour la mite orange (t’es vraiment une mite … ?! )
    Et merci … de mettre les mots sur de telles évidences.
    Je viens de me séparer de mon conjoint. moment douloureux. et même si je suis persuadée que la décision est bonne et que ça finira par aller, je ne peux m’empêcher de penser que je suis une merde, que je serai incapable d’être heureuse avec qqu’un ou de rendre rendre heureux quelqu’un. Parcequ’on à ces injonctions sociétales : être une bonne mère, adopter une éducation positive, être patiente et aimante, s’épanouir au travail, garder du temps pour son couple ET pour soi, et surtout ETRE HEUREUX !
    J’ai deux enfants de bientot 4 et 6 ans. Et je suis épuisée. Ils s’adorent autant qu’ils se chamaillent. et je ne sais pas gérer ça. Je crie. je donne même parfois des fessées (oups…ne me dénoncez pas aux services sociaux please !). et donc je culpabilise.
    Et puis j’ai lu ces petites phrases de toi : je ne supporte pas le stress. Je craque très rapidement. je ne sais pas gérer tout en même temps. Et ça a fait tilt ! Je suis comme ça. Mais je n’ai jamais pris le temps de le réaliser. J’ai culpabilisé. Je me suis flagellée avec des orties fraiches sans m’autoriser à être imparfaite.
    Alors à partir d’aujourd’hui, je me détends, et j’assume mes imperfections. BORDEL !! (oui je dis aussi beaucoup de gros mots et je m’en fout complètement).

    • Bonjour Sophie,
      Merci pour ce témoignage! Je suis ravie que mes réflexions personnelles aient pu t’aider à y voir plus clair et surtout à t’autoriser l’imperfection.
      Bien sûr que nous sommes humaines!! Stop aux injonctions, soyons nous! (avec gros mots si possible! ;-))

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